
L’ancien président du Conseil supérieur de la magistrature dissout, Youssef Bouzakher, a indiqué, samedi 20 mai 2023, lors d'une conférence internationale de la commission de défense des juges révoqués que les révocations, dans le corps judiciaire, effectuées par le président de la République avaient engendré un retard de plus de six mois dans la proclamation du mouvement dans le corps judiciaire. Cela a ainsi créé une vacance importante qui persiste jusqu'à ce jour, tels que les postes de premier président de la cour d'appel de Tunis, les substituts du procureur général et les procureurs généraux dans plusieurs tribunaux.
Youssef Bouzakher a souligné, lors de cette conférence, que la situation actuelle de la justice est directement due à l'ingérence dans ses parcours professionnels.
Il a déclaré que le pouvoir exécutif utilise les révocations comme moyen de sanction contre le pouvoir judiciaire, comme en témoigne la révocation de 57 juges sans dossiers, selon ses affirmations.
Le président de la République a, rappelons-le, annoncé, le 1er juin, la révocation – sans possibilité de recours – de 57 juges, dont le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dissous par Saïed, Youssef Bouzakher, l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taieb Rached et l’ancien substitut du procureur de la République, Sofiene Sliti. Ceux-ci sont accusés, par Kaïs Saïed, d’entrave à la justice et plusieurs autres dépassements.
Le lendemain, l’AMT a publié un communiqué affirmant que le décret 35 de 2022 était nul et non avenu, car il représente une atteinte manifeste à la compétence exclusive du Conseil supérieur de la magistrature et une ingérence claire et flagrante du président de la République dans les prérogatives de l'autorité judiciaire. Elle a dénoncé les limogeages les qualifiant de « massacre » judiciaire opéré sous couvert de lutte contre la corruption et qui en fait n’a rien à voir ce qui n'a en fait rien à voir avec cela.
S.H
Tout porte à croire que la "faim" lui tenaille les tripes. Il n'est pas le seul.
Au moins, ce dernier n'a pas froid aux yeux. Il tient à récupérer l'ancienne vitesse de croisière de son ancien et luxueux genre de vie.
Ce que ce genre d'énergumènes n'arrivent pas à saisir, c'est qu'ils sont à jamais marqués au fer rouge !!!!!!!!!!!!!
Les filles, Dieu existe.
Ne l'occultez jamais, car il nous observe 48H/jour.
Chéye mèy-i-doume.
Khafou minnou !!!!
Je pense que le pauvre ex président du CMS devrait se taire pour ne pas aggraver son cas.
Encore une fois et c'est malheureux de constater que c'est le corporatisme qui l'emporte sur le bons sens, il ne faut alors plus compter sur le respect du bon sens par le pouvoir
2- Vous opérez tranquillement un renversement de la charge de la preuve. Une fois encore c'est à l'accusation de rapporter la preuve de ses allégations, non à l'accusé de prouver son innocence. C'est le b.a. ba.
3-les 57 magistrats révoqués ont saisi le tribunal le tribunal administratif d'une requête en annulation pour défaut de base légale. Ledit tribunal, réputé pour son indépendance et son indifférence à toute sorte de pression a fait droit à la demande de 53 des requérants et ordonné leur intégration après débat contradictoire et audition des arguments du commissaire du gouvernement.
Décision rendue au nom du peuple tunisien, en dernier recours, entrée en force de chose jugée.
Voilà plusieurs mois qu'elle attend le balbutiement du début d'exécution.
Savez-vous qui s'y oppose ?
Le premier magistrat du pays.