
L’avocat Chérif Jebali est intervenu, samedi 28 mai 2016 sur la chaîne de télévision Zitouna TV (pro-islamiste, officiellement interdite), en brandissant des PV de justice et en accusant Taoufik Debbabi, l’ancien conseiller au ministère de l’Intérieur, d’être un voleur. L’avocat indique que M. Debbabi aurait subtilisé le téléphone portable de l’ancien directeur de la Garde présidentielle, Ali Sériati, et de l’avoir utilisé d’une manière frauduleuse afin de tromper certains hauts gradés.
Et l’avocat de défier l’ancien conseiller de porter plainte, parce qu’il posséderait, selon lui, des PV qui justifieraient ses dires.
Chérif Jebali est cet avocat suspendu pendant un temps par l’Ordre des avocats et qui traine plusieurs affaires en justice déposées par ses clients. Affaires toutes encore pendantes depuis des années, en dépit de la gravité des faits qui lui étaient reprochés.
Proche de la troïka et particulièrement de l’ancien président, Moncef Marzouki, il a mené pendant des mois une véritable campagne hostile contre le lobbyiste Kamel Letaïef et toutes les personnalités qui lui sont proches. Il lui est arrivé de diffuser des listings téléphoniques personnels du lobbyiste et ses contacts avec les différents hommes politiques, hommes d’affaires et hommes de médias, sans qu’il n’y ait aucune réaction officielle du procureur, des instances chargées de la protection des données personnelles, ni celles qui dénoncent la corruption.
Réputé proche de ce qui est appelé à un certain moment « police parallèle », il a toujours été intouchable et jamais rattrapé par la justice, jusqu’à aujourd’hui.
Quant à Taoufik Debbabi, ce haut gradé a dû démissionner de son poste en février 2013, quelques jours seulement après le décès de feu Chokri Belaïd.
D’après le journal Le Maghreb, à l’époque, M. Debbabi a claqué la porte parce qu’il aurait découvert un appareil de sécurité parallèle. L’intéressé a immédiatement démenti évoquant des raisons de santé derrière sa démission.
Plus de trois ans après, son nom fait de nouveau surface et il est évoqué par un avocat dont les activités ont toujours été considérées comme louches sur une chaîne officiellement interdite de diffusion, mais que personne n’ose plus attaquer, vu sa proximité avec Ennahdha, à l’époque au pouvoir.
R.B.H.
Commentaires (6)
Commenteril a mal choisi la personne ...!
Parasite
IL EST CONNU CELUI LA DEPUIS LONGTEMPS
un jbeli en cache un autre
PEINE PERDUE
A mon avis......
il est préférable de les ignorer.... car ce qu'ils veulent c exactement qu'on parle d'eux.....

