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Bochra Belhaj Hmida tacle le fonds de la zakat proposé par Ennahdha
28/09/2019 | 18:46
1 min
Bochra Belhaj Hmida tacle le fonds de la zakat proposé par Ennahdha

 

« La zakat (aumône institutionnelle islamique, Ndlr) est une obligation pour tout musulman qui sera jugé par Dieu. En tant que citoyens et citoyennes d’un Etat civil, nous payons des impôts. Par conséquent, la proposition d’Ennahdha est refusée », a écrit la députée Bochra Belhaj Hmida dans un post Facebook publié ce samedi 28 septembre 2019.

 

La présidente de la Colibe fait ici allusion au récent post du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, dans lequel il avait écrit que le gouvernement de la troïka avait proposé en 2012 de créer un fonds Zakat pour aider les pauvres. Il avait également appelé les Tunisiens à soutenir ce projet « pour contribuer à diminuer la souffrance des pauvres, améliorer leur situation et leur donner de l’espoir ».

E.B.A.

28/09/2019 | 18:46
1 min
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Commentaires (35)

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Noname
| 30-09-2019 20:05
Les frérots proposent un 2626 Halal!

Justinia
| 30-09-2019 18:47
Il n'y a rien à comprendre avec cette "zakatt".C'est pourtant le Mufti qui s'en occupe.Les choses ont -elles changé? Mr Ghannouchi veut faire de la concurrence à M. Karoui en proposant une cagnotte secrète et anticonstitutionnelle.
Certains dans ce forum font tout pour rabaisser les autres, insultes et bassesse.D'autres faisant semblant d'être ni arabophiles ni islamistes n'arrêtent pas de convertir les gens leur rappelant leur origine et leur religion en faisant allusion sans le nommer à l'article premier de la constitution bafoué par ceux là même.Laissez messieurs,vous ne l'emporterez pas à votre paradis. Ceux que vous essayez de convertir vous méprisent.

Citoyen tunisien
| 30-09-2019 17:35
Payer ses impôts est le seul moyen legal pour aider les pauvres, et no non les ressources religieuses

Monday
| 30-09-2019 16:49
En parlant ainsi, on dirait qu'elle se démarque des préceptes de l'Islam ;

Elle oublie quelque chose, c'est que "Allah sobhanou béch yhasséb" les deux à propos de l'obligation de payer "ézzakèt" : le musulman et le citoyen de l'Etat civil.

Et pour son propre gouverne, toute juriste qu'elle soit, il y'a une distinction entre" ezzakèt" et l'impôt civil comme elle dit.

"sobhana Allah, innama la ta3ma al abssar walakén ta3ma al kouloubou allati féssoudour"

MOMO
| 30-09-2019 16:48
La mafia italienne a commencé par être une organisation charitative. Mais avec l'importance de l'argent collecté elle a fait volte face pour devenir ce qu'elle est. L'histoire se répète.
A bon entendeur. Salut

DIEHK : Merci NB & BN
| 30-09-2019 13:59
Pour la 26 ème of French Alphabet...
Thank you so much for your cooperation.
I loved your z, it is beautiful and C for the uncultivated?

Justinia
| 30-09-2019 12:25
Le problème ici,n'est pas BBH."Ces bons musulmans" qui doutent de son islamité ne sont pas plus musulmans qu'elle.
Donc il s'agit ici de "zakatt" qui est un acte religieux musulman qui est contraire à un Etat civil inscrit dans la constitution.Mais que vaut la constitution pour certains...
A ceux qui évoquent le secours catholique je rappelle qu'il est fait pour secourir quant à la zakatt,elle est faite pour convertir les gens à la chariâ.

zamharir
| 30-09-2019 10:09
Je ne voudrais m'engager dans une vaine polémique, mais comme je crois que vous avez mal lu mon écrit, je voudrais porter votre attention sur le fait que dans le monde, la France est le seul état à la fois civil et officiellement laïc. Les autres, en Europe, dans les Amériques ou en Asie, sont des états civils à inspiration religieuse chrétienne, boudhiste ou autre. Un état laïc comme la France autorise les associations et fondations caritatives religieuses, type Secours catholique. Il y en a des juives et des boudhistes aussi. Rien n'interdit à l'état civil tunisien, comme le souligne bien à propos BBH, mais qui proclame en même temps officiellement son islamité, d'avoir recours à des associations caritatives religieuses, comme une Fondation de la zakat, en plus d'associations caritatives civiles, du type Secours populaire, comme Khalil Tounes, pour soutenir sa politique sociale et la lutte contre la pauvreté. Cela se fait aux Etats-Unis, dans les pays Scandinaves, en Allemagne etc., qui ne passent pas pour des pays particulièrement intégristes religieux. Mais, pour le comprendre, il faut juste répudier le dogmatisme stérile, source de tous les maux et de tous les drames et tragédies ' c'est ce qui le plus souvent fait mourir de rire -- et se coltiner avec le réel. Pour régler les problèmes agricoles complexes, avant de se vautrer dans des théories agricoles fumeuses, il faut apprendre d'abord à « tâter le cul des vaches », comme le conseillait le défunt président Jacques Chirac, lui qui a été le meilleur ministre de l'agriculture de son pays, selon ses contemporains.

mjr
| 30-09-2019 00:16
mais il doit rester dans la sphère privée de l"individu.
Pour combattre la pauvreté faire l'aumône est une solution simpliste. Il vaut mieux s'inspirer du proverbe chinois "Si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrit une fois. Si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira toute sa vie".
Le fonds Zakat risque d'être détourné comme le fut le 26 26 qui était hors des circuits de contrôle.
Dans plusieurs études par des organismes internationaux(BM,FAO,OCDE...) il apparaît que l'agriculture est un secteur clé pour la lutte contre la pauvreté en plus de la création d'emplois allant de l'ouvrier au chercheur en passant par l'ingénieur,le technicien professionnel et le technicien supérieur .
Ceci est d"autant plus vrai que les possibilités d'emploi dans l'industrie et les services risquent d'être de plus en plus difficiles car notre pays n'est pas un pays industriel.

Forza
| 29-09-2019 21:54
C'était une faute de casser 26-26 avant d'avoir d'autres solutions. Il y'a eu ici et là de la corruption mais les fonds de 26-26 ont vraiment aidé beaucoup de zones d'ombre. Il faut être objectif. L'association Basma elle aussi a fait un bon travail pour les handicapes. Le problème c'est de détruire tout et puis de chercher à construire de nouveau avec perte de temps.