
La situation en Tunisie devient de plus en plus critique. Les citoyens ne savent plus quoi faire pour échapper au stress provoqué par la crise politique actuelle et se détendre ne serait-ce que pour un soir. Assister à un simple spectacle musical est devenu un véritable parcours du combattant et les événements ayant eu lieu le soir du 15 août 2022 à la ville de Sfax ne peuvent que confirmer ce constat.
Dans le cadre de la programmation du Festival International de Sfax, la ville avait choisi d'accueillir à cette date-là le célèbre chanteur pop, Nordo et le rappeur Kaso. Ce concert était sans doute l'événement phare du festival. Des habitants de la région ont rapidement fait l'acquisition de billets afin de profiter du spectacle et de passer une bonne soirée. Néanmoins, certains se sont heurtés à une triste réalité et qui ne devrait pas être aussi surprenante : un manque total d'organisation et une gestion désastreuse.
Ainsi, plusieurs personnes ont été interdites d'accès malgré l'achat de billets sous prétexte d'indisponibilité de chaises ou de places à l'intérieur du théâtre estival de Sfax. Une partie des citoyens ayant été privés de leur droit d'assister au spectacle a essayé de contester la chose. Malheureusement, ils ont été expulsés à coups de matraque. Des vidéos montrant des agents de la police en train de malmener des citoyens avec leurs tickets à la main. Certains témoignages évoquent même l'usage de gaz lacrymogène et une intervention de la brigade canine.
Des Tunisiens qui s'attendaient à un moment de bonheur se sont retrouvés injustement dans cette affreuse situation. Un usage de violence excessif face à des Tunisiens venus en famille pour profiter de la programmation du Festival International de Sfax.
S.G
Et ces sans scrupules osent se moquer du peuple tunisien et accentuent de surcroît les sabotages sans répit ni gêne.
On savait depuis leur venue de Londres au cours de l'année 2011 que c'est des massacreurs et des criminels.
Lâanouta Allah âalihom hal kallaba wal moujrmine.
Le bac a été falsifié par centaines de milliers surtout au sud, pour ne pas faldksifier des tickets d'autant plus que les procédures sont déjà archaïques et sintbdevenues beaucoup plus archaïques depuis 2011 avec la venue des incultes et incompétents nahdha qui sont développés et connaisseurs en arnaque et en leur spécialité s'agissant de la compensation source de leurs fortunes.
Ce pays a été livré durant plus d'une décennie à une mafia qui a organisé le désordre, mis à sac les institutions et les a colonisées, placé des incultes aux places stratégiques non point pour leurs compétences, mais pour leur allégeance et afin d'y faire l'ordre l'ordre islamiste.
Le pays saccagé, l'économie en ruine, les violences explosant, voilà le cocktail réussi.
Mezri Haddad qui connaît l'Administration, les arcanes de l'Etat, fut diplomate de longues années, en homme de culture vient de donner son diagnostic.
Dans une conférence, il affirme que "la situation actuelle est le résultat d'une décennie de voyoucratie".
Quand on compare son parcours celui de Bouchlaka, élevé à l'honneur de représenter le pays en "qualité" de ministre des affaires étrangers, on est pris de colère.
Mezri Haddad ou Bouchlaka.
Youssef Siddik ou Ghannouchi.
Voilà qui en dit long sur le désenchantement.
Et, vous nous rapportez au quotidien les baves de ces voyous, à croire que le sort du pays, notre vie, en dépendent.
Chacun engage quelque chose de soi à chaque fois qu'il agit.
Il s'engage lorsqu'il se fait complice des voyous.
J'ai cité deux hommes de qualité, font les parcours ne sont pas homogènes, mais ils se distinguent par leurs qualités intellectuelles, leurs parcours.
Les deux autres se distinguent, aussi, et à leur façon chacun illustre une part de l'abjection humaine quand elle se donne à voir.
Alors, la Police, les matraques, le gaz lacrymogène qui vous font verser des larmes de crocodile, devraient vous interroger, nous interroger, sur le pourquoi de ce spectacle.
Et, à ce jeu, bien malin qui donnerait la bonne réponse, la juste réponse.
On nous parle si aisément de l'ère Ben Ali, de Bourguiba, qualifiés tous deux de dictateurs.
On est bien plus discret sur les crimes des voyous qui ont semé la terreur après avoir fait un rapt sur l'Etat, ses institutions.
Ils ont volé, fait assassiner, menacés et menacent encore.
Ils parlent de démocratie, et leurs suppôts entonnent la ritournelle en compagnie de gens insoupçonnables et pourtant présents, devenus même leur porte-voix.
Comme fit un petit merdeux, en perroquet: Wake up !
Oui, c'est bien une décennie de voyoucratie qui a semé les graines de ce qui se donne en spectacle détestable.
La vulgarité, l'ignorance, la bêtise, la débilité, élevés à la dignité du dicible, défendable.
Et puis, toutes ces sorties sur la démocratie au nom et avec ceux qui ont organisé la gabegie ?
Cela est récurrent dans ces pages.
En quoi les déclarations d'un Ghannouchi, Dilou, et tous les voyous sont une contribution à l'esprit démocratique ?
Il faut adresser vos remarques très sagaces à leurs suppôts fort nombreux qui crachent sur la mémoire des morts, des blessés à la chevrotine, des touristes assassinés, des membres des forces de sécurité et militaires....
Suand ils auront nettoyé leurs écuries, on en parlera.

