L’article qui a tant déchaîné les passions – disposant que l’Islam était la religion de l’Etat tunisien – a été supprimé de la nouvelle constitution tunisienne. La nouvelle version de la constitution qui devra remplacer celle de 2014 vient d’être publiée dans le journal officiel de la République tunisienne ce soir du jeudi 30 juin 2022, peu après 21h.
Ainsi, l’article premier de la constitution de 2022 – qui devra être votée lors du référendum du 25 juillet 2022 dispose : « La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain ».
En revanche, la référence à l’Islam n’a pas totalement disparu de la nouvelle constitution puisqu’elle trouve toute sa place dans l’article 5. Selon cet article : « La Tunisie fait partie de la Umma islamique. Seul l’Etat devra veiller à garantir les objectifs de l’Islam en matière de respect de la vie humaine, de la dignité, de l'argent, de la religion et de la liberté ».
R.B.H
On continue à s'accrocher à des chimères qui nous ont causé un retard considérable ,et à laisser de côté des valeurs susceptibles de nous sortir de la misère .
Si c'est un projet sujet à amendements, comme écrit sur la couverture du document tendu par le doyen Belaïd, pourquoi le publier dans le journal officiel ?
J'espère me tromper, tout semble accréditer l'idée qu'il s'agit de la version définitive.
Quant à la place de la religion, l'économie du texte de l'article 5 laisse raisonnablement penser que rien n'a changé. L'on continuera de traîner ce boulet ad vitam.
Mesdames, vous n'avez pas fini d'être spoliées par vos frères. L'égalité successorale n'est pas pour demain.
Les pouvoirs exorbitants du monarque républicain, on y reviendra.
Il s'agit bien de la Version définitive;
Le mot projet a été ajouté et je peux me tromper juste pour préciser qu"il est soumis à la volonté du peuple;
En cas de victoire du OUI,le mot projet sera supprimé;
Dans le cas contraire,ce serait un Projet.....Avorté;
Bonne Lecture et je vous souhaite à vous ainsi qu'à tous les Tunisiens de prendre la meilleure décision.
Merci pour la précision.
Et l'on nous aura une fois encore menés en barque.
En France, le système instauré par la Constitution du 4 octobre 1958 est voué aux gémonies par beaucoup.
Le prochain système tunisien le bat à plates coutures de par les pouvoirs accordés au monarque de la République.
Comme le réveil, la lecture sera amère...si j'en ai le coeur.
Bien à vous.
Doit-on rappeler que nous sommes des tunisiens et rien d'autre ?