
L’allocution du président de la République à l’occasion de l’ouverture de la conférence consacrée au lancement de l’étude stratégique sur le thème « La Tunisie à l’horizon de la prochaine décennie : un Etat émergent, résilient et réconcilié avec lui-même » a été brève, mais directe.
Ouvrant la conférence mardi 12 janvier 2016, Béji Caïd Essebsi a donné les grandes lignes de ce que devrait être la Tunisie à l’horizon 2025 en la comparant à la Constitution de 2014, consensuelle.
« Cette étude doit prendre tout le monde en considération, sans exclusion aucune », a déclaré le président de la République en insistant sur le mot consensus. « Chacun doit trouver son compte dans cette Tunisie », a-t-il souligné en précisant que chaque membre participant à l’étude doit orienter les autres avec ce qu’il sait et à donner son avis clairement. « Vous représentez l’élite de ce pays, vous représentez la matière grise de la Tunisie. Bourguiba disait ‘’sans matière grise, il n’y a point d’évolution’’. Et je remarque ces derniers temps que la matière grise a un peu pâli dans le pays », a déclaré le chef de l’Etat devant un parterre d’éminents universitaires, économistes, hauts fonctionnaires de divers secteurs, hommes de lettres et de médias, anciens ministres…. Étaient également présents les deux représentants des deux centrales patronales, UTICA et Conect représentés respectivement par Wided Bouchamaoui et Tarek Cherif, ainsi que la centrale ouvrière représentée par Nizar Ben Salah.
Béji Caïd Essebsi ne cache d’ailleurs pas sa satisfaction de se trouver devant « cette élite » qu’il connait personnellement en majorité : « j’ai ici devant moi la vraie Tunisie ».
En clin d’œil à l’hôte des lieux, nouveau directeur de l’Institut tunisien des études stratégiques, Béji Caïd Essebsi a déclaré avoir tenu à être personnellement présent au lancement de cette étude afin de bien signifier le redémarrage de l’ITES après une absence qui a un peu trop duré : « Je suis convaincu que l’ITES avec Hatem Ben Salem sera un axe de notre environnement. Cette étude est en soi un gros programme et j’ai insisté pour être présent afin de souligner l’importance qu’accorde l’Etat aux études stratégiques ».
On notera que l’équipe de l’ITES envisage de présenter l’étude au président de la République dans moins de huit mois. M. Ben Salem sera entouré d’éminents chercheurs et spécialistes en prospective et en géostratégie parmi lesquels on cite notamment Mehdi Tej.
N.B.
Commentaires (13)
CommenterDommage
BN où est mon post d'hier ?
***un traitre au pays qui fait qu'on pardonnerait à Ben Ali toutes ses turpitudes!
- Dans 10 ans, le fils maudira le père pour l'avoir encouragé dans une voie au dessus de ses qualités et capacités intellectuelle car elle ne lui aura valu que moqueries, mépris, désillusions et échecs politiques ... et qui sait peut être que d'ici là le fils aura divorcé d'une épouse rongée par l'ambition de devenir 1ere dame !
- dans 10 ans ghanouchi, Mourou, Chourou, Ellouze, Bennani..., peut être Jebali, Habibi etBelhaj, auront probablement aussi cassé leur pipe, non sans avoir pourri le pays, salissant son sous-sol ***, polluant la mer qui nous entoure de leurs effluves nauséabonds, ceci dans le cas où ils serait enterré en Tunisie, ce qui serait, pour ghanouchi notamment la plus grande salissure faite au pays
- Dans 10 ans, les femmes continueront a lutter pour leurs droits, pour récupérer un planing familial qui leur permettait de ne pas être esclaves de personnages dont le seul neurone est situé "sous la ceinture". Quelques une refuseront encore et toujours le port du voile à leurs risques et périls! D'autres continueront comme elles peuvent à venir en aide aux très nombreux pauvres du pays par des repas, des couvertures, des cahiers aux enfants...
Elles seront retournées à leurs fourneaux et à leurs mioches sans aucun espoir de jours meilleurs !
- Dans 10 ans, l'école et l'éducation ne seront plus obligatoires et surtout plus à la portée de toutes les bourses et de tous les enfants qui auront subi les lavages de cerveau passant dans les livres scolaires, qui devront travailler pour manger, pour qui les diplômes seront une garantie supplémentaire de chômage, que seul le foot intéressera'
Leurs valeurs écroulées, ils continueront à prendre des bateaux mortels ou à s'enrôler dans un djihad criminel qui n'est rien d'autre qu'une échappatoire à la prison s'ils ont commis des délits ou la course désespérée vers un idéal mortifère' remplaçant pour pas cher un planning familial disparu !
