
Le porte-parole de la cour d'Appel de Tunis, Habib Torkhani, a déclaré à l'Agence Tap, mercredi 31 juillet 2024, que la chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Tunis a décidé de rejeter la demande de libération d'Abir Moussi, présidente du PDL, concernant l'affaire dite du bureau d'ordre de la présidence de la République, qui a été renvoyée par la Cour de cassation, après annulation de l'ordonnance de clôture d'instruction.
Habib Torkhani a expliqué que la chambre des mises en accusation a annulé l'ordonnance de clôture d'instruction contestée et a renvoyé le dossier au juge d'instruction chargé de l'affaire pour examiner les demandes supplémentaires du ministère public et formuler une nouvelle ordonnance de clôture d'instruction, en prenant en compte toutes les exigences légales.
Il est à noter que la chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Tunis avait, il y a quelques semaines, confirmé l'ordonnance de clôture d'instruction rendue par le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis, qui avait décidé de classer sans suite une des accusations portées contre Abir Moussi, en rapport avec le complot visant à changer la structure de l'État, et de se limiter à l'inculpation pour traitement de données personnelles sans le consentement de leur propriétaire et pour entrave à la liberté de travail. Le ministère public auprès de la Cour d'appel de Tunis avait interjeté appel contre la décision de la chambre des mises en accusation, et la Cour de cassation a décidé de l'annuler et de la renvoyer à la Cour d'appel pour réexamen par une formation différente.
Il convient de rappeler qu'Abir Moussi est en détention provisoire dans le cadre de cette affaire depuis le 3 octobre 2023.
S.H
Si tu crois que tout ça ne va pas retomber sur toi et tes descendants, tu te fourres le doigt dans le cul ; un petit incompétent notoire qui se prend pour Dieu ! Mais vous vous rendez compte de ce qui nous arrive !
Devant le refus catégorique du bureau d'ordre de lui fournir un accusé de réception voir même d'accepter le dépôt de la demande, Abir parvient à authentifier les faits par un acte notaire. Et voilà qu'elle subit une rafale voire une avalanche d'accusations plus absurdes les unes que les autres voir même mensongères se basant sur des faux experts et de faux rapports contestés par la justice.
Cette affaire montée de toutes pièces prouve toute fois qu'il existe de bons espoirs dans la sérénité du pouvoir judiciaire malgré l'existence de couloirs sombres acquis à la cause des politiciens. Certains dossiers notamment politiques risquent de s'égarer dans ces couloirs de la honte utilisés dans les anciens régimes et partout dans ce bas monde.
Bref, Kaisoun comme l'Esperance Sportive de Tunis n'a pas besoin de tous ces cadeaux de l'arbitrage pour gagner son match. Au contraire cette affaire nuit à la crédibilité voire même la légitimité du pouvoir. JE VOUS INVITE A RELIRE IBN KHALDOUN lorsqu'il écrivait quelques siècles au par avant que « La justice est le fondement des civilisations » AL 3adl asses el 3omrane.
N"oublons pas son role destructeur quand elle était membre du Parlement.
Hic
A ce sujet, elle a un rôle exemplaire, sans elle, les islamistes seraient toujours au pouvoir.

