
Avant même qu’il ne lui parvienne, le président de la République Béji Caïd Essebsi entend se préparer sérieusement et se renseigner sur la constitutionnalité du nouveau code électoral voté le 18 juin, mais aussi les difficultés de son application et ses impacts politiques.
Ainsi, le sujet a déjà été évoqué ce matin lors de l’audience qu’il a accordée à Nabil Baffoun, président de l’Isie. Nabil Baffoun a bien expliqué à Béji Caïd Essebsi les difficultés d’ordre logistique et autres auxquelles il doit faire face. Essentiellement techniques, l’instance devra être également pencher sur des aspects d’ordre juridique dans ses différentes antennes régionales.
L’instance n’a déjà pas les magistrats nécessaires pour son travail classique, il lui en faudra beaucoup plus avec le nouveau code. Or elle a déjà préparé toute sa logistique avec l’ancien code. Le risque ? Le report des élections ! Et c’est là l’impact politique que doit étudier Béji Caïd Essebsi car ce report est tout simplement anti-constitutionnel et risque de plonger le pays dans de très graves crises politiques, voire sécuritaires. Ce report des élections arrange beaucoup de gens, notamment les députés et le gouvernement, mais ses risques sont incalculables.
L’autre aspect d’ordre constitutionnel devrait également être sérieusement étudié par le président de la République. Pour cela, il entend recevoir plusieurs constitutionnalistes dans les jours à venir afin d’écouter tous les points de vue et de décider ensuite s’il doit promulguer ou pas cette réforme fort polémique. Le tout doit être fait avant le 22 juillet date de démarrage du dépôt des candidatures.
D’ores et déjà et au vu des interventions médiatiques de certains spécialistes en droit, il n’y a pas de consensus. Tout cela aurait pu être évité si les députés avaient accéléré le vote de la loi déposée chez eux depuis septembre 2018. Mais c’était sans compter les ajouts proposés après la montée dans les sondages de nouveaux candidats. Les députés ont dû imaginer, à la va vite, des textes spécifiques pour les exclure de la course, quitte à tout faire chambouler et plonger le pays dans une grave crise.
N.B
Commentaires (8)
Commenterles nahdhaouis precipitent leure fin
@Bizertin @Pirate
Je suis de tout coeur avec vous, et votre position correspond à la verité.
Mais il se trouve que je connais bien BCE et je pense que les inquiétudes de Pirate sont justifiées à 100%.
Il cherchera son intéret, et s'il le trouve, la loi passera. Cette idée de "consultation" est déjà suspecte, il prépare l'opinion à une décision qui ne serait pas "son opinion personnelle", la machine à combine est en marche, BCE est une vraie catastrophe.
Réponse à @EL OUATFOUH avec Y
Je te souhaite vivement de revivre ce qu'ont vécu tes proches entre 1933 et 1945, ce qu'ont vécu les manifestants de la place Rabiaa d'?gypte et ce que vivent nos frères les '?gyptiens sous le despotisme de la dictature militaire du putschiste Saffah Sissi.
Jamais une mauvaise âme comme la tienne n'a échappé au châtiment divin. Jamais, jamais, jamais.
Ce n'est pas moi qui va rire de ton malheur et applaudir ta douleur comme tu le fais contre nos frères les '?gyptiens, puisqu'il m'est interdit de le faire en Islam, mais c'est ma certitude qui me devance jusqu'à l'intérieur de tes intestins. La foi déplace les montagnes.
serieux
@ Abel Chater | 21-06-2019 09:58
L'Egypte est un pays bien organiser mieux que plusieurs pays Arabes grace au président Abdelfatah Essissi qu'il me semble que vous ne supporter pas car votre idéologie Islamique n'est pas compatible avec les hommes de domaine par mes respects votre but que prendre la responsabilité meme avec ignorance .
Voir L'Egypte maintenant la certitude que vous tirez chapeaux à Abdelfetah Essissi malgré qu'ils y avaient plusieurs contraintes et surtout du coté de Ghaza le piége sans cité celui situé à coté du Jordanie ou un état est encastré l'intelligible .
Ah bon! Béji Caïd Essebsi, se penchera cette fois-ci "sérieusement", contrairement à son habitude?
Qui pourrait oublier le ruissellement des rentes publicitaires par Karoui & Karoui?
Du donnant-donnant. Il est temps de rendre service à Nabil Karoui, même si on lui vendait toute la Tunisie, à lui et à son associé vital, l'Italien Silvio Berlusconi.
Les Tunisiens ont beaucoup changé. Ce sont maintenant leurs intellectuels qui les trahissent, à l'image de la catastrophe qui trouve lieu en '?gypte.
Sauf que la Tunisie est de loin différente de l'?gypte et de ses habitants des cimetières.
Que notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant protège notre Patrie tunisienne.
Amine yè Rabb El-Aâlamine, yè Rahmèn yèRahim.
@Pirate
BCE est un homme de loi ,il est avocat des premières générations.
Ces amendements ne passent pas parce que ils sont contraires à l'article 74 de la constitution.
Point barre.
Transaction en cours
Comme par hasard, la présidence du gouvernement donne les clés du parti de la honte au fiston chéri de son papa. Justement aujourd'hui après plusieurs semaines de blocage.
Il ne faut pas être un génie pour deviner que le papa a accepté de renvoyer l'ascenseur en autorisant la promulgation de la loi d'exclusivité.