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Boubaker Zakhama : Les cliniques privées n’ont pas encore été sollicitées par le gouvernement
16/11/2020 | 09:08
4 min
Boubaker Zakhama : Les cliniques privées n’ont pas encore été sollicitées par le gouvernement

Le président de la chambre syndicale des cliniques privées, Boubaker Zakhama, est intervenu ce matin du 16 novembre 2020, sur les ondes de la Radio nationale pour revenir sur l’affaire de la juge décédée du Covid-19 car son mari n’avait pas pu donner un chèque de garantie pour la faire admettre dans une clinique privée.

 

« L’époux de la malade, constatant que l’état de santé de sa défunte épouse se détériorait après une première hospitalisation, a décidé de l’emmener à l’hôpital de Nabeul. Il n’était pas satisfait de sa prise en charge là-bas alors il a décidé de la faire admettre dans une clinique privée. La clinique a demandé une avance de 5 000dt et un chèque de garantie mais entretemps la malade était prise en charge en salle de déchocage, la clinique n’a pas refusé de l’admettre et l’a prise en charge en urgence » a indiqué M. Zakhama.

 

Il a assuré que la famille de la défunte a décidé de son propre chef de transférer la malade à l’hôpital militaire et qu’elle est restée en contact avec le médecin de la clinique et l’a sollicité à plusieurs reprises.

 

« Pour ce qui est du chèque, il ne s’agit pas vraiment d’une garantie mais d’une avance. Son montant varie selon les soins que doit recevoir le malade, il n’est pas le même évidemment pour quelqu’un qui vient se faire opérer et quelqu’un qui est admis en réanimation. Il faut savoir que les soins en réanimation coûtent cher mais pas qu’en Tunisie. En Europe ils sont de l’ordre de 3 000 euros, ici, on est dans une moyenne de 2 000dt la journée ce qui est en soi un exploit, vu que nous sommes les champions en matière de compression des coûts. On demande cette avance parce que la clinique doit désormais payer ses fournisseurs au comptant et la facture d’une clinique est d’ailleurs toujours détaillée et justifiée, en gros cet argent va être dépensé pour le malade. Cette affaire a été soulevée car les gens ne connaissent pas réellement les coûts des services de réanimation qui sont en effet très chers. Seuls 30% de la facture vont à la clinique, le reste est en réalité dépensé pour les médicaments et différents équipements nécessaires pour soigner le malade. Les factures en réanimation peuvent atteindre les 90 000dt car nous ne regardons pas à la dépense quand il s’agit de sauver des vies » a-t-il poursuivi.

 

Le président de la chambre syndicale des cliniques privées a ajouté que la déclaration du chef du gouvernement, Hichem Mechichi, de mobiliser les cliniques privées pour soutenir le secteur public s’il venait à atteindre le maximum de sa capacité d’accueil n’a pas encore été activée.

 

« Je tiens à souligner qu’il s’agit d’une déclaration et non d’une loi. Après cette déclaration nous nous sommes réunis et avons décidé d’allouer 20% de la capacité des cliniques et la moitié de leurs lits de réanimation pour les patients Covid+. En ce moment les hôpitaux publics sont encore en train d’accueillir des malades et nous n’avons pas encore été sollicités. Nous nous y sommes préparés et ferons le nécessaire pour collaborer avec le gouvernement. Entre temps ceux qui se font admettre dans les cliniques en ce moment le font spontanément et non par nécessité » a-t-il affirmé.

 

 

Rappelons qu’une source familiale affirme à Business News que l’époux a transporté sa femme en urgence à la clinique et que l’administration lui a demandé un chèque de garantie. Sauf que le monsieur n’avait pas son chéquier. Il a présenté la carte professionnelle de son épouse et c’est là que la clinique a décidé de l’admettre. L’état de la patiente ne s’améliorant pas, la famille, qui ne pouvait assumer la facture, a dû batailler pour trouver un lit de réanimation à l’hôpital militaire.  

 

L’Association des magistrats tunisiens a fait savoir, vendredi 13 novembre, que le procureur général près de la Cour d’Appel de Nabeul avait ordonné l’ouverture d’une information judiciaire pour non-assistance légale contre la clinique ayant exigé un chèque de garantie de 30.000 dinars pour admettre la juge atteinte du Covi-19 et qui a fini par succomber à la maladie.

