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Belhadj : qu’est-ce qui empêche le gouvernement de déposer un nouveau programme au FMI ?
29/09/2023 | 15:27
3 min
Belhadj : qu’est-ce qui empêche le gouvernement de déposer un nouveau programme au FMI ?

 

Le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj, a commenté, vendredi 29 septembre 2023, les récentes déclarations du ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar en Russie sur la poursuite du dialogue avec le Fonds monétaire international (FMI)

En effet, M. Ammar, avait indiqué, jeudi 28 septembre 2023, que la Tunisie n’a pas rompu la communication avec le FMI.

« Nous maintenons ouverte la porte du dialogue, mais nous avons dit que nous avons des lignes rouges à l’intérieur desquelles nous sommes tout à fait prêts à discuter. Il s’agit de la stabilité du pays et de la situation des classes les plus fragiles », a-t-il précisé.

Et d’ajouter : « Nous savons que cette affaire comporte une part politique importante et nous affirmons que cela n’est pas l’objectif et que le rôle du FMI est de sauver les pays qui traversent des périodes difficiles ».

 

 

L’économiste a ainsi souligné, au micro de Faiza Arfaoui lors d’un passage dans l’émission 90 minutes sur radio IFM, que « le programme proposé au FMI est celui du gouvernement, certes celui de Najla Bouden, mais ce gouvernement est le prolongement de son prédécesseur ». Ainsi, pour lui, parler de conditions et de pressions tacites de la part du FMI, n’est pas logique.

Et de s’interroger : « Qu’est-ce qui empêche l’actuel gouvernement de déposer un nouveau projet, avec une nouvelle vision ? ».

 

Belhadj a affirmé : « Si le gouvernement a décidé de négocier avec l’institution financière, cela ne se fera pas sur la base de l’accord préliminaire, qui a été fait suivant un programme et certaines données, qui ne sont plus d’actualité. Ainsi, si c’est le cas, il faudra entamer de nouvelles négociations sur de nouvelles bases, en mettant à jour son programme présenté et les nouvelles données ».

Et d’ajouter : « Le FMI demande aux pays désirant de souscrire à un prêt de lui soumettre un programme, permettant de revenir vers des niveaux de déficit budgétaires et d’endettement acceptables et de leur éviter de nouvelles crises dans le futur : concrètement, ils devront être capables de rembourser ces dettes envers l'institution et les autres bailleurs de fonds ».

Il est évident pour lui que « le prochain pas devra se faire par la partie tunisienne et que si cette dernière a des objections par rapport au projet présenté, elle devra revoir son programme et en présenter un nouveau, afin d’entamer de nouvelles négociations techniques dans le but d’avancer ».

Aram Belhadj a indiqué, en réponse à une interrogation de l’animatrice, que trois points essentiels sont abordés lors des négociations de tous les pays avec le FMI : la masse salariale, les entreprises publiques et la compensation.

Or, et toujours selon lui, la Tunisie a dépassé le conflit lié à la masse salariale et celui relatif aux entreprises publiques. Seule problématique qui demeure, celle de la compensation.

Ainsi, il pense que s’il y a un nouveau projet où des négociations seront entamées sur ce dernier point, et que le gouvernement tunisien parvient à convaincre l’institution financière internationale, un accord pourrait être conclu entre les deux parties. Dans le cas contraire, le maintien du statu quo, en évoquant des conditions et des pressions inacceptables, ne va pas faire évoluer les choses.

« Nos besoins en endettement extérieur pour 2023 pour financer le budget de l’État en devises sont de l’ordre de quinze milliards de dinars. S’il y a des alternatives au FMI permettant de mobiliser cette somme, tant mieux », a-t-il précisé. Et de rappeler que le ministre de l’Économie avait avoué, dans le passé, qu’il n’y avait pas d’alternative au FMI, vu l’importance de nos besoins et la nécessité de passer par cette institution financière.

 

I.N.

29/09/2023 | 15:27
3 min
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Commentaires
Hassine
D'autres chats à foulletes
a posté le 30-09-2023 à 10:27
En plus du manque de papiers et de chemises craft
Smokin'Joe
Quel expert
a posté le 29-09-2023 à 18:43
Vraiment ces experts nous font perdre la tete, a quoi sert d'investir des efforts pour un nouveau programme FMI sachant que ce sont les USA qui decident des approbations des prets sans regarder le fond du dossier
veritas
il est naïf ou bien il fait semblant'?'
a posté le 29-09-2023 à 16:24
les conditions du FMI sont les suivantes :normalisation et complicité extrême de la Tunisie pour envahir l'Algérie à fin de la détruire comme ça été le cas avec la Libye '?'2 conditions à ne pas satisfaire à jamais'?'tout ce qui se dit concernant la suppression des subventions et tout le reste c'est du cirque ce n'est qu'un enfumage'?'si dés demain la Tunisie accepte de normaliser et de trahir l'Algérie elle aura 500 crédits du FMI au lieu des 325 crédits alloués avec les criminels islamistes'?'sur ces 500 crédits il y'aura 450 en rétro commissions et en pot de vin pour les sénateurs et toute la bande '?'sur les 325 crédits collés sur le dos de la Tunisie il y'a au moins 250 crédits qui ont atterri quelques parts et le pauvre peuple tunisien paye la facture de 10 ans de manigances islamistes avec leur paires qui les ont intronisés'?'la publicité le dit bien ça se passe comme ça chez (les)Mc do .