
Le parti islamiste Ennahdha célèbre le 6 juin son 43e anniversaire. Un anniversaire au goût amer puisque ses principaux dirigeants sont en prison. Pas sûr, cependant, que cette amertume soit ressentie par les Tunisiens qui voient en ce parti le Mal absolu. Sans Ennahdha, la Tunisie serait, sans aucun doute, en meilleure forme.
Le 6 juin 1981 naît le Mouvement de la tendance islamique, haraket el ittijah el islami, dans le contexte de la révolution iranienne menée par Rouhollah Khomeïni, la mouvance des Frères égyptiens en plein essor et une certaine (fausse) ouverture du paysage politique tunisien. Il est fondé par le professeur de philosophie Rached Ghannouchi et l’avocat Abdelfattah Mourou, bien en vogue en cette période, connus pour leurs prêches très suivis dans les mosquées et leurs cercles de réflexion dans les facultés.
La demande de visa déposée ce 6 juin fut refusée par le ministère de l’Intérieur, mais cela n’empêchera pas pour autant les deux fondateurs de poursuivre leur entreprise dans l’illégalité. Déjà !
En 1989, le parti change de nom pour devenir Ennahdha (Renaissance) et le 1er mars 2011, après la révolution, il obtient la légalisation accordée par un gouvernement provisoire des plus faibles. C’est là la vraie naissance du parti islamiste.
Pour se faire une place dans l’espace politique tunisien, les dirigeants d’Ennahdha ont joué à fond la carte de la victimisation, et ce dans l’objectif d’attirer un maximum de sympathisants empathiques. Exagérations, mensonges et affabulations ont formé l’ossature de leur politique de communication de 2011 et les années suivantes.
S’il est indéniable que certains parmi eux ont été torturés dans les prisons de Bourguiba et de Ben Ali, que d’autres ont été emprisonnés injustement et que d’autres ont été poussés à la clandestinité et l’exil, ils ne sont pas pour autant des saints, comme ils le crient sur tous les toits. Ils ont bien participé à des actes terroristes et ont bien violé les lois.
Quoi qu’il en soit, l’amnistie de 2011 et leur légalisation du 1er mars devaient tourner cette page de leur Historie et celle de la Tunisie. Que nenni ! Les islamistes d’Ennahdha voulaient le pouvoir et le dédommagement. C’est leur nouvel objectif et ils n’ont pas tardé à l’atteindre grâce à de basses manœuvres politiques et des tricheries.
En cette année 2011, les dirigeants d’Ennahdha ont troqué leurs costumes fatigués et fripés par du sur-mesure et de grandes griffes. De l’argent, ils en avaient plein les caisses, contrairement à leurs adversaires aux élections de la Constituante. Argent provenant essentiellement du Qatar (grand promoteur de la mouvance islamiste) et de la Turquie, mais aussi des États-Unis et de l’Europe.
Ces gros moyens financiers dont disposait le parti ont permis à Ennahdha le maillage de tout le territoire de la République. Pour convaincre les électeurs, les dirigeants distribuaient de l’argent et des dons à droite et à gauche, ils promettaient des dédommagements aux anciens prisonniers et leurs familles et racontaient des histoires, plein d’histoires. Leurs paroles les plus insensées étaient bues par de nombreux naïfs comme de la vérité absolue. Dans les annales, ces propos de Sahbi Atig qui affirme à la télé, sans sourciller, qu’il a pu s’évader de prison suite à la lecture d’une sourate du coran. Aussitôt cette sourate lue, les menottes autour de ses poignets ont été ouvertes et il a pu quitter sa geôle échappant à la vigilance de son geôlier qui avait, comme par miracle, le regard ailleurs.
Grâce à cet argent qui a coulé à flot, à des histoires fabuleuses et à une victimisation à outrance, Ennahdha a remporté haut la main les élections de la Constituante, avec 1,5 million d’électeurs (37% des voix). C’est le début de dix ans de mainmise sur le pays, l’appareil de l’État, les entreprises et l’administration avec leurs tricheries habituelles en sus.
Pour dédommager leurs adhérents et sympathisants, les islamistes d’Ennahdha ont ouvert les grandes portes de l’administration avec des recrutements massifs. Les années passées en prison et dans la clandestinité ont été considérées comme ancienneté avec le règlement, immédiat, des antécédents par les caisses de retraite. Dans les annales, le dirigeant islamiste Moncef Ben Salem, ministre de l’Enseignement supérieur, qui a signé, pour sa propre personne, ses années d’ancienneté en qualité d’enseignant universitaire. Pour les autres, Ennahdha a mis en place en 2013 l’Instance Vérité et Dignité, chargée de la justice transitionnelle, transformée très rapidement en justice transactionnelle. L’instance est devenue une véritable tribune pour des mensonges éhontés et une réécriture orientée de l’Histoire de la Tunisie.