 

M.B.Z

 

16/11/2020 | 09:08
4 min
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Commentaires
Alya
Reponse a DHEJ
a posté le 17-11-2020 à 10:59
Vous parlez certainement de L APC et je suis d accord avec vous j ai la chance d exercer dans une spécialité ou l apc est impossible a appliquer. Tous mes collègues sont en plein temps. C'est Zaba qui a inventeur réinventé ce système pour ne pas payer correctement ceux qui voulaient continuer de travailler de façon académique. Et surtout créer ces cliniques ouvert sur le tourisme medical. D ailleurs les rares médecins patron des cliniques sont d illustres rcdiste
DHEJ
@Alya bonsoir
a posté le 16-11-2020 à 21:53
Et je dis que le corps médical a détruit les structures hospitalières.

Dites moi dans quel hôpital vous exercez pour vous poser des questions précises

QQ
@ Alya
a posté le 16-11-2020 à 19:50
Je suis d'accord avec votre analyse de la situation des structures hospitalières en Tunisie qui sont catastrophiques, rien qu'en prenant le dernier exemple en date où on voyait des malades sur des matelas par terre et de la bouche de la responsable de cet hôpital 10% de ces malades étaient covid? Et à partir de ce genre de situation que le Tunisien lambda se jette corps et âme dans les bras des charognards propriétaires de cliniques tel que ce MOSSIEUR, croyant être mieux pris en charge et là il se rend trop tard qu'il est tombé de carrybe en Sylla ( hrab mil 9otra ja ta7t il mizeb) et c'est ce genre de situation qui a vu cette prolifération de cliniques dans le pays et la plupart d'entre elles pratique des prix exorbitants dépassant l'imagination et cela en toute impunité. Sinon, respect pour votre travail. SLTS.
Alya
Reponse a QQ
a posté le 16-11-2020 à 18:40
Je parle en connaissance de cause.Je suis medecin hospitalo-universtaire et ne ne travaillant que dans le secteur public Je connais parfaitement les structures hospitalières!C est ma vie! Je connais toutes les injustices de la cnam qui distille ses prestations à raison de 75/100 au seceur prive alors que 75/100 de ses affiliés ont opté pour le public Au total tout le monde pert les citoyens qui préfèrent le privé sont spoliées parce que les cliniques vont fixer des tarifs n fois plus importants que celui fourni par la cnam. Les citoyen,ayant opte pour le secteur public sont soignés dans des circuits indignes car abandonnés par la cnam.Actuellement en période de covid,les secteurs hospitaliers pur ne sont pas dépassés Et de ce fait,le gouvernement n a pas demandé aux citoyens et quelque soit leur régime d affiliation ,d aller vers les cliniques. J ajouterai et tres honnêtement que toutes les unités de réanimation hospitalières sont meilleures que celles des cliniques
abc
Le seul point positif de notre supposée révolution ....
a posté le 16-11-2020 à 17:21
C'est qu'elle ait mis à nu et au grand jour, non seulement tous les corps de métiers : Justice (Avocats, Magistrats, ...), Politique (Ministres, Députés, ....), Santé (Médecins, Cliniques, hôpitaux, ... ), Enseignement (Enseignants et établissements, privés et publics), Fonction publique (Fonctionnaires, auxiliaires, ...), .. mais également les individus.
Nous n'avons que nos yeux pour regarder et pour pleurer.
Et encore s'ils ne vont pas nous les grever pour nous en empêcher (de voir et même de pleurer).
Hram
Des proies faciles
a posté le 16-11-2020 à 16:24
Les cliniques traitent les malades et leurs familles comme les hyènes mangent des proies. Chacun prend un morceau. Une fois le malade désossé ils le lâchent. Voila la vérité.
Mr Zakhama croule sous les dettes, la clinique est invendable et il veut que l'état paye ses dettes. Il a réussi avant avec Ben Ali. Son argent est dans les paradis fiscaux, peut-être que le ministère des finances pourrait jeter un coup d'?il sur ses comptes. Il y a beaucoup à dire.
En tout cas l'UTICA doit arrêter de le laisser parler en son nom.
Alya
Mauvaise communication du gouvernement
a posté le 16-11-2020 à 15:43
A l ere de Benali,nous avions la langue de bois,actuellement le gouvernement a l langue de bois. Il n a qu a nous dire directement que nous ,citoyens avons des obligations.Nous devons appliquer les mesures prophylactiques, nous devons respecter le confinement lorsque nous sommes covid+Et NOUS NE DEVONS PAS SE PRECIPITER SUR LES CLINIQUES PRIVEES. L ETAT DISPOSE ENCORE DE SECTEURS COVID+POUR LE CONFINEMENT SIMPLE,POUR LES HOSPITALISTIONS POUR LA REANIMATION
