
La saison de la cueillette des olives aurait dû être finie à la fin du mois de novembre. Commencée mi- octobre dernier, cette campagne avance à pas de tortue. Seulement dix pour cent de la récolte estimée à 1,7 millions de tonnes d’olives a été récoltée. Le reste de la production est toujours sur les branches dans les oliveraies.
La production d’huile d’olive ne semble pas elle aussi donner satisfaction. Estimée à 340 mille tonnes, soit 55 pour cent de plus que l’année dernière, une grande partie de cette production risque d’avoir des difficultés à être écoulée sur le marché mondial. En effet, la production mondiale d’huile d’olive a elle aussi connu un bond de 20 pour cent pour atteindre 3 millions de tonnes cette année, ce qui a eu pour effet la chute des prix de l’huile d’olive sur le marché mondial.
Cette baisse des prix est très mal accueillie par les agriculteurs et les producteurs de l’huile d’olive en Tunisie qui voient les prix se tasser aux alentours de quinze dinars le litre. Dans certaines régions, la déception est telle que des agriculteurs ont commencé à barrer la route pour protester contre la baisse des prix.
Il faut dire que cette campagne 2024/2025 avait commencé à l’envers avec une campagne contre les gestionnaires des plus grands oliveraies appartenant à l’État et l’arrestation d’importants producteurs et d’exportateurs d’huile d’olive. La lutte contre la mauvaise gouvernance et contre la corruption dans le secteur est certes nécessaire, mais elle aurait été plus efficace et surtout moins coûteuse si elle avait évité le pic de la saison.
D’ailleurs, ce n’est sûrement pas dans l’urgence qu’on doit se rappeler le rôle régulateur de l’office de l’huile. Un rôle tellement négligé que l’année dernière, quand le prix de l’huile d’olive a atteint des niveaux exorbitants, un responsable de l’office nous a envoyé dans les roses déclarant que l’office est un acteur à vocation commerciale parmi les autres acteurs du secteur et qu’il n’a aucun pouvoir d’intervenir sur les prix. En lui rappelant sa vocation et son rôle dans les années soixante et sa capacité de stockage qui a dégringolé de 250 mille tonnes à l’époque à seulement 80 mille tonnes aujourd’hui, le président de la République a mis à nu les négligences et la mauvaise gouvernance dans l’office de l’huile qui a besoin d’une restructuration profonde afin de retrouver sa vocation première et son pouvoir de régulation.
Tout porte à croire que la campagne oléicole tunisienne 2024/2025 profitera à la partie italienne essentiellement qui peut désormais continuer d’acheter l’huile d’olive tunisienne en vrac pour le couper avec d’autres huiles et le mettre en bouteille sous label italien ou européen, profitant de sa grande capacité de stockage et de la capacité d’adaptation de son industrie de transformation. C’est dire que quand on a la chance de détenir une richesse, il faut savoir la préserver, la mettre en valeur et la fructifier. Ceci n’est possible qu’à travers des stratégies de développement, des projections prenant en compte les fluctuations de tous les paramètres et une infrastructure adéquate et innovatrice.
Si on ne se ravise pas au plus vite, le secteur de l’huile d’olive pourrait connaitre les déboires du secteur du phosphate qui a été lui aussi l’une des richesses du pays. Cette richesse a été dilapidée par négligence, mauvaise gestion et beaucoup de corruption. Elle est aujourd’hui concrètement à l’abandon dans l’indifférence presque générale.
Nos élites, médecins, ingénieurs et spécialistes de tous bords, constituent eux aussi notre richesse nationale. Ce n’est pas en les taxant qu’on réussira à les retenir parmi nous. Au contraire, cette mesure bizarre, proposée par une députée, qui aurait dû faire elle aussi partie de l’élite, ferait de nos élites à l’étranger des migrants forcés. Heureusement que le bon sens à prévalu et que cette proposition a été refusée par le parlement.
Il n'est pas dans le rôle de l'Etat de produire des biens ou fournir des services autres que la défense, l'éducation et la santé.
Tout le reste doit revenir au secteur privé mais avec des lois claires qui protègent l'autosuffisance du pays dans tous les domaines. Ces lois doivent aussi assurer un minimum de concurrence entre les entreprises avec des contrôles strictes et permanents de la part du gouvernement.
L'office de l'huile comme toutes les autres administration et sociétés du gouvernement a besoin d'investissements importants pour accomplir leur mission. Le gouvernement n'a rien alloue pour les investissements depuis plus d'une décennie. Le ministre des finances trouvent beaucoup de difficultés a payer les salaires, les subventions et le service de sur la dette.
Une société comme CHO group a réussi a exporte plus de 50 milles tonne par an (dont une bonne partie de l'huile d'olives extra vierge embouteille, donc vendue a 6 fois plus que le vrac), donc avec quatre sociétés comme CHO group le problème serait résolu. Comme CHO Group des sociétés qui réussissent peuvent attire des partenaires et des investissements étrangers. L'Office de l'huile n'a pas réussi a améliorer le marketing ou la gestion du secteur dans son 62 ans d'histoire. Des sociétés privées ont réussi cet exploit en moins de dix ans.
L'huile d'olive peut être stockée jusqu'à deux ans mais les conditions de stockage doivent respectées ce qui demande un investissement important. Qui va financer cet investissement?
Le problème est culturel et on doit essayer de changer la culture de l'envie et de la jalousie.
.
AVEC mes regrets, dans notre pays, petit soit il par la superficie, mais notre pays dispose d'un grand creuset de matière grise de l'intelligence et le savoir faire !
Ne sous-estimez pas leurs connaissances, reconnues de partout dans le monde.
Nos '?LITES en Europe ou outre atlantique rayonnent par la quantité du savoir.
( témoignent les chefs d'établissements de ces pays, et grand nombre d'industriels,et hôpitaux où cette diaspora exerce.
Notre talon d'Achille dans le pays une minorité d'affamés se sont accaparés des ressources et ont infectés le pays, par une gigantesque corruption devenue monnaie courante à travers l'ensemble des créneaux qui régissent l'appareil de l'état.
Un système mafieux basé sur la corruption et la malfaisance.
Si ce système arriverait un de ces jours à s'estomper, s'atténuer, et les tunisiens se mettent à travailler avec sérieux et méthodes, notre pays arriverait à l'autosuffisance, et la prospérité.
Mr Sofiène participer à la reconstruction de l'édifice, c'est notre maison commune n'est-ce pas ?
Quelle est la légitimité de ces élections présidentielles où tous les candidats (crédibles ou pas) ont été emprisonnés ou poussés à l'exil suite à des simulacres de procès ? Où aucun débat n'a été organisé, où les membres de "el yizzi fok" sont nommés et destitués par les décisions du seul, où les règles du jeu se changent à sept jours du jour du vote, où les décisions des tribunaux ne sont appliqués que quand elles vont dans le sens de qui ont sait...
Non si Sofiene, ces petits ne représentent aucunement la grandeur de la Tunisie dont l'esprit résulte des divers héritages allant de Carthage au Bourguibisme dans sa partie éclairée .
Belgacem a dit il y a un siècle: La gloire de notre peuple fut perdue... La vie la lui rendra un jour.
Renvoyer les fonctionnaires incompétents et corrompu du ministere de l agriculture

