Covid : Que savons-nous du variant BF.7 ?

La propagation du Coronavirus a considérablement impacté le quotidien de l'être humain. La question des mutations et de l'apparition constante de nouveaux variants du Coronavirus fait d'une façon quasi-quotidienne l'objet de débats et ne cesse d'alimenter la toile en fausses informations et intox. Avec l'apparition du variant BF.7, nous nous retrouvons encore une fois face à ce phénomène. Il s'agit d'un sous-variant d'Omicron. Depuis son apparition en 2021, le mutant Omicron a longtemps fait parler de lui. Il avait été classé comme étant un variant préoccupant. Le sous-variant d'omicrant, BF.7 semble, lui aussi, avoir hérité de cette même caractéristique.
Le sous-variant d'Omicron, BF.7 est devenu la principale cause de la hausse des contaminations à Pékin en Chine. "The Financial Times" a indiqué que 250 millions de personnes en Chine auraient été contaminées par le Coronavirus durant les vingt premiers jours du mois de décembre de l'année 2022. Le média cite comme source une déclaration du vice-président du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Sun Yang. La hausse considérable des chiffres relatifs à la situation épidémique résulterait du variant BF.7. Mais quel est ce nouveau variant ?
La dénomination BF.7 est l'abréviation de BA.5.2.1.7. Le BF.7 a, par rapport aux restes des sous-variants d'Omicron et selon des rapports chinois, la plus forte capacité d'infection. Le variant est plus rapide à transmettre. Il a une période d'incubation plus courte. Il a une grande capacité à infecter les personnes ayant déjà contracté le Coronavirus ou ayant été vaccinées.
Autre donnée importante, le variant BF.7 a un R0 (taux de reproduction de base) de 10 à 18,6. Ceci signifie qu'une personne ayant contracté le variant BF.7 pourrait, à son tour, contaminer entre dix et 18,6 personnes. Le taux de reproduction de base du Omicron, à titre de comparaison, se situe vers les 5,08. Ceux des variants Alpha et Delta sont respectivement de 4,5 et 6,6.
S.G
Votre commentaire
Aujourd'hui, elle est de 8 milliards, elle a quasiment doublé en même pas une vie d'homme.
Il se trouve que lorsqu'une population animale atteint la saturation en termes de concentration d'individus et de consommation des ressources, la nature met en place des mécanismes de régulation, dont font partie les épidémies.
Certes il y a eu dans l'histoire des épidémies ravageuses qui décimaient les populations, mais c'était des phénomènes locaux.
Aujourd'hui, nous sommes face à des pandémies, mondiales donc. On peut vraiment se poser des questions...
Concernant ce qui se passe en Chine, on ne peut que constater l'échec de toutes les mesures prises par cet énorme pays puissant et organisé.
Le vaccin chinois n'a pas limité l'épidémie, ou peu. Les mesures de confinement, drastiques et de longue durée, ont échoué. Le virus était toujours présent, attendant son heure. Et il déploie une faculté de mutation et de propagation d'une violence inouïe (R0 entre 10 et 18, waouh!)
Aujourd'hui, la Chine renonce à toute mesure prophylactique, et l'épidémie explose comme jamais. Et en en plus, il n'y a plus de contrôles aux frontières, les chinois se fâchent même que des pays exigent le fameux PCR négatif pour les accueillir sur leur territoire.
Il ne reste pour réguler la pandémie que l'immunité collective mondiale.
Combien de morts au final faut il attendre?