Exemplaire
cas à étudier
a posté le 16-11-2020 à 15:34
Allah Yarhamha mais l'association des magistrats doit utiliser ce cas pour changer les habitudes prises par les cliniques. Je pense que ainsi cette juge pourra continuer à rendre service à tous les citoyens tunisiens, elle ne sera pas morte pour rien.
Les cliniques surfacturent tout, elles abusent des analyses de laboratoires, des radios et des scanners, le médecin facture tous les jours une visite, le malade est suivi par 7 ou 8 médecins, chacun donne à l'autre un peu. Voilà la vérité.
QQ
@ Alya
a posté le 16-11-2020 à 15:29
Quand vous dites que "CE NE SONT PAS LES CLINIQUES QUI COURENT DERRIERE LE TUNISIEN MAIS LE TUNISIEN QUI COURT DERRIERE LES CLINIQUES" c'est du n'importe quoi! Sauf votre respect cela s'appelle justifier l'injustifiable et à partir de là celui qui justifie l'injustifiable, finit par défendre l'indéfendable ! Et le cas de cette clinique et tant d'autres est indéfendable. Je ne vous souhaite pas d'avoir recours aux services de certaines cliniques qui ont pignon sur rue et où c'est tellement sale, où ça sent mauvais et où les prestations sont très en deçà du minimum requis, et malgré ça en sortant vous passez des mois à rembourser le prêt que vous avez effectué pour payer votre facture! SLTS.
Vision
Le dernier des derniers
a posté le 16-11-2020 à 15:26
Il est en soi significatif que ça soit ce type qui défendent les cliniques privées.
Mr Zakhama devrait avoir un redressement fiscal de plusieurs milliards; toute sa fortune est bâtie sur son soutien à Ben Ali et sa servitude au Pr Gueddiche. La révolution n'a pas permis de demander des comptes à ce genre de personne. C'est une des causes de colère du peuple qui se sent floué.
Les cliniques privées ont ruiné des familles entières, elles les ont jetées dans la pauvreté. Les chèques de 30 000 dinars à l'entrée, les factures de 100 000 dinars, tous les jours on entend que ce genre de propos. Les propriétaires de cliniques privées ont eu une attitude inacceptable durant l'épidémie.
Avant ils ont ruiné les libyens, ils leur ont présenté " ou 4 fois la même facture. Ce même Zakhama réclame des milliards aux libyens alors qu'ils ont déjà payé mais il veut encore. Il roule en porsche lui et ses enfants, il habite un palais, il a des biens à l'étranger...
Il faut agir rapidement et leur demander des comptes.
QQ
MENTEUR UN JOUR, MENTEUR TOUJOURS!
a posté le 16-11-2020 à 15:20
Ce MOSSIEUR, pue le mensonge! Les malades pour lui ne sont que des billets de banque en perspective. Il ment quand il raconte cette histoire: « L'époux de la malade, constatant que l'état de santé de sa défunte épouse se détériorait après une première hospitalisation, a décidé de l'emmener à l'hôpital de Nabeul. Il n'était pas satisfait de sa prise en charge là-bas alors il a décidé de la faire admettre dans une clinique privée. La clinique a demandé une avance de 5 000dt et un chèque de garantie mais entretemps la malade était prise en charge en salle de déchocage, la clinique n'a pas refusé de l'admettre et l'a prise en charge en urgence » a indiqué M. Zakhama. "Les factures en réanimation peuvent atteindre les 90 000dt car nous ne regardons pas à la dépense quand il s'agit de sauver des vies" MENSONGES: d'une part il n'a pas le droit d'exiger un chèque de garantie, la déontologie et la loi l'obligent à admettre les malades et les prendre en charge aussitôt arrivés à la clinique et ce n'est qu'après qu'on parle d'argent, mais ce MOSSIEUR il n'en a cure! D'autre part facturer 5000d pour deux jours c'est du vol manifeste et la justice doit se pencher sur ces prestations ! Ce MOSSIEUR prend l'exemple sur l'Europe? NON, NON, ET NON ça ne coûte pas 3000euros la journée et quand bien même on n'exige pas de chèque de garantie, on est pris aussitôt en charge et après on paye! J'invite tout le monde à réécouter les déclarations de l'amie de la défunte ainsi que celle de son mari sur Shems fm ce matin, rubrique" la mission" et vous vous rendrez compte par vous même que ce MOSSIEUR MENT! Alors on lui dit TA GUEULE!!!!
Fehri
@abir
a posté le 16-11-2020 à 14:45
On n'a pas de premier ministre. On a un chef de gouvernement. En Tunisie on a 3 présidents: chef de gouvernement, président de la république et président de l'ARP,
