
Le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi, a invité le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, à consulter les dossiers des personnes détenus sur la base du décret 54 avant de prétendre que la liberté d’expression n’est pas menacée.
La semaine dernière, le ministère des Affaires étrangères a indiqué, en réponse à un communiqué du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, que : « La Tunisie souligne que la liberté d’expression et d’opinion est garantie par la constitution et consacrée dans la réalité et que les poursuites judiciaires ainsi que les arrestations évoquées dans le communiqué ont été décidées sur la base d’actes que loi tunisienne criminalise et n’ont rien à voir avec l’exercice de la liberté d’expression. Ces arrestations ont eu lieu en total respect des garanties légales et des procédures en vigueur en Tunisie. La Tunisie souligne également que les Tunisiens n’attendent d’aucune partie une évaluation de sa situation intérieure et sur la manière d’appliquer sa propre législation, appelant tous ses partenaires et toutes les parties à respecter la volonté et les choix du peuple tunisien et à s’abstenir de toute tentative d’ingérence dans ses affaires internes ou d’influencer la marche de la justice ».
Invité de l’émission 90 minutes sur radio IFM, Bassem Trifi a affirmé au micro de Khouloud Mabrouk que ce qu’il se passait en Tunisie en vertu du décret 54 était très dangereux expliquant que plusieurs personnes, des jeunes notamment, sont actuellement en détention sur la base de ce décret.
Selon Bassem Trifi, les personnes détenues n’ont pas porté les armes, n’ont pas tenus des propos diffamatoires et n’ont pas commis d’offense au président de la République.
Le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme a relevé un rétropédalage sur les acquis de la révolution ; la liberté d’expression, la liberté de la presse, le droit de manifester … « Des journalistes sont poursuivis en justice pour avoir exprimé leurs opinions, pour avoir fait leur travail, les avocats aussi, les bloggeurs de même, mais aussi le citoyen. Plusieurs ont vu leurs droits bafoués et personne n’en a entendu parler », a-t-il avancé.
N.J
d expression est menacée ou non et d exiger des comptes, est non Mr.Trifi et sa secte financée par les ambassades etrangeres , qui n ont été mandaté que par eux même et non par le peuple tunisien pour évaluer et se prononcer sur la liberté d expression. Et jusqu a nouvel ordre ,le peuple tunisien a confiance en le président de la République et son ministre des affaires étrangères.

