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Bochra Bel Hadj Hamida : Belhassen a voulu s'attirer la sympathie de l'opinion mais ça n'a pas fonctionné
10/01/2017 | 11:59
2 min
Bochra Bel Hadj Hamida : Belhassen a voulu s'attirer la sympathie de l'opinion mais ça n'a pas fonctionné

L’avocate et député, Bochra Bel Hadj Hamida, s’est exprimée ce mardi 10 janvier 2017, dans la matinale d’Express FM présentée par Wassim Ben Larbi, pour décrypter l’intervention, hier dans la soirée, du beau frère de l’ancien président, Belhassen Trabelsi.

« Pour moi, ce monsieur, en dépit de son intervention, n’a rien dit ! Il est paru clair, hier soir, que cette personne ne reconnait pas les crimes qu’elle a commis, avec ses proches » a relevé Mme Bel Hadj Hamida.

L’avocate a souligné par ailleurs que la force de cette « mafia » est qu’elle agissait avec une certaine couverture légale.

 

« Dans son intervention, l’individu met en doute l’indépendance de la justice. Et ceci est une leçon ! Car la justice n’est vraiment pas indépendante, je cite à titre d’exemple les procès de Mohamed Mzali et de Driss Guiga qui n’étaient pas équitables. Ceci dit, lorsqu’ils étaient au pouvoir, tous ces individus, BelhassenTrabelsi le premier, ont voulu contrôler la justice et au moment de leur procès ils n’ont, à leur tour, pas eu de procès équitables ».

A un certain moment de son intervention, Bochra Bel Hadj Hamida a adressé un message personnel à Belhassen Trabelsi disant : « Je dis donc à cet individu : lorsque vous étiez au pouvoir vous profitiez d’une justice à votre mesure mais là ce n’est plus le cas. Il ne faut donc, pas se lamenter ! Revenez et passez devant la justice et nous verrons si vous aurez un procès équitable, mais ne clamez pas votre innocence depuis l’étranger. Reconnaissez les torts causés et vous aurez un procès équitable ! ». Elle a dit ensuite : « Pour résumer, ou bien ces gens-là, ne se rendent pas compte de leurs erreurs ou bien ils nous prennent pour des idiots. S’ils veulent être utiles, qu’ils nous permettent de défaire le vieux système corrompu qui fait aujourd’hui partie du nouveau système démocratique. Je souligne néanmoins ici, que la société tunisienne a changé et que cette bataille va être gagnée tôt ou tard ! ».

 

« Je pense que le but de son intervention d’hier est qu’il a voulu s’attirer de la sympathie mais je crois que ça a eu l’effet contraire. Il a voulu se faire passer pour un futur prisonnier politique mais ce n’est passé aux yeux de l’opinion car la comparaison n’est pas du tout adéquate » a-t-elle conclu.

 

S.A

10/01/2017 | 11:59
2 min
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Commentaires (17)

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Lefghoun
| 11-01-2017 12:04
cette dame dit vrai, que ce pouri de belahssen va au diable ou en enfer

G&G
| 10-01-2017 20:10
Vos propos sont aussi faux que votre sourire devoilant une prothèse dentaire de mauvais goût
G&G
RCDiste et fier

Tunisienne
| 10-01-2017 19:14


Est-ce pour remettre une couche de «révolutionnarité» sur son masque d'opportunisme ?


Quant à Madame BBH, je ne sais pas si ses propos étaient censés glorifier ou piquer au vif la Justice, mais l'effet est très équivoque !



Elsa ben Amor
| 10-01-2017 18:50
C'est une femme vide et très superficielle doublée de peureuse et populiste . Ses dires n'ont aucune valeur . Son principe est se mettre toujours du coté du plus fort .Elle est nulle de chez les nuls . Elle ferait mieux de réfléchir plus et rigoler moins.

kameleon78
| 10-01-2017 17:42
Cette histoire de Belhassen Trabelsi est une opération de diversion pour faire oublier les déboires de la Nahda avec l'affaire Frikha, ne soyons pas dupes.

Mansour Lahyani
| 10-01-2017 16:54
S'attirer la sympathie de l'opinion ?!!! Alors, "Belhassen" n'a pas fini de ramer...

IBN KHALDOUN
| 10-01-2017 16:40
Mme je suis obligé de de vous rappelez que la justice n'a jamais coupé le cordon ombilicale avec le pouvoir en place ni avec BOURGUIBA, ni avec BEN ALI encore moins avec la troïka et vous même aujourd'hui. Vous faites parti du sérail des politiciens spécialisés dans le paraitre et les phrases creuses et insignifiantes. Quand la parenthèse du passé s'ouvre vous vous mettez tous au garde a vue pour condamner ces pages noires de l'histoire contemporaine du pays. Et c'est normal, mais là où j'aurais bien voulu vous entendre vous prononcer avec la même fougue et avec autant d'énergie quand RCHID GHANNOUCHI se mêle et s'immisce dans des affaires de justice en cours( el ouafi, le juge d'instruction des assassinats politiques, de la mort du feu JILANI DABOUSSI, l'affaire du journaliste LOTFI EL AMARI récemment, du mandat catastrophique de BHIRI. Dans tous ces domaines comme tant d'autres le pouvoir en place(L'islam politique) vous a réduit en paillasson de bureau de service.

déja-vu
| 10-01-2017 16:03
Les numéros de télèphone échangés entre va-nu-pieds étaient ceux des Trabelsi, désignés comme "mafia", le mot en étoiles, pour regler leurs problèmes avec la douane....
et non pas ceux de Mme Bochra, bien évidemment.
Désolé pour ce manque de précision.

Pan
| 10-01-2017 15:48
Mille excuses à toutes les femmes tunisiennes, les femmes dans les villes et les femmes dans les campagnes, les femmes qui travaillent et les femmes qui ne travaillent pas, les femmes qui luttent par la pensée et les femmes qui luttent par la sueur, les femmes soumises et les femmes insoumises dans ce Bled.
En revanche, je n'aime pas cette femme, elle me donne la nausée, à elle seule, elle représente la corruption et les voltefaces. Et surtout, son sourire qui me donne envie de vomir. Cette femme la veille du 14 juillet, elle était l'invité de Sami Fehri sur Tounis 7, elle était avec Monsieur Trifi, lui aussi me donne envie de vomir ; cette dame était pour un changement guidé par Ben Ali.

Rationnel
| 10-01-2017 14:59
Mme Bel Hadj Hamida admet que "...la justice n'est vraiment pas indépendante", "...les procès de Mohamed Mzali et de Driss Guiga n'étaient pas équitables", "lorsque vous étiez au pouvoir vous profitiez d'une justice à votre mesure". Rien n'a changé. Avant 2011 la justice était au service de Ben Ali et sa famille, maintenant elle au service d'Ennahdha et son agenda. Ben Ali au moins voulait du bien pour la Tunisie, il s'est enrichi mais n'a pas endommager la souveraineté du pays. Ennahdha ne reconnaît pas la Tunisie mais son objectif final est la Umma et le Khalifat. Les etats nationaux ne sont qu'un obstacle entravant le rétablissement du Khalifat.

Au mois avant 2011, les excès de la justice pouvait être modérés par le pouvoir exécutif, maintenant les juges sont libres de servir leur maîtres sans modération. La Justice doit être au service du peuple et soumise a la volonté du peuple. Si le peuple décidait du mandat des juges par vote on pourra modérer ce pouvoir absolu, c'est le cas dans plusieurs pays.