Badran
Non au Hold up sur les cliniques privées!
a posté le 16-11-2020 à 13:41
La responsabilité de manque de lits de réanimation in comble le Gouvernement et le Gouvernement seul! Au lieu de doter certains fonctionnaires et certains élus comme les Maires et les secrétaires communaux chacun d'un véhicule de 160.000d, Avec cet argent l'Etat aurait pu équiper les hôpitaux de 1.200 ( si achetés en Chine ) lits de réanimation.
Pourriez vous me dire qu'est ce qu'un secrétaire communal ( ketib beledia ) qui ne bouge pas de son bureau, qu'est ce qu'il a besoin d'un véhicule? C'est de la corruption pour faire plaisir à certains concessionnaires d'autos me semble t il.
Les cliniques privées ont un lourd investissement derrière et ne sont nullement responsables. L'Etat tunisien veut se soustraire à ses responsabilités en montrant du doigt les cliniques privées, c'est honteux!
Lamine
Réponse à tunisien 30% pour la clinique
a posté le 16-11-2020 à 13:33
Déjà 30% en période de pandémie est Indécent, puis , je ne crois en ses 30% plutôt du 50%.ce monsieur doit bien se réjouir de l ouverture des frontières avec la Libye
Meskina Bladna
Petit x
Correction: les médecins et agents de la santé du secteur public sont...
a posté le 16-11-2020 à 12:41
"Miséricordieux" et non "mesirecordieux".
Alya
Donc reponse a ABIR et a TUNISiEN
a posté le 16-11-2020 à 12:39
L etat tunisien la cnam n ont rien à faire dans cette histoire. L etat propose des structures adéquates public et l argentt de la cnam devrait plutôt financer l hopital. ZAKHAMA QUI NE PARLE PLUS COMME PRATICIEN MAIS COMME CHEF D ENTREPRISE VOUS A DIT LA VERITE . CE NE SONT PAS LES CLINIQUES QUI COURENT DERRIERE LE TUNISIEN MAIS LE TUNISIEN QUI COURT DERRIERE LES CLINIQUES
lamine
petit, très petit boutiquier
a posté le 16-11-2020 à 12:32
une clinique de Kasserine a donné l'exemple et n'a pas attendu une décision gouvernementale. Plus que cela,vous répondez en comptable . Vos marges et vos frais d'exploitation parlez en au virus qui a mis notre pays à genoux !
Par ailleurs, nous n'avons pas vu sauf erreur, un seul don des cliniques privées au 18/18.
alya
Merci petit x
a posté le 16-11-2020 à 12:30
Vous êtes le seul qui ait compris ce qui se passe Le premier ministre n a pas sollicité les cliniques pour la prise en charge des covid+ le nombre de patients hospitalisés et en réanimation est stable et pour l instant les unités hospitalières ne sont pas saturées. Je reprocherai juste à l etat de ne pas le dire!!!En effet il s en suit une course des patients vers le secteur privé. Dans ces cliniques,les indications d hospitalisation sont très larges les patients paient 2000dt/jour pour des soins conventionnels ponctue d un peu d OXYGENE. J ajouterai que les médecins qui travaillent dans ces cliniques font un travail impeccable sont honnêtement payés et ne sont pas complice de cette corruption
tunisien
Pourquoi 30% en cette période?
a posté le 16-11-2020 à 11:43
C'est dommage ...Les cliniques s'accrochent à pratiquer les règles mêmes de tarification ajustées par une marge de 30% en période de pandémie!!!
L'épidémie n'épargne personne et les mortels dans leurs foyers sont plus plus nombreux de ceux des les hôpitaux et ce monsieur nous parle d'une marge de 30% pratiquée sur une population appauvrie par les circonstances désastreuses de la pandémie!!! e7chmou 3ala Rwa7kom...vous tapez sur des logiques de rendements même en temps de catastrophes !! C'est dommage que cette logique de cupidité nous triomphe de jour en jour!!
Abir
Le premier responsable est le premier ministre
a posté le 16-11-2020 à 11:01
Le premier ministre Mechichi a promis, que les malades de Covid-19, et s'ils ne trouvent pas des places dans les hôpitaux publiques, ils seront soignés dans des cliniques privés sur la charge de l'Etat,où elle est cette promesse ?! Donc le premier ministre est responsable de la mort de cette juges et les cas pareils futurs
Petit x
Les cliniques sont plutôt champions dans les arnaques.
a posté le 16-11-2020 à 10:49
Oui c'est ça, vous êtes les champions de la compréhension des coûts.
La preuve en est les frais d'oxygène facturés par les cliniques 6 fois le coût d'achat auprès des industriels; chose qui a été démontré (a+b) par Hamza Belloumi dans "les quatre vérités " !!

