Réuni en urgence ce dimanche 16 mai 2021, le Conseil de sécurité de l'ONU n’est pas parvenu à adopter de déclaration commune, encore moins des propositions pour mettre un terme aux affrontements sur la bande de Gaza.

Cette troisième session virtuelle publique a donné lieu à des accusations mutuelles entre Palestiniens et Israéliens.

De son côté, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki, a accusé l’entité sioniste de « crimes de guerre ». Quant à l’ambassadeur israélien aux États-Unis et à l’ONU, Gilad Erdan, il a indiqué que « le Hamas avait ouvert les hostilités ».

D’autre part, les négociations se sont poursuivies du côté des 15 membres du Conseil de sécurité à propos d’une déclaration conjointe appelant à mettre un terme aux affrontements, sauf que les Etats- Unis avaient refusé tout texte commun.

Rappelons que le Conseil de sécurité de l’ONU réuni en urgence le 10 mai 2021, à propos des violences à Jérusalem, n’est pas parvenu à s’accorder sur une déclaration commune. Selon des sources médiatiques concordantes, les Etats-Unis ont assuré qu’un « message public n’était pas opportun à ce stade ».

Toutefois, les négociations continueront autour d’un autre texte, même s’il peut être atténué par rapport au document initial. En effet, le projet de déclaration réclamait à Israël « d'arrêter les activités de colonisation, de démolitions et d'expulsions ne. Selon des sources médiatiques concordantes, les Etats-Unis ont assuré qu’un « message public n’était pas opportun à ce stade » de Palestiniens,  « y compris à Jérusalem-Est ».

Le Conseil exprimait aussi « sa grave préoccupation face aux tensions et violences croissantes dans la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est ».

S.H