Les chefs d’entreprise ayant obtenu des avantages de Ben Ali ont été invités à alimenter les caisses d’Ennahdha en guise d’amnistie. Ceux qui ont refusé le racket ou clamaient leur innocence ont été jetés en prison. Dans les annales, Djilani Daboussi et Sofiene Ben Ali, décédés après des incarcérations abusives, ou encore Sami Fehri patron d’une chaîne de télévision qui s’est opposé farouchement aux islamistes.
À l’assemblée, majoritairement islamiste, les lois étaient taillées sur-mesure pour servir Ennahdha et ses amis. Quant au niveau de leurs députés, ils étaient une risée. Dans les annales, cette déclaration en plénière de Sonia Ben Toumia qui voulait créer une fondation où se rencontrent les martyrs entre eux.
Appliquant à merveille la devise de « j’y suis, j’y reste », Ennahdha (avec son satellite CPR et son complice Ettakatol) a refusé de quitter le pouvoir à la fin de son mandat en octobre 2012. Il a fallu de grosses manifestations dans les rues et deux assassinats politiques en 2013 pour que les islamistes daignent quitter le pouvoir en octobre 2013.
Mais là où Ennahdha a vraiment excellé dans la tricherie, c’est dans la Constitution de 2014, qui a été rédigée de telle sorte à permettre aux islamistes de se maintenir au pouvoir ad vitam aeternam, envers et contre tous. Dans les annales, l’absence totale d’un article permettant la dissolution de l’assemblée.
Aux élections de 2014, Ennahdha a répété ses mêmes tricheries de 2011 avec de l’argent coulant à flot et du lobbying téléguidé depuis les États-Unis, mais aussi du Qatar grâce à la chaîne Al Jazeera qui a été une véritable caisse de résonnance pour les islamistes et leurs acolytes du CPR. Son capital de sympathisants a cependant bien maigri passant de 1,5 million à 947 mille électeurs (27,79%) classant ainsi le parti deuxième derrière Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi.
Alors que les deux partis étaient considérés comme ennemis jurés, ils ont fait une alliance contre nature, suite à un accord secret conclu à Paris avant les élections entre Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi. Cet accord a permis aux islamistes de se maintenir au pouvoir et de continuer leurs micmacs. Avant, ils faisaient les magouilles tous seuls, désormais ils les font avec les élus de Nidaa.
Les lois étaient toujours taillées sur mesure et on faisait tout pour éviter des textes embarrassant les amis de Nidaa ou d’Ennahdha. L’argent continuait, comme par le passé, à couler à flot venant du racket des chefs d’entreprise et des islamistes turcs et qataris. En contrepartie, l’économie tunisienne leur a été grande ouverte, jusqu’aux cessions douteuses d’entreprises appartenant à l’État.
Quant à l’efficacité, il fallait attendre, le pays ne s’est nullement amélioré durant cette période, c’est même tout le contraire. Ennahdha n’a quasiment rien réalisé de ses mirifiques promesses. Dans les annales, la non-création de la cour constitutionnelle, comme inscrit dans le marbre de la constitution, le parti islamiste ne voulait pas d’un gendarme surveillant de près ses magouilles législatives.
Aux élections de 2019, Ennahdha reproduit les mêmes tricheries que lors des élections précédentes. De l’argent à l’origine inconnue versé dans les caisses et du lobbying téléguidé depuis les États-Unis. Conscient qu’il a perdu plusieurs électeurs en cours de route, à cause de sa très mauvaise gestion des affaires du pays et de son éloignement de son idéologie islamiste originelle, Ennahdha a créé un parti de toutes pièces pour rassembler les plus radicaux parmi les sympathisants. Les deux maîtres d’œuvre de cette nouvelle architecture (aux origines turques) sont les deux avocats Noureddine Bhiri et Seïf Eddine Makhlouf qui créent la coalition Al Karama. Comme attendu, les électeurs d’Ennahdha ont diminué passant de 947 mille à 561 mille (19,63%). Mais la coalition Al Karama a obtenu 169 mille voix et il faut additionner ces deux résultats pour connaitre le vrai poids des islamistes au lendemain du scrutin 2019.