La vraie vérité c'est que vos supposées institutions de soins privées ressemblent a des "hôtels mouroirs" de 5 étoiles de luxe plutôt qu'autres choses.

Aucune confiance en vous, allez demander aux familles des patients qui sont passés par vos cliniques et vous allez voir le nombre d'arnaques qu'elles ont subi pour des services médiocres à l'arrivée sans qu'elles sauvent dans beaucoup de cas la vie de leurs proches.

Les hôpitaux publics et les médecins et agents de soins qui y travaillent, quoiqu'on dise, sont plus professionnels et mesirecordieux que les marchands de la santé du secteur privé.
retraité
les cliniques privés exigent une avance et un chèque de garantie
a posté le 16-11-2020 à 10:11
Monsieur ne racontez pas des contre vérités vous exigez depuis longtemps une avance et un chèque de garantie avant toute admission même si le client dans une situation grave il a fallu la patiente de Nabeul qui n'est pas une malade lambda elle est juge fonctionnaire de l'?tat et son mari est bien introduit pour la faire admettre gratuitement dans l'hôpital militaire c'est ridule de comparer vos tarifs aux tarifs en France car on n'a pas même les niveaux de vie et les salaires et revenus prenez l'exemple de la clinique privée de Saint Denis qui a réservé hier de son initiative un pavillon pour les malades en réanimation envoyés par les hôpitaux publics de la ville, une fois vous exigez des tarifs de 3000 dinars par jour une autrefois un bon de commande de la CNAM et aujourd'hui vous dites que vous n'avez reçu une demande du gouvernement mais je ne vous blâme pas c'est la faute de nos gouvernants qui n'ont pas réquisitionné une partie de réanimation des cliniques privées car le pays est en guerre contre cet énnemi invisible et pendant la guerre tous les moyens sont réquisitionnés par les autorités ce qui se passe partout dans le monde mais nos gouvernants pour des raisons inconnues ne l'ont pas fait soyez contents nos gouvernants ont ouverts les frontières avec la Libye et vous allez avoir une clientèle nombreuse qui vont se soigner dans vos cliniques au détriment des tunisiens avec des tarifs non homologués ou alignés sur les tarifs la santé publique .