La récente information, selon laquelle les chauffeurs de taxi réclament une hausse de 1,1 dinar au départ du compteur, a provoqué une salve de réactions. Les Tunisiens ont été choqués par l’augmentation demandée qui représente plus du double, passant de 0,9 dinar actuellement à deux dinars.
Pour répondre aux détracteurs, le secrétaire général de l'union tunisienne des taxis individuels, Faouzi Khabouchi, est intervenu, jeudi 5 septembre 2024, en précisant qu’il s’agit d’une revendication des professionnels qui n’a pas encore été formulée aux autorités.
Le syndicaliste a rappelé, dans une intervention téléphonique au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, que le secteur fournit des services importants mais qu’il souffre de plusieurs problèmes (détérioration de l’infrastructure, l’encombrement de la circulation, l’imprudence de certains automobilistes, etc.).
S’agissant de la hausse, M. Khabouchi a affirmé qu’un démarrage du compteur à deux dinars n’est pas cher payé, car avec ce prix, les chauffeurs de taxi couvrent à peine leur frais. Et d’expliquer que la majorité des courses aujourd’hui sont de courte distance. Or, la densité de la circulation ne permet pas de faire plusieurs courses. Selon lui, l’heure de travail d’un taxi ne générerait que treize à quatorze dinars de recette, poussant les professionnels à faire jusqu’à quatorze et quinze heures de travail par jour afin de couvrir leur frais et avoir de quoi subvenir aux besoins de leurs familles. Tout cela se fait aux dépens de leur santé, en indiquant qu’un rapport de la médecine de travail a révélé que la majorité des professionnels de ce secteur souffrent de maladies chroniques.
Et de rappeler que le litre de diesel est à deux dinars et le démarrage du compteur est à 0,9 dinar. Or, dans les années 90, le litre de diesel était de 0,31 dinar et le démarrage du compteur à 0,28 dinar. Mettant de ce fait en relief, la disparité entre ce que touchait un chauffeur avant et maintenant.
En réponse à une remarque de l’animateur sur le fait que cette hausse est conséquente pour le citoyen qui souffre de la baisse de son pouvoir d’achat, Faouzi Khabouchi a martelé : « Nous sommes tous des citoyens, nous ne sommes pas des robots. Nous avons des familles, des enfants et des engagements et responsabilités à respecter. Et c’est le rôle de l’autorité de tutelle d’organiser le travail dans le secteur du transport et sa rentabilité ».
Et d’ajouter : « La situation du secteur est catastrophique et nous espère parvenir à une solution qui convient à tous avec les autorités de tutelle ».
I.N.
Ils ne méritent pas le respect.
A l'aéroport, ils chassent les touristes pour les truander .Qu'ils aillent au diable.
Je les ai vu à l'aéroport comment ils arnaquent les clients.
Je les ai vu à Hammamet comment arnaquer les très, très rares touristes européens...
Ce sont des fumiers, ils ne prennent pas les clients pour une course considérée, par eux, non intéressante...
On a du mal à imaginer ce que ces voitures et estafettes coûtent en carburant et en importations de pièces détachées au pays.
De quoi, à titre d'économie, penser à monter sur place un seul type de véhicule (de 5 à 9 places), hybride ou électrique, à partir de composantes plus ou moins fabriquées et usinées localement pour une plus grande intégration.
Un exemple serait de monter des taxi identiques, de type londonien, reconnaissables de loin et peu gourmand en énergie.
La deuxième des priorités serait de durcir les conditions d'obtention du "permis de place", afin d'écarter tous les voyous et malfaisants qui gangrènent la profession.
La troisième serait d'éradiquer le phénomène des taxis clandestins, véritables corbillards ambulants qui sillonnent nos banlieues sur des courts trajets au vu et au su de la police de la route et de la garde nationale.
Parce que si à chaque menace de grève (bienvenue par ailleurs par tous les autres conducteurs qui y voient un moyen de souffler et de facilité de circulation) on doit satisfaire leurs demandes d'augmentations, on ne s'en sortira pas.
Sur certain secteur de la ville de Tunis et sa Banlieue les lignes du Métro sont à l'arrêt depuis des années les bus sont dans un état lamentable et complètement délabré ce qui a laissé un créneau pour les voyous des minibus jaunes qui ne respectent aucune règle du code de la route et jouent avec la vie des pauvres gens qui sont obligés de payer un tel transport pour se rendre à leur travail .
Quand au taxis jaunes en tant qu'usager j'ai remarqué leur souffrance dans les embouteillages et les charges qu'ils ont à payer ce qui les oblige à faire des heures et des heures, d'un côté cela joue sur état de santé et leur vie de famille aussi de l'autre ils ont un crédit à payer et des taxes sans parler du prix du carburant .
Allah yostor al bilad wa el 3ibed
hek taxi propre ou le chauffeur tres galant ana 3omri ma nirkib fi taxi natla3 fil metro lemkassar taxiste j ai pas confiance