Bien que premier aux élections, et en dépit du poids de sa créature nouvelle, Ennahdha avait besoin de plus de voix à l’assemblée pour pouvoir gouverner. Comme en 2014, il signe une alliance contre-nature avec un ennemi juré d’hier. Cette fois, il ne s’appelle pas Nidaa, mais Qalb Tounes de Nabil Karoui. Grâce à ce mariage, Ennahdha a obtenu la présidence du parlement et Qalb Tounes la vice-présidence. Al Karama a été provisoirement sacrifié sur l’autel de la tactique, mais on lui a quand même accordé le droit de vilipender l’opposition et les médias à outrance.
L’assemblée de 2019 est, sans aucun doute, la pire de l’Histoire de la Tunisie tant les règlements, la bienséance et le civisme ont été malmenés.
Rached Ghannouchi violait allègrement le règlement intérieur, exagérait avec le copinage et le parti-pris flagrant, interdisait à l’opposition l’accès aux réunions du bureau, changeait inopinément le lieu de la plénière pour empêcher l’opposition d’y assister, refusait la levée de l’immunité parlementaire, etc. De la triche, encore et toujours. On en est arrivé jusqu’aux agressions physiques sanglantes devant les caméras et en toute impunité, à ce jour.
Alors que Rached Ghannouchi continuait à diriger l’assemblée, comme un cirque, les dirigeants de son parti poursuivaient leur racket du pays comme des charognards. Dans les annales, ce deadline donné en juillet 2021 par le dirigeant Abdelkrim Harouni au gouvernement pour dédommager les militants du parti.
Ce qu’il ne faudrait jamais oublier c’est la situation socio-économique du pays qui était au plus bas, la gestion calamiteuse de la crise du Covid-19, avec des milliers de morts à la clé, et toujours l’absence de création de la cour constitutionnelle. Ennahdha ne malmène pas que l’assemblée, elle malmène tout le pays.
Face à cette situation, le président de la République fait preuve d’un cynisme particulier, le 25 juillet 2021. Il met un véhicule de l’armée devant la porte de l’assemblée et en interdit l’accès à tous, islamistes comme opposition. Il décide de geler, puis de dissoudre, l’assemblée, alors que ce n’est pas prévu dans les textes. C’est le putsch. Justifié ou pas, Kaïs Saïed met tout le monde devant le fait accompli, profitant de l’absence d’une cour constitutionnelle et d’une lecture pernicieuse de l’article 80 de la constitution. Le parti islamiste est frappé par ses propres armes, c’est lui qui a mis en place cet article à la lecture alambiquée et c’est lui qui a refusé de nommer les membres de la cour constitutionnelle.
Le parti a bien essayé de rameuter les foules, au lendemain du coup de force présidentiel et après, mais celles-ci, fortement déçues, ne répondent plus aux appels.
Les dirigeants d’Ennahdha sont seuls, bien seuls. Les uns derrière les autres, ils sont jetés en prison parfois injustement, souvent pour des raisons bien valables juridiquement. Qu’ils soient innocents ou coupables, ils ont fait beaucoup de mal au pays. Médiatiquement et politiquement, ils sont jugés pour l’ensemble de leur œuvre, tant ils ont triché, fraudé et menti.
Le 43e anniversaire est bien triste pour eux et ce n’est pas pour déplaire aux Tunisiens. Si Ennahdha n’existait pas, le pays aurait été meilleur, bien meilleur.
Nizar Bahloul
Les manuels scolaires devraient ajouter cet article au chapître l'histoire triste de la Tunisie
La Tunisie était autrefois le pays par excellence (dans de nombreuses statistiques importantes de l'ONU). Non plus. Nous sommes désormais comparés au pire du pire en termes d'économie, de gouvernance et de problemes sociaux.
Merci encore, Nizar, pour ce bon article. Je pleure la Tunisie. Le president courant continue a prendre la Tunisie aux abysses
Ce mouvement d'escrocs et de traîtres manipulé par des puissances étrangères et qui a vendu son âme pour s'enrichir à précipité le pays dans la décadence et la ruine éclipsant tous les efforts et les progrès que des générations de patriotes ont consacrés à ce pays et générant la situation d'incertitude et d'absence de vision politique et économique que nous vivons tous actuellement.
Aucun pardon ne pourra effacer tout le mal que ce mouvement nous ont fait subir durant ces 10 ans de descente aux enfers meme si il se transforme demain en parti de l'Amour ou de la Paix sur Terre
On ne se la joue pas monsieur le pseudo Nord-Africain ! Nous sommes des Imazighen, peu comprennent ce que cela représente et implique. Entre Imazighen on ne peu qu'être solidaire d'Agadir jusqu'à Gaza en passant par Chenini.
