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BCE : Nous disposons d'un document qui fait l'unanimité
05/07/2016 | 10:40
2 min
BCE : Nous disposons d'un document qui fait l'unanimité

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a estimé, hier, lundi 4 juillet 2016, en marge de la clôture des réunions de concertation sur l’initiative pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, que son initiative « a atteint ses objectifs dans la limite des prérogatives fixées par la constitution au président de la république ».

  « Nous disposons désormais d'un document qui fait l'unanimité, que nous avons élaboré ensemble et qui a fait l'objet de concertation avec tous les partis et organisations présents autour de cette table dont ils ont apporté les amendements qu'ils ont jugé utiles », a-t-il ajouté selon la TAP.

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué que  la question du nouveau chef du gouvernement est désormais du ressort des partis politiques, rappelant que le président de la République n'est pas habilité par la Constitution à proposer un chef de gouvernement.

 

Répondant aux détracteurs de son initiative, Béji Caïd Essebsi a affirmé, selon la même source, que ceux-ci « n'ont pas compris le plan sur lequel on s'était mis d'accord et que le gouvernement d'union nationale ne signifie pas nécessairement que tout participant aux concertations sera un de ses membres ».

« Parmi les partis engagés dans les concertations certains n'étaient pas favorables à faire parti du gouvernement, d'autres n'étaient pas concernés mais n'étaient pas non plus exclus de la participation », a-t-il souligné.

 

Béji Caïd Essebsi a déclaré que « c'est la première fois dans l'histoire de la Tunisie que toutes les sensibilités politiques se réunissent autour d'une même table et font preuve d'altruisme lorsqu'il s'agit de l'intérêt supérieur du pays ». Il a justifié le lancement de son initiative par le retrait du soutien des partis au gouvernement. « Le retrait de ce soutien par ces partis et dont le gouvernement tirait sa force révèle l'existence d'une problématique et le chef de l'Etat quelque soient les limites de ses prérogatives constitutionnelles a une grande responsabilité morale dans la défense des intérêts du pays et de son peuple », a-t-il fait remarquer.

 

Selon un communiqué de la présidence de la République, les participants ont passé en revue, au terme de la réunion, le document approuvé par les experts et qui comporte les priorités qui seront adoptées par le programme du gouvernement d'union nationale en matière de lutte contre le terrorisme, de l'accélération du rythme de la croissance et de l'emploi, de la lutte contre la corruption, de l'instauration des base de la bonne gouvernance, de la maitrise des équilibres financiers, de l'exécution d'une politique sociale réussie, de l'instauration d'une politique envers les collectivités locales, de la consolidation de l'action gouvernementale et le parachèvement des institutions constitutionnelles.

Il a également été convenu que le nouveau gouvernement devra bénéficier du soutien total de toutes les parties prenantes aux concertations.

 

05/07/2016 | 10:40
2 min
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Commentaires (31)

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j.trad
| 09-07-2016 12:14
...kalla inna'l insana layataraa an raahou'starna (sourat al3ala9 )...,...,...ce n'est pas un problème de personnes ,le problème est un problème de principes ,d'objectif CLAIR ,le jeu est dans l'éducation ,kitab EL BOUKHALAA de JAHIZ,il faut l'évoquer ,une proposition de MONTESQUIEUX dans l'ESPRIT DES LOIS :il ne faut pas laisser grandir les villes ,.../...les idées ,la SAGESSE ,il y en a plein ,mais comment éclairer les têtes des gens ,c'est ça qui manque ,le BON SENS ,il faut activer le BON SENS ,commencer par obliger les gens à faire le ;tris des ordures ,c'est une portière de la sagesse ,le plastic écarté à part ,les matières organiques dans des fosses septiques par exemples ...calculez combien cela fait d'économies d'essence pour les municipalités .??la canalisation gigantesque pour pomper le gaz vers l'Europe ,pourquoi ne pas en faire autant dans le sens de l'eau ,?????même un ministre quelconque peu réaliser un projet de ce genre ,c'est un problème de volonté ,et rien d'autre ,avec bien sure ;les mains propres ...les magouilleurs il faut les démasquer .

filfil harrrrrr
| 08-07-2016 08:14
Et la montagne accouche d'une souris. Ainsi le pays des bras cassés, des fainéants et des opportunistes, ces locustes qui nous parasitent non pas encore compris que le lion a terminé son festin et qu'il est en train de digérer.
je pense qu'il faut attendre le messie et sa venue pour voir un peu d'espoir vu qu'on est entouré que par des parasites et non de patriotes.

