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Boubaker Zakhama : Le système sanitaire ne sert pas les intérêts des Tunisiens !
16/09/2021 | 09:26
3 min
Boubaker Zakhama : Le système sanitaire ne sert pas les intérêts des Tunisiens !

 

Le président de la Chambre syndicale nationale des Cliniques privées relevant de l'UTICA, Boubaker Zakhama, a déclaré que les cliniques privées subissent un harcèlement depuis le début de la pandémie en Tunisie.

Invité par la radio Express FM, le 16 septembre 2021, Boubaker Zakhama a expliqué que ceci résulte de la situation dans laquelle se trouve le système sanitaire tunisien. « Celles-ci ne servent pas les intérêts du citoyen. De plus, la Tunisie ne s’était pas préparée à faire face à une pandémie… Notre système d’assurance maladie ne couvre pas l’ensemble des besoins. La défaillance de la Caisse Nationale d'Assurance-Maladie (CNAM) pousse le citoyen à se faire soigner dans les établissements privés et sur son propre compte », a-t-il poursuivi.

 

Boubaker Zakhama a rappelé que, dans le cadre de la lutte contre la pandémie, les cliniques privées ont mis en place un circuit Covid-19, en plus de l’acquisition d’équipements de pointe malgré la crise économique, ceci afin de garantir un service de qualité.

« Nous avons réussi à accomplir cet objectif tout en maintenant une collaboration continue avec le ministère de la Santé et une application stricte du protocole sanitaire », a-t-il affirmé.  

Par la suite, Boubaker Zakhama a estimé que la situation épidémique s'est largement améliorée. « Il n’y a presque plus de malades atteints du Coronavirus dans les cliniques privées », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Pour ce qui est de la collaboration tuniso-libyenne dans le domaine médical, le président de la chambre syndicale a précisé que, contrairement à ce qui a été relayé par certains médias, il n’y a pas eu d’arrêt de transfert de patients libyens en Tunisie. Il a, également, rappelé que l’envoi de patients pris en charge par la Libye en Tunisie avait été suspendu depuis plusieurs années. Ceci a été décidé en raison du non-règlement de la dette libyenne auprès des cliniques privées.

« Nous acceptons les patients pris en charge par les établissements libyens du secteur privé. D’autres patients pris en charge par l’Etat libyen, qui reçoivent des soins dans d’autres pays tels que la Turquie, viennent en Tunisie car ils ne sont pas satisfaits par la qualité du service dans ces destinations », a-t-il ajouté.

 

Revenant sur la question de la dette libyenne, Boubaker Zakhama a rappelé que celle-ci avait été cumulée depuis la révolution libyenne de 2011. « De plus, nous avons pris en charge plusieurs blessés de la révolution durant deux mois… La dette comporte celle prise en charge par le consulat, par l’ambassade et par le ministère de la Santé libyen… Ils ont contracté des dettes auprès de plusieurs établissements… Ils n’ont pas pris en compte les efforts et les sacrifices des cliniques privées… La dette totale dépasse les 270 millions de dinars… Cette dette a été incluse dans les déclarations fiscales des cliniques privées et a été assujettie aux impôts », a-t-il affirmé.

 

Boubaker Zakhama a expliqué que les cliniques privées suivent de près le dossier de la dette libyenne. Il a valorisé le signalement de cette problématique par le président de la République lors de son entretien avec le chef du gouvernement libyen à l’occasion de la rencontre du 9 septembre 2021.

Il a, également, nié les allégations de surfacturation de la part des cliniques privées. « Les factures des dossiers concernés ont été vérifiées à trois reprises. Il s’agit d’une parade pour échapper au paiement de la dette ! Les autorités libyennes nous ont insultées en affirmant qu’elles allaient opérer une réduction de 50% sur cette dette ! », s’est-il exclamé.

En plus de cette dette libyenne, la CNAM n’est plus capable de rembourser les cliniques privées. Les caisses sociales doivent près de 6.000 milliard à la CNAM. Cette somme englobe des fonds de remboursement des cliniques privées… Celles-ci se trouvent dans une situation critique et personne n’en est conscient, a ajouté M. Zakhama.

 

S.G

16/09/2021 | 09:26
3 min
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Commentaires
Yassine Manai
EXCELLENCE, LA TUNISIE VOUS AIME
a posté le 17-09-2021 à 15:00
A l'attention de Monsieur le président K S, bientôt le démarrage d'une Nouvelle Génération de Femmes et Hommes d'Affaires pour vous soutenir. Nous voulons également assurer votre excellence de notre présence assidue à vos cotés dans les lourdes taches que vous assumez et la noble missions dont vous a chargé la Jeunesse Tunisienne.