Et ce Président multiplie ses discours devant des interlocuteurs médusés qui n'ont que le droit de se taire en buvant ses paroles sacrées. C'est un foudre de guerre quand il évoque la Palestine, un grand diplomate quand il se rend en Chine pour quémander des aides tout en ignorant les pays occidentaux qui sont pourtant les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie et accueillent plus d'un million d' immigrants tunisiens.
Pas étonnant que l'économie tunisienne soit au point mort.Les investisseurs se méfient de ce régime et de l'autocrate qui gouverne avec ses sautes d'humeur.
Les tunisiens aspirent à vivre mieux alors que leur situation s'est dégradée.
Et en ont assez des grands discours creux et des rodomontades de leur chef suprême.
Le malheur est que par un miraculeux alignement de planètes locales, régionales et internationales le pays trainera ce boulet pendant pas mal d'années encore. Quant aux tunisiens qui aspirent à vivre mieux... Qu'ils continuent à aspirer longtemps ! quand ils arrêteront d'aspirer, soit il sera trop tard (le Soudan, le Liban, le Yemen, nos deux voisins, ... trainent leurs misères depuis des décennies, en quoi sommes-nous mieux?) soit ils se décideront à chercher des contrats étrangers s'ils ont des compétences ou à activer le fil Harga le plus proche et ça sera la roulette ru... non tunisienne. Tristes tropiques !
En tout cas bravo pour tous ces détails que j'ignorais sur ces incartades présidentielles..
Les tunisiens sont tombés de Charybde en Scylla de la décennie noire à l'autocratie incompétente. Peut-être que la Tunisie finira par retrouver son Hannibal qui lui redonnera son éclat. L'espoir fait vivre comme on dit.
A bon entendeur...Merci!
Le mardi 6 juin 1944, dans le courant de la WW2. N'oublions pas :
IL y a de cela 80 ans, initiait l'Opération Overlord qui allait durer deux mois, trois semaines et trois jours, consistant au Grand Débarquement de Normandie et à la conséquente Bataille, marquant le début de la libération de l'Europe, alors aux prises avec l'occupation Nazie du 3ème Reich.
2.052.399 alliés allaient y prendre part, contre 640.000 du côté germanique.
226.326 troupes alliées allaient y perdre la vie et entre 25.000 et 39.000 civils.
(source : Wikipédia).
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Tant de vies fauchées & d'avenirs brisés, comme pour toutes les guerres ...
Voilà où nous mène "la recherche de l'intérêt personnel et de la domination".
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Stockholm, 22 avril 2024 ' Le total des dépenses militaires mondiales s'élève à 2.443 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 6,8 % en termes réels par rapport à 2022. Il s'agit de la plus forte augmentation d'une année sur l'autre depuis 2009.
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Si ces sommes astronomiques étaient dépensées à des fins sociales, humanitaires, écologiques, ... , cela ferait bien longtemps que les termes "misère", "précarité", "génocide" auraient été oubliés du vocabulaire et le monde rendu bien meilleur.
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Malheureusement, le capitalisme, le lobbying de l'armement et l'avidité des grands dirigeants de ce monde en décide autrement et il en sera encore ainsi pour longtemps et nombre de victimes continueront encore de tomber, pour satisfaire cette faim intarissable de pouvoir et de domination.
Il faudra une haute instance qui veille au respect et à la conformité de tous les partis politiques avec un ensemble de points dont l'interdiction du discours religieux, régionalite, incitant à la haine, appelant à la révolte ou à un putsch militaire, etc.
Tout parti avec un responsable qui fait une déclaration dans ce sens pourra être exposé à de lourdes amendes et à une révocation provisoire voire définitive de son visa.
Bien évidemment tout ceci à condition que les institutions de l'état et cette haute instance soient toutes indépendantes.
Indépendantes, pas autonomes !
Beaucoup de faits sont repris, mais on reste sur sa faim.
La surprise est grande toutefois, car on nous a habitués à faire la promotion de l'idéal démocratique, et à justifier et jauger selon sa mesure.
Ainsi, même des voleurs, manipulateurs, traîtres au sens d'agent asservis et plus encore meurtriers par
décision, sont réputés éligibles et dignes des charges les plus hautes à la tête du pays.
C'est plus qu'une surprise quand on n'a pas oublié la magnanimité de certains à leur égard frisant l'allégeance.
Pour moi, leur ouvrage le plus infect est celui d'avoir perverti l'esprit général et semé la terreur sous toutes ses formes.
Enfin, ce "pacte démocratique" aura servi l'agenda de nos meilleurs ennemis extérieurs, sponsors des guerres passées et à venir et chantres d'une "démocratie" prétexte et moyen d'éradiquer tout projet contestataire de leur Ordre partial et racial.