- Dans 10 ans, les élites intellectuelles du pays auront disparu ou auront émigré vers d'autres cieux laissant tout le savoir et la sagesse du pays aux mains d'imams rétrogrades formés à la sauce wahabite, lanceurs d'anathèmes et de fatouas criminalisant l'intelligence, la réflexion et la recherche du beau !
- Dans 10 ans, il ne sera plus nécessaire de ramasser les ordures, entretenir les rues, les batiments, les us et coutumes car tout sera noyé sous des tonnes d'immondices et comme nous sommes dans un pays béni des Dieux, nous pourrons dormir à la belle étoile et « faire les poubelles » pour manger. La moindre bonne parcelle de terre cultivable aura été vendue aux Emiratis, qataris, saoudiens' le reste étant couvert de constructions plus anarchiques les unes que les autres, de gourbis (retour à nos anciens) ou de tentes du HCR !
Dans 10 ans la Tunisie n'existera plus'.
Le postulat fondamental : l'islamisme freine le développement
La crise de Nidaa cache des choses obscures
Je pense que ce qui se passe dans ce parti, dans lequel bien des tunisiens ont fondé leurs espoirs, est obscure. Il appartient à BCE de nous fournir les explications quant au contenu des accords conclus avec Rached Ghannouchi à Paris en 2013. En effet BCE semblerait, depuis cette entretien, engagé dans une voie dont le respect l'entraîne à tout mettre en cause y compris l'avenir de son parti et à imposer son fils, aussi médiocre soit-il, car il serait le seul en qui il a confiance pour le respect de ces engagements.
De son côté M Marzouk serait au courant de ce qui se trame (son voyage et les rencontres qu'il a eu aux USA, suivi de graves accusations proférées à son encontre ne serait pas gratuites). Lui aussi doit vider son sac.
Les tunisiens seraient en droit de connaître la vérité et se prononcer librement s'y tout cela car il y va de l'avenir du pays.
dans 10 ans
bilan des premieres 24h du gouvernement essid 2
BCE
Celui-ci qui mente une fois,.....
Chez nous il y a un proverbe:
"Celui-ci qui mente une fois,
on ne le croyera jamais!"
BCE a perdu au jeu la confiance du peuple tunisien en soutenir son fils incompétant et Putschist et en faire alliance Avec Ghannouchi et son Ennahda salafiste contre la volontée du peuple !
L'histoire ne pardonne pas
Voici le profil de "l'éminent expert" Tej
Parcours académique et professionnel
Mehdi Taje est doctorant à l'Université Sorbonne Paris IV, où il rédige sa thèse sur le thème « Géographie politique de l'espace sahélien : d'une analyse de la conflictualité à une recherche prospective », sous la direction du recteur M. Gérard-François Dumont. Il est diplômé du Master de Pratique de l'Anticipation et de la Prospective de l'Université Paris V, dans le cadre duquel il a rédigé un mémoire portant sur « la prévention des conflits : approche générale et approche spécifique au continent africain ». M. Taje est actuellement enseignant en géopolitique et en prospective à l'Institut de Défense National. De 2005 à 2012, Mehdi Taje a été chercheur à l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) et conseiller chargé d'étudier des axes stratégiques pour la Présidence tunisienne. Il a également enseigné à l'Université Paris V, à l'Ecole Supérieure des Forces de Sécurité Intérieure tunisiennes, à l'Ecole Supérieure de Guerre tunisienne et à l'Université Virtuelle de Tunis. Depuis 2005 M. Taje est Directeur du cabinet Global Prospect spécialisé dans la conception de techniques prévisionnelles d'anticipation et de prospective, veille, intelligence géopolitique et géoéconomique et stratégies de gestion de crises.
Mehdi Taje est spécialisé dans les techniques d'anticipation des crises et des conflits dans la perspective d'une prévention structurelle. Il a participé, dans le cadre d'un séjour au centre Européen de Santé Humanitaire à Lyon, à diverses études pour le ministère français de la Défense : développement d'outils d'anticipation géopolitiques et géoéconomiques. Dans le cadre du Dialogue Méditerranéen de l'OTAN, Mehdi Taje a mené une étude stratégique pour le Collège de Défense de l'OTAN à Rome (septembre 2005-janvier 2006) portant sur le thème : « Sécurité et stabilité dans le sahel africain : situation présente et prospective ». Il a ainsi structuré la conflictualité de l'arc sahélien incluant le conflit du Darfour et élaboré un tableau de bord informatisé d'anticipation des conflits. Ce travail a été sanctionné par un diplôme et retenu pour être publié par le Collège de Défense de l'OTAN.