
La ministre de l'Économie et de la Planification, Feryel Ouerghi, a indiqué, mercredi 17 juillet 2024, devant la Commission des finances et du budget au Parlement, que les besoins financiers, entre rééchelonnement de prêts ou nouveaux emprunts, pour environ 9805 petites et moyennes entreprises enregistrées au Centre d'information de la Banque centrale de Tunisie, sont estimés à environ 300 millions de dollars.
La ministre a indiqué que ces entreprises ont connu un déclin significatif pendant la crise du Covid-19, recevant un soutien limité du gouvernement en raison des pressions majeures sur les finances publiques causées par cette crise. Elles n'ont bénéficié que de 450 millions de dinars, soit seulement 0,4 % du produit intérieur brut (PIB).
En raison de la détérioration de l'activité économique, ces entreprises éprouvent de grandes difficultés à obtenir de nouveaux financements des banques pour reprendre leurs activités ou rééchelonner leurs dettes.
La ministre a expliqué qu'en raison de la situation critique de la liquidité à long terme à laquelle sont confrontées les PME, et pour faciliter leur accès à de nouvelles opportunités de financement à plus long terme afin de surmonter le risque de fermeture, un fonds de 120 millions de dollars a été mis en place pour couvrir les besoins d'environ 900 entreprises répondant aux critères nécessaires pour en bénéficier, avec un montant moyen de prêt de rééchelonnement ou de nouveau prêt de 500 000 dinars tunisiens.
Il est à noter que le fonds de financement de 120 millions de dollars américains, soit l'équivalent de 115,9 millions d'euros, fait l'objet d'un accord de prêt conclu le 10 février 2023 entre le gouvernement tunisien et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement dans le cadre du projet de soutien aux PME pour la relance économique.
S.H
Je m'explique:
- on ne pourrait pas tirer des implications (conclusions) utiles / intelligentes à partir d'une information incomplète. Il faudrait nous donner d'abord la répartition du risque de faillite des 9805 PME en fonction du nombre de salariés, comme suit.
-->
1 à 3 salariés : nombre de PME risquant la faillite
4 à 9 salariés : nombre de PME risquant la faillite
10 à 49 salariés: nombre de PME risquant la faillite
50 à 249 salariés : nombre de PME risquant la faillite
de 250 à 499 salariés : nombre de PME risquant la faillite
- etc.
-->
la somme totale devrait être égale à 9805 PME.
- la priorité est d'abord aux PME avec un grand nombre de salariés où une injection de capital ferait encore un sens --> il faudrait faire des audits à ces relativement grandes PME en difficulté financière --> redressement par injection d'argent ou la liquidation judiciaire. Le plus important est le remboursement des créanciers de la PME en difficulté afin d'éviter l'effet domino qui est une réaction en chaîne qui peut se produire lorsqu'un changement mineur provoque un changement comparable à proximité, qui provoquera un autre changement similaire...
- Par contre les PME de 1 à 5 salariés disparaissent et réapparaissent quotidiennement et il ne faut pas en faire un drame national. --> de ce fait, il est très important que notre Ministre, Madame Feryel Ouerghi, nous donne la répartition du risque de faillite des 9805 PME (dont elle parle) en fonction du nombre de salariés
- En Allemagne la répartition des PME en fonction du nombre de salariés est disponible sur le web.
Bonne journée
PS: Je me demande, pourquoi le gouvernement tunisien ne s'engagerait pas à effectuer un volume de 30% de la commande publique auprès des petits PME afin de leur permettre de s'agrandir. La commande publique est un formidable levier afin de motiver nos petites entreprises à s'agrandir. L'achat public représente plus que 8 milliards de dinars par an pour l'Etat et ses différentes institutions (je n'ai pas de données exactes). Ainsi le Pacte national pour la création de l'emploi serait de mobiliser l'achat public afin d'accompagner le développement des petits PME. Pourquoi, effectuer les commandes publiques auprès de nos milliardaires entrepreneurs et ignorer toutes ces petites PME pleines d'énergie et qui voudraient produire plus et s'agrandir, si seulement elles avaient les moyens. Oui, je propose de mettre en place un partenariat couvrant l'achat public des produits, services ou travaux auprès des petites PME sans qu'il soit nécessaire de procéder à une mise en concurrence ou d'injection gratuite d'argent public
c'est le frère qui paie le social. au besoin on le jette à la mer, pour qu'il envoie des dollars etc ...
Rééééééééééééééééééééééévoltant !!
Cette ministre de l economie devrait demissionner au vue des performances de notre economie et donc ses performances a creer un environnement propice a la creation d entreprise et a l exportation .
c est une honte les resultats economique du pays
Faut aller aussi voir du côté des leasing qui se sont bien gavé eux aussi...
Avec chacun au moins 3 billions (3000 Milliard d'euros), ils sont depuis longtemps mille fois en faillite. Mais crient tous les jours qu´ils sont les pays les plus riches de la planète.
Ces dettes seront-elles un jour remboursées et qui devra payer ?
Car c'est aussi grâce à leurs fonds qu'ils nous en donnent !...
Et on est bien content de les prendre...
Ignare !...