
La loi de finances 2025 et le budget de l’État pour l’année prochaine sont désormais entre les mains des membres de commissions parlementaires pour avis avant de les voter au sein de l’assemblée générale du parlement. Pour l’instant, personne ne sait exactement comment se dérouleront les discussions et le vote de la loi de finances et du budget de l’État compte tenu de ce nouveau venu dans le processus législatif qui est le Conseil national des régions et des districts. Cela ne saurait tarder et nous auront à apprécier durant les prochaines semaines le degré de l’entente entre les députés des deux chambres de la fonction législative.
Entre-temps, des députés s’activent pour faire passer un projet de loi visant la révision des statuts de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Pour faire court et aller directement au but, il faudrait dire que cette nouvelle loi, si elle devait être votée, sape à ras les fondements de l’indépendance de la Banque centrale et rend sa politique monétaire tributaire du bon vouloir du parlement et surtout du gouvernement. En clair, la BCT devrait s’aligner sur les autres « fonctions » et ne plus rester une institution indépendante, mais devenir plutôt une institution financière chargée de la fonction monétaire.
Cela ne semble pas inquiéter, ou même perturber, le gouverneur de la Banque centrale dont la priorité semble être sa participation à la délégation tunisienne aux travaux des réunions annuelles du FMI qui viennent de se terminer dans la capitale américaine. Cette participation a été remarquée puisqu’il a, reproduisant les positions du chef de l’État tunisien, critiqué la vision très figée du FMI et ses propositions invariables face à la complexité des situations économiques et sociales de ses partenaires. Ces critiques ne sont pas dénudées de sens quand on sait que dans les années 80, les propositions du FMI aux États membres de lever les subventions sur les céréales notamment le pain, avaient conduit à la révolte du pain en Tunisie et à des mouvements populaires similaires dans plusieurs autres pays comme le Maroc, l’Egypte, le Soudan, le Yémen et la Jordanie. Seulement, ces critiques auraient eu plus d’impact si elles avaient été formulées par un responsable d’un pays émergent, ou de l’un des pays du Brics, non pas par le gouverneur de la banque centrale d’un pays qui peine à enregistrer un demi point de croissance annuelle.
En vérité, dans ce pays, la peine est équitablement partagée entre le gouvernement qui peine à faire démarrer la machine économique, des acteurs économiques qui peinent à trouver des solutions au tarissement des sources d’investissement ainsi qu’aux tracasseries administratives et des citoyens qui ont toutes les peines du monde à joindre les deux bouts. La cherté de la vie, la rareté des denrées parfois de base, la corruption, la spéculation, la recrudescence de la violence, le fléau de la drogue, le chômage, l’émigration clandestine et tant d’autres problèmes ne sont que la manifestation de la crise profonde du pays.
Mais détrompez-vous, la crise du pays n’est pas une crise économique même si ses manifestations peuvent pousser dans ce sens. En réalité, la crise économique est elle-même une manifestation d’une crise plus profonde qui est la crise politique qui s’est installée dans le pays depuis la révolution à cause de l’échec du processus de la transition démocratique et qui s’est aggravée depuis le 25 juillet 2021. Les marqueurs les plus évidents de cette crise sont la méfiance et l’absence de communication. C’est pourquoi il est urgent de rétablir la confiance entre les différents acteurs politiques et ouvrir de nouveau les canaux de communication entre eux. Le retour vers une vie politique normalisée, pluraliste, libre et démocratique n’est pas une option comme pourraient penser certains néophytes de la politique, mais bel et bien une condamnation. En l’absence d’une vie politique saine, tous les autres secteurs économiques culturels et sociaux continueront à patauger dans des crises de plus en plus graves.

Donc les 'partis' de MIETTES sont contre KAIS SAIED, car ils veulent le retour de NAHDHA. Car avec NAHDHA ,les MIETTES SONT GARANTIES(pas comme l'ARMEE DISAIT R.G).Mais le probleme est que NAHDHA NE DONNE PAS LES MIETTES aux memes mendiants (politiques) deux fois consécutives. Et si NAHDHA donne des MIETTES la première fois. IL leurs donne UN COUP DE PIEDS La seconde fois!!!!.Exemple, NAHDHA a donné des MIETTES ,en 2011 à ETTAKATTOL,CPR , JOMHOURI....Mais en 2014, il leurs a donné DES COUPS DE PIEDS, .....et ainsi de suite. Et s'il n' y a pas eu le 25 JUILLET, et si des élections législatives ont eu lieu en 2024, attayar n'aurait pas LES MIETTES mais UN COUP DE PIEDS!!!!!.
Cela prouve que tu n y connais rien .
L economie informel n represente que 3 a 15% du pib et elle est deja presznte en tant qu acteur de l econmie tunisienne car elle est peu thésauriser et la tva s applique dessus
Et il y a quelqu'un qui parle d'une GRAVE CRISE POLITIQUE qui est à l'ORIGINE d'une crise économique !!!!.
Avec des débats et des interviews stériles rien que pour montrer leur " belle gueule". Résultat KS a tout rasé , maintenant il faut balayer. Ca restera un mauvais souvenir. Au suivant..
Quand on met en garde quelqu'un, cela suppose qu'on montre ses muscles pour impressionner et faire peur, alors que la Tunisie, à ma connaissance ne fait peur à personne, c'est de la gesticulation diplomatique qui manque cruellement de poids.
Contre les conséquences de la violation etc., il me semble que l'Iran est en guerre, la violation de la souveraineté pour l'un ou pour l'autre est une conséquence directe de la guerre, donc cette affirmation est révolue, dépassée et caduc, donc une mise à jour est plus que nécessaire.
Peu s en apercoivent parce que l effondrement d'une société se fait a long terme et de manière non lineaire
C est un effondrement sociétal avant d être économique ou institutionnel
Les causes de cet effondrement remontent à plusieurs décennies
Elles se résument a trois aspects essentiels d après moi
L'exode rural anarchique initialisé depuis les années 80 qui a laminé les structures et les modes de vie spécifiques au patrimoine arabottoman tunisien
L aliénations profonde radicale de la population et particulièrement des intellectuels et des jeunes face aux pathologies collectives générées par la dictature benaliste
Le recul subséquent de la légalité et de l' '?tat de Droit
Le régime actuel est venu confirmer entériner cette déchéance et l'exploite pour ses propres intérêts
Il en resulte pour l essentiel l'absence de vision et de planification stratégique et l absence de prise en compte des attentes et besoins des parties intéressées au processus de gouvernance actuel
Le blocage économique n est que la face immergée de l' iceberg d'une Tunisie paralysée
'identité et les strmodes de vie de la civilisation urbaine arabottomane ensemble de
certainement ils vont vîtes réviser leurs cours comme de bons élèves assidu