
Le président de la République, Kaïs Saïed, a publié, le 8 juillet 2022, une nouvelle version du projet de la cour constitutionnelle soumise au référendum du 25 juillet 2022. Il a, ainsi, procédé à un changement du texte soumis au vote en raison des multiples erreurs et fautes qui, selon lui, s'étaient glissées dans le document publié à la date du 30 juin 2022. Il avait expliqué que ceci visait principalement les fautes d'orthographe et de syntaxe.
Rebondissant à cette affirmation, le célèbre blogueur et producteur télé, Mehrez Belhassen (ex Extravaganza) a affirmé qu'il s'agissait d'une déformation de la réalité. Il a précisé que certaines modifications touchent aux dispositions du projet de la nouvelle constitution telles que celles apportées au niveau de l'article 5. Il a critiqué l'entêtement et la diffusion de fausses informations.
L'avocat et ancien membre du mouvement d'Ennahdha, Samir Dilou a estimé que la modification du texte était une révision en cachette. Il a affirmé que la promulgation d'un décret de révision de la proposition de la nouvelle constitution témoignait de l'incapacité du chef de l'Etat et de son indécision. Samir Dilou a expliqué que Kaïs Saïed a pointé du doigt l'absence de rectification au sujet des prérogatives du président de la République et de l'absence de mécanismes de contrôle.« Il a évité cette fois-ci les complications pouvant résulter de la création de commission et de comité et de leurs possibles contestations après rejet de leurs travaux... Il n'y a pas eu de révision portant sur l'indépendance de la justice et la composition de la cour constitutionnelle... Ceci montre une volonté de monopoliser le pouvoir », a-t-il ajouté.
Le député d'Attayar, Hichem Ajbouni a rappelé que la modification du projet avait rectifié 46 erreurs. Il a estimé qu'il s'agissait d'un nouveau projet, que le calendrier référendaire devait être modifié et que le référendum devait être reporté. Il a expliqué que certains acteurs de la scène politique pourraient modifier leur position suite à la modification du projet de la nouvelle constitution et que ceux qui s'étaient déjà inscrits à la campagne référendaire pourraient modifier leurs avis. Il s'est interrogé sur la position de l'Instance supérieure indépendante pour les élections. Il a douté de sa capacité et de son courage à annoncer le report du référendum.
Le secrétaire général de l'association Beity, Walid Larbi a estimé que le porteur de ce projet, soit le chef de l'Etat, manquait d'éthique. Il a critiqué l'apport de modifications au texte soumis au référendum durant la campagne. Il a estimé que ce dernier ne se souciait que d'une chose : la victoire par tous les moyens et sans respect des procédures et des délais. Il a rappelé que le chef de l'Etat avait férocement défendu son projet dans une lettre adressée au peuple tunisien à la date du 5 juillet soit avant l'introduction des modifications. Il a, aussi, mis l'accent sur l'introduction de notions contradictoire au sein de l'article 5, à savoir, un système démocratique, les fondements de l'islam et la umma musulmane
Le chercheur en droit, Mahdi Elleuch a, de son côté, mis l'accent sur l'absence de modifications au niveau des éléments ayant le plus fait l'objet de critiques de la part des Tunisiens, des experts et des acteurs de la scène politique. Il a expliqué que le chef de l'Etat a maintenu la suppression des expressions "Etat civil" et "droits humains universels. Il a, lui aussi, critiqué l'absence de modification au niveau des prérogatives accordées au chef de l'Etat.
S.G

Le parallèle est vraiment étonnant par rapport à la situation tunisienne où tous les indicateurs sont dans le rouge.
Spectateurs amusés et désabusés dans un premier temps, le peuple SIRILANKAIS a fini par prendre le taureau par les cornes.
Résultats des courses, le président a fini par s'enfuir lâchement après l'invasion du palais et son premier ministre s'est pressé d'annoncer sa démission, histoire de sauver sa peau.
Le pouvoir politique a abdiqué en laissant derrière lui une ardoise incroyable, un pays dévasté et peuple à la merci de la faim et à une probable guerre civile.
Et ce n'est pas la première fois que ce pays se retrouve plongé dans le chaos.
Même les militaires ont tenté leur chance en s'emparant du pouvoir mais ils ont fini par se retirer en laissant derrière eux des milliers de morts et de victimes.
Comme quoi quelque soit la cruauté du pouvoir et sa fuite en avant, seul le peuple est capable de changer le cour de l'histoire en exerçant son statut de juge de paix.
En un mot, un peuple digne est faiseur non pas de rois mais de révolution, source de démocratie.
C'est ce que je crois.
Il s'est avéré que : Une Gabegie s'est installée, l'émergence de nouveaux riches en rentrant aux pays des cargaisons de trains à perte de vue (à l'exemple du plus long train du monde en Mauritanie transportant le minerai de fer) oui messieurs nos nouveaux riches qui étaient en exile, ils ont submergé le pays de devises Dollars, Euros, Francs Suisse,livre Stirling, pele mêle,les caisses de l'état regorgent d'excédents ! ! !
La constitution de 2014 trop belle la mariée pour la congédier !
Kais Saied a procédé autrement par peur d'être jalousé !
Vous pouvez me croire il veut sauver le pays il a rédigé une nouvelle, car il s'est avéré que cette formidable mane était en monnaie de singe, de la contrefaçon !
Vue la conjoncture du pays et ce délabrement, à tous les niveaux, une décision radicale répudier toutes ces hordes de hors la loi .
Votons pour Kais Saied le clean, ce Messi pour sauver notre et chère patrie que bientôt avec cette nouvelle CONSTITUTION l'apaisement et le pouvoir d'achat de nos compatriotes reviennent à force,car la horde de malfaisants sera exterminée réduite au silence, ils raseront les murs ou ils immigrent vers les steppes au sud du pays là leurs raisonnances seraient étouffées par les sables.
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Na3am !
El cha3ab youriid.

