
L’avocate et député, Bochra Bel Hadj Hamida, s’est exprimée ce mardi 10 janvier 2017, dans la matinale d’Express FM présentée par Wassim Ben Larbi, pour décrypter l’intervention, hier dans la soirée, du beau frère de l’ancien président, Belhassen Trabelsi.
« Pour moi, ce monsieur, en dépit de son intervention, n’a rien dit ! Il est paru clair, hier soir, que cette personne ne reconnait pas les crimes qu’elle a commis, avec ses proches » a relevé Mme Bel Hadj Hamida.
L’avocate a souligné par ailleurs que la force de cette « mafia » est qu’elle agissait avec une certaine couverture légale.
« Dans son intervention, l’individu met en doute l’indépendance de la justice. Et ceci est une leçon ! Car la justice n’est vraiment pas indépendante, je cite à titre d’exemple les procès de Mohamed Mzali et de Driss Guiga qui n’étaient pas équitables. Ceci dit, lorsqu’ils étaient au pouvoir, tous ces individus, BelhassenTrabelsi le premier, ont voulu contrôler la justice et au moment de leur procès ils n’ont, à leur tour, pas eu de procès équitables ».
A un certain moment de son intervention, Bochra Bel Hadj Hamida a adressé un message personnel à Belhassen Trabelsi disant : « Je dis donc à cet individu : lorsque vous étiez au pouvoir vous profitiez d’une justice à votre mesure mais là ce n’est plus le cas. Il ne faut donc, pas se lamenter ! Revenez et passez devant la justice et nous verrons si vous aurez un procès équitable, mais ne clamez pas votre innocence depuis l’étranger. Reconnaissez les torts causés et vous aurez un procès équitable ! ». Elle a dit ensuite : « Pour résumer, ou bien ces gens-là, ne se rendent pas compte de leurs erreurs ou bien ils nous prennent pour des idiots. S’ils veulent être utiles, qu’ils nous permettent de défaire le vieux système corrompu qui fait aujourd’hui partie du nouveau système démocratique. Je souligne néanmoins ici, que la société tunisienne a changé et que cette bataille va être gagnée tôt ou tard ! ».
« Je pense que le but de son intervention d’hier est qu’il a voulu s’attirer de la sympathie mais je crois que ça a eu l’effet contraire. Il a voulu se faire passer pour un futur prisonnier politique mais ce n’est passé aux yeux de l’opinion car la comparaison n’est pas du tout adéquate » a-t-elle conclu.
S.A
Commentaires (17)
CommenterTout a fait d'accord
La mauvaise monnaie chasse la bonne
G&G
RCDiste et fier
Pourquoi tout le monde s'est-il cru obligé de parler de Belhassen Trabelsi aujourd'hui ?
Est-ce pour remettre une couche de «révolutionnarité» sur son masque d'opportunisme ?
Quant à Madame BBH, je ne sais pas si ses propos étaient censés glorifier ou piquer au vif la Justice, mais l'effet est très équivoque !
Bete et superficielle
Diversion
Peine perdue, mon brave...
OSEZ PARTLER AVEC COURAGE EN TOUTE CIRCONSTANCE
@BN
et non pas ceux de Mme Bochra, bien évidemment.
Désolé pour ce manque de précision.
la nausée
En revanche, je n'aime pas cette femme, elle me donne la nausée, à elle seule, elle représente la corruption et les voltefaces. Et surtout, son sourire qui me donne envie de vomir. Cette femme la veille du 14 juillet, elle était l'invité de Sami Fehri sur Tounis 7, elle était avec Monsieur Trifi, lui aussi me donne envie de vomir ; cette dame était pour un changement guidé par Ben Ali.
La Justice : le maillon le plus faible
Au mois avant 2011, les excès de la justice pouvait être modérés par le pouvoir exécutif, maintenant les juges sont libres de servir leur maîtres sans modération. La Justice doit être au service du peuple et soumise a la volonté du peuple. Si le peuple décidait du mandat des juges par vote on pourra modérer ce pouvoir absolu, c'est le cas dans plusieurs pays.