Bacchus
| 08-07-2016 07:00
Vous insinuez que le Président de la république viole la Constitution ! Donc il faut appliquer l'article 88. Et pour sortir de ce marasme il faut appliquer l'article 97. Mais lequel des 2 articles faut-il voter en premier ?

déja-vu
| 07-07-2016 17:41
Vius avez tout à fait raison.
Voyez comme ils rient tous sur la photo.
Ouf! Ca donnne de l'espoir...
Ils ont certainement trouvé les bonnes idées..

Karim
| 07-07-2016 17:20
Selon la constitution, c'est au président de choisir le premier ministre, après que l'ancien ait quitté le pouvoir. Monsieur Béji Caid Essebsi, veuillez appliquer la constitution et nommer donc un expert à la tête du gouvernement.

kameleon78
| 07-07-2016 13:10
Tout à fait d'accord avec vous j'aurais dit exactement pareil, le peuple est lassé de ces turpitudes de partis, il s'en fiche éperdument de la synthèse de ce projet d'Union Nationale qui est en fait une façon pour le président de la République d'atténuer sa responsabilité. On n'a rien à foutre de la composition de ce gouvernement qui ne sera qu'un amalgame de chefs ou de notables de partis, le peuple s'en fout, il veut que ce gouvernement gouverne, que de temps perdu, que d'énergie perdu, c'est le voeu de Ghannouchi, on crée le flou artistique, on noie le poisson et pendant ce temps on oublie les crimes de la Nahda sous le règne de la Troîka. BCE est tombé dans ce piège tendu par Ghannouchi, le Gourou exulte.

EL OUAFY avec Y à la fin
| 07-07-2016 01:33
Si vous voulez que ses priorités se réalisent faire appelle à l'ancien équipage du président Ben Ali sans complexe et le président B C E ne quittera pas le pouvoir et la certitude que la machine présidentielle marchera dans l'énorme . La chute du pouvoir Ben Ali a des stratégies autres que l'intérêt des Tunisiens il n'a rien savoir avec l'amélioration de la situation qui se dégrade le jour le jour .et les sages pourront faire des comparaisons de l'actuelle situation et ce de notre digne Président qui a transmis la Tunisie comme un pays Européen avec le peu de moyen et le suivie sans cesse .

Napoleon
| 06-07-2016 09:29
« Le retrait de ce soutien par ces partis et dont le gouvernement tirait sa force révèle l'existence d'une problématique et le chef de l'Etat quelque soient les limites de ses prérogatives constitutionnelles a une grande responsabilité morale dans la défense des intérêts du pays et de son peuple », a-t-il fait remarquer.
Vieux réflexe de destourien ? Non Monsieur le Président, l'ère de l'hégémonie partisane est révolue. Aujourd'hui, chaque parti présente son programme et les urnes départagent. Et à partir de ce moment on ne parle plus de partis mais : de représentants du peuple, de majorité parlementaire et d'opposition. Donc, les groupes parlementaires n'ont pas besoin d'une intervention du président de la république pour limoger le Gouvernement puisqu'ils ont l'article 97 de la Constitution. Et, s'il devrait y avoir consensus, il ne pourrait être que consensus populaire, c'est-à-dire par les urnes, par le biais d'un scrutin majoritaire à deux tours. Gouvernement d'union national ! A la fin du quinquennat à qui va-t-on demander des comptes ? Après cette introduction, je tiens à rappeler trois évidences : 1) Dès le départ, le Gouvernement Essid était un gouvernement bâtard. Quand le Nida a remporté les élections, nous pensions qu'à défaut de BCE, le chef du gouvernement serait une personnalité influente du Nida. Car, si les islamistes auraient remporté les élections nous aurions eu Laryaedh comme chef du gouvernement. 2) Nous sommes en présence d'un vide pour ne pas dire d'une bourde constitutionnelle : l'article 89 et aucun autre article ne prévoit le cas où le parti vainqueur perd la majorité. Donc la jurisprudence voudrait dans un tel cas que l'ARP s'auto dissolve. 3) Il faut se rappeler qu'à la veille des élections de 2013, HCE qui négocie aujourd'hui au nom du nida s'est vu infligé un véto catégorique de la part des « militants » du Nida quant à sa désignation tête de liste pour les législatives à Tunis.

l'etranger
| 06-07-2016 09:02
Chers Tunisiens, Je vous vois trop pessimistes,relativisez un peu les choses et tout ira bien je pense.
Certes vous n'avez pas de pétrole mais vous avez les idées je crois.Bonne fete a tous