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Bouzakher : l'exécutif utilise les révocations pour sanctionner le pouvoir judiciaire
20/05/2023 | 13:43
2 min
Bouzakher : l'exécutif utilise les révocations pour sanctionner le pouvoir judiciaire

 

L’ancien président du Conseil supérieur de la magistrature dissout, Youssef Bouzakher, a indiqué, samedi 20 mai 2023, lors d'une conférence internationale de la commission de défense des juges révoqués que les révocations, dans le corps judiciaire, effectuées par le président de la République avaient engendré un retard de plus de six mois dans la proclamation du mouvement dans le corps judiciaire. Cela a ainsi créé une vacance importante qui persiste jusqu'à ce jour, tels que les postes de premier président de la cour d'appel de Tunis, les substituts du procureur général et les procureurs généraux dans plusieurs tribunaux.

Youssef Bouzakher a souligné, lors de cette conférence, que la situation actuelle de la justice est directement due à l'ingérence dans ses parcours professionnels.

Il a déclaré que le pouvoir exécutif utilise les révocations comme moyen de sanction contre le pouvoir judiciaire, comme en témoigne la révocation de 57 juges sans dossiers, selon ses affirmations.


Le président de la République a, rappelons-le, annoncé, le 1er juin, la révocation – sans possibilité de recours – de 57 juges, dont le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dissous par Saïed, Youssef Bouzakher, l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taieb Rached et l’ancien substitut du procureur de la République, Sofiene Sliti. Ceux-ci sont accusés, par Kaïs Saïed, d’entrave à la justice et plusieurs autres dépassements. 

Le lendemain, l’AMT a publié un communiqué affirmant que le décret 35 de 2022 était nul et non avenu, car il représente une atteinte manifeste à la compétence exclusive du Conseil supérieur de la magistrature et une ingérence claire et flagrante du président de la République dans les prérogatives de l'autorité judiciaire. Elle a dénoncé les limogeages les qualifiant de « massacre » judiciaire opéré sous couvert de lutte contre la corruption et qui en fait n’a rien à voir ce qui n'a en fait rien à voir avec cela.



S.H

20/05/2023 | 13:43
2 min
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Commentaires
Citoyen_H
CE QUI EST CERTAIN,
a posté le 20-05-2023 à 19:13
c'est que ce ne sera pas ce guignol qui prônera l'honnêteté et la transparence, sous sa forme le plus resplendissante.
Tout porte à croire que la "faim" lui tenaille les tripes. Il n'est pas le seul.
Au moins, ce dernier n'a pas froid aux yeux. Il tient à récupérer l'ancienne vitesse de croisière de son ancien et luxueux genre de vie.
Ce que ce genre d'énergumènes n'arrivent pas à saisir, c'est qu'ils sont à jamais marqués au fer rouge !!!!!!!!!!!!!
Les filles, Dieu existe.
Ne l'occultez jamais, car il nous observe 48H/jour.
Chéye mèy-i-doume.
Khafou minnou !!!!


Tunisien
Voilà un recalé qui se fait justice
a posté le 20-05-2023 à 18:34
Si le sieur Bouzakher cible avec autant d'arrogance l'exécutif comme il se plait à le dire c'est tout simplement parce qu'il il figure parmi les exclus. Il cherche à occulter des cas avérés, dénoncés les uns les autres sous couvert de la préservation d'une justice autonome alors qu'elle est gangrénée par des mafieux qui, sans vergogne, ne se cachent pas.
Je pense que le pauvre ex président du CMS devrait se taire pour ne pas aggraver son cas.
DHEJ
Le travail fait par ROBOCOP n'est pas assez...
a posté le 20-05-2023 à 18:25
Pour remettre l'appareil judiciaire à point!
Naim
Un revenant !
a posté le 20-05-2023 à 17:54
Ta sieste était longue et apaisante pour toi et pour la Tunisie. Te voilà de retour pour remuer le couteau dans la plaie et tu le regretteras.
Tunisino
Tout souffrira
a posté le 20-05-2023 à 16:51
La république des traîtres ensuite des bêtes est dans un aveuglement total, elle est tellement imbécile qu'elle est incapable de se projeter dans le futur pour perdurer. D'où il ne faut certainement pas utiliser les approches classiques de lutte puisque les adversaires sont des aventuriers suicidaires.
Bouba
@bouzakher
a posté le 20-05-2023 à 15:27
Le problème, président Bouzakher c'est que votre approche n'est pas pragmatique ni encire moins juste, par corporatisme vous êtes rectilignes et non droit dans vos bottes, car comment expliquer votre non oruse de positions à l'encontre d'au moins 2 de vos collègues qui notoirement sont impliqués (pour ne pas dire coupables) n'ont jamais inquiétés par l'instance que vous presidiez,
Encore une fois et c'est malheureux de constater que c'est le corporatisme qui l'emporte sur le bons sens, il ne faut alors plus compter sur le respect du bon sens par le pouvoir
Arrêtez
de divaguer...
a posté le 20-05-2023 à 15:22
Arrêtez de divaguer, Monsieur ! Votre ex patron Noureddine BHIRI avait déjà révoqué illégalement et arbitrairement 82 JUGES TUNISIENS un 28 mai 2013, en déchirant leurs familles et en brisant l'avenir de leurs enfants ! Où étiez vous en ce moment là ? Et qu'elle était alors votre réaction ? Néanmoins, les juges révoqués récemment par le pouvoir en place et accusés d'abus de pouvoir ou d'affaires de corruption ont le droit de prouver leur innocence par des preuves contraires et des procédures indépendantes et légales !!!!
GZ
Qui divague donc ?
a posté le à 19:08
1-Est ce que le fait que Bhiri était un fieffé scélérat autorise d'autres à l'être de leur côté ?
2- Vous opérez tranquillement un renversement de la charge de la preuve. Une fois encore c'est à l'accusation de rapporter la preuve de ses allégations, non à l'accusé de prouver son innocence. C'est le b.a. ba.
3-les 57 magistrats révoqués ont saisi le tribunal le tribunal administratif d'une requête en annulation pour défaut de base légale. Ledit tribunal, réputé pour son indépendance et son indifférence à toute sorte de pression a fait droit à la demande de 53 des requérants et ordonné leur intégration après débat contradictoire et audition des arguments du commissaire du gouvernement.
Décision rendue au nom du peuple tunisien, en dernier recours, entrée en force de chose jugée.
Voilà plusieurs mois qu'elle attend le balbutiement du début d'exécution.
Savez-vous qui s'y oppose ?
Le premier magistrat du pays.