On sait que les nantis ont coutume de faire ami-ami ami avec n'importe quoi pourvu que les affaires se poursuivent.
Nos dignitaires locaux y ont sans doute contribué, que rien n'empêche presque par nature de passer de l'un à son contraire sots condition de garder, sauvegarder ou sauver leurs intérêts égoïstes.
Mais, c'est plus voyant que jamais, et cela devrait en inciter plus d'un à se garder de ses "amis" et même de ses ennemis.
Et de cesser de nous présenter cet emballage comme la promesse du meilleur présent promis au peuple.
Les démocrates et les démocraties ont failli.
Ceux qui s'affichent avec ce fanion se révèlent capables de Faure le pire, le soutenir, ou le promouvoir par des mensonges relayés par des serviteurs zélés et fanatiques.
Il suffit d'écouter, regarder nos chantres face aux drames du monde créés par leurs maîtres et patrons.
La prudence est souvent la victime première de l'êtes errements.
Leur manque de probité, eux qui ne manquent pas une occasion de nous enseigner, expliquer, instruire sur tout et n'importe quoi, parce qu'ils sont réputés savoir.
Quelle prétention!
Quelqu'un écrit qu'il convient de laisser le peuple en décider.
C'est beau du Verlaine.
L'idéalisme est une école philosophique.
Dès lors, quand le peuple fait le lit des passions tristes, qu'il choisit la haine de l'autre, le camp de la guerre parce qu'on lui a "expliqué" que tel est le "bon choix" pour sauver le pays...on devrait y aquiescer?
On n'a pas toujours cru aux vertus du populaire, certains préféraient y mettre des conditions, le suffrage censitaire et d'autres.
De quoi méditer.
Et celui qui verrait en ces lignes la moindre réserve quant à la démocratie commettrait l'erreur de perception que des préjugés anciens ont essaimé.
La question de la démocratie reste ouverte, et il en est de plusieurs espèces et divers modes et selon le génie des peuples.
C'est bien faute d'esprit critique, et d'autres diront faute d'expérience démocratique parce qu'ils se voient en modèle, qu'on a accepté le semblant et les promesses.
Ou parce qu'on nous les a imposés.
Il n'est deja qu'un mauvais souvenir pour la majorité d'entre nous.
Pourquoi vouloir le faire renaître?
Mais dire que sans ce parti la Tunisie serait meilleure, s'est un peu tiré par les cheveux.... Parce que vous voyez un changement avec le régime actuelle?
Non la Tunisie ne sera pas meilleure. Mais elle aura une épine de moins dans le pied.
Espérons qu'il y aura un réveil pour voter. Sinon, on aura plus qu'à faire ses valises.
On peut supporter beaucoup de chose mais là y a des limites.
Son show , Megaphone e t casque de byciclette restera dans les memoires.
Mes chers compatriotes j'ai écrit un commentaire très simple pour que chacun et chacune comprenne, je sais que les niveaux d'aujourd'hui et avant il y'a une grande différence ALLAH lètarham illikèn espèp
MERCI Mr HABIB BOURGUIBA vous avez combattu l'ignorance, un exemple aux et marchands de religion, dans le monde arabe et musulman la première femme médecin est une Tunisienne, pendant les dix années noires la Tunisie est devenu le meilleur pays exportateur des terroristes, mes chers compatriotes faites vos propres jugements ( voila la différence entre BOURGUIBA Rahimahou ALLAH et ghannouchien et ses amis -es )
EDAHROU taouil et entre nous BRAVO LA justice tunisienne)
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
Il était instit, puis il a enseigné quelques mois dans un collège à kasserine, il s'est inscrit à la Sorbonne sans avoir fait des études dans cet établissement, puis il est parti en Syrie pour "etudes" théologiques.
Voilà ce que je sais de sa formation.
C'est un véritable renard inculte.
Si ces islamistes étaient de bons musulmans,un seul hadith qui contredit le Coran leur aurait mis la puce à l oreille et les aurait poussés à chercher l erreur et à remettre en cause tout notre fikh pour débarrasser notre religion des souillures amassées chemin faisant!Mais nos islamistes ne cherchent que le pouvoir quitte à nous confronter au monde entier et à nous achever!
L'Etat traîne un boulet inébranlable . Les salaires dans le public sont passés de 11% à 18% du budget de L'Etat. sans compter les déficits à combler dans les entreprises publiques et les caisses sociales......En plus, ces 250.000 rentiers à vie s'adonnent à d'autