Si les courants populistes tunisiens et européens se rejoignent sur un point, au-delà de leur incapacité à proposer des solutions de développement viables à leurs concitoyens, c'est bien la haine de l'étranger.
A la question « Qu'est-ce qu'il est nécessaire de faire pour relancer l’économie ? », on aurait instinctivement tendance à pointer du doigt la réforme de l'État.
Tous les tunisiens, sans exception, en observant la situation de leur pays qui s'enlise de jour en jour, se demandent pourquoi nous en sommes arrivés là
le peuple, seule entité capable de lui enlever son pouvoir, ne se révoltera pas. Malgré les conditions de vie difficiles, malgré la dégringolade du pouvoir d'achat et malgré un éventuel effondrement de l'Etat et du dinar avec...
Voilà que le feuilleton qui a suscité tant de remous en début de ce mois de ramadan se termine. Et on pourrait dire qu'il se termine sur une bonne note et une appréciation majoritairement positive des spectateurs.
Ces dernières semaines par contre, on sent que le vent a tourné. On assiste à un revirement de situation marqué par un certain niveau d'affolement. Les déclarations internationales se succèdent, alarmantes, graves, accusatrices.
Dans le monde merveilleux des réseaux sociaux, les excités, les "chmetards", les inconditionnels de la vengeance ont toujours donné l'air de dominer l'opinion publique.