Yassine Manai
AB
dette lybienne
a posté le 16-09-2021 à 12:59
Oui, la dette doit être remboursé, les lybiens croient que nous sommes une vache à lait.
Zarathustra
L'habitus d'après Bourdieu
a posté le 16-09-2021 à 11:14
l'habitus de Mr. Boubaker Zakhama m'est vraiment étrange (voir la photo), nous ne sommes pas nés du même coté de la société...

L'habitus d'après Bourdieu --> "l'habitus désigne un système de préférences, un style de vie particulier à chacun. Il ne relève pas d'un automatisme mais d'une prédisposition à agir qui influence les pratiques des individus au quotidien : leur manière de se vêtir, de parler, de percevoir. Ces prédispositions sont intériorisées inconsciemment durant la phase de socialisation, pendant laquelle l'individu s'adapte et s'intègre à un environnement social. Durant cette période, l'individu est alors conditionné d'une façon invisible et se construit une manière d'être et d'agir face au monde et sur le monde."

--> Culture générale, à lire: https://partageonsleco.com/2019/11/06/lhabitus-pierre-bourdieu-fiche-concept/
Houcine
La santé, enjeu financier.
a posté le 16-09-2021 à 10:49
Se soigner en Tunisie, c'est souvent se laisser mal soigner. Ou alors, payer des montants faramineux au privé qui s'enrichit au détriment de l'intérêt premier et général, la santé publique.
Par ailleurs, chacun connaît les pratiques locales en matière d'exercice privé au sein des hôpitaux et infrastructures sanitaires publics.
Des médecins fonctionnaires exigent du patient des sommes en sus et à côté de leurs émoluments réguliers.
La santé est malade du fric.
Et, notre homme vient pleurnicher.
Il y a un devoir de solidarité à l'égard des citoyens quand on prétend en être un.
Oui, les cliniques à fric pour soigner les étrangers friqués. Cela est dans leur nature, vsi je puis dire.
Mais, il serait naturel aussi, que vous contribuiez à un effort national.
Ceux qui sont à plaindre sont les petites gens qui meurent faute d'avoir reçu les soins adéquats.
Il faudrait demander à nos grands islamistes, toujours Dieu à la bouche, si ce dieu reconnaît ces pratiques.
C'est vrai que, eux aussi, se font soigner dans les cliniques privées.
Cet exemple dit tout sur une certaine philosophie de la vie, de la justice, du droit et montre jusqu'où le mensonge est devenu roi.
l'autre
Clinique privée est égale MAFIA au sud de la Tunisie
a posté le 16-09-2021 à 10:25
Monsieur Zakhama, les médecins des cliniques privées sont devenus des mafieux. ce qui l'intéresse c'est surtout récupérer l'argent et non l'efficacité et la qualité des soins. Vous pouvez vous rendre compte de ces dérives par l'analyse rapide de l'augmentation des coûts des soins et par le prescription des analyses qui ne sont pas justifiables. En effet, dès qu'un malade se présente à ces cliniques car pas des médecins dans les hôpitaux publiques, on commence par lui prescrire une liste longue comme un journal des différents analyses qui sont unitules et n'ont aucun rapport avec la maladie du patient: es scanners alors que des simples radios ou écographie est suffisant, IRM, ..... Les cliniques privées au sud de la Tunsie sont devenues des centres de collecte d'argent sans soins adéquats et concordant par rapport à la réalité de la maladie. Les médecins de ces cliniques sont devenus des arnaqueurs puisque dès un malade se présente à un hôpital , on fait tout pour l'obliger à aller à la clinique où ils travaillent.. C'est un système mafieux et honteux et en face des services publics vides et sans aucune compétences. Pauvre Tunisiens du sud, mais peut être aussi dans d'autres régions de la malheureuse Tunisie.
snot24
Les pauvres ?
a posté le 16-09-2021 à 10:15
Pour les médecins un client guérit c'est un client perdu .
Courage le médecin soigne mais c'est Dieu qui guérit
Nassim
défaillance créée et au profit du privé
a posté le 16-09-2021 à 10:00
La défaillance du système de santé est due en partie et au profit des cliniques privées. De même pour la dette libyenne et toutes la magouilled crapuleuses pratiquées pour voler certains malade en les rendant plus malade qu'à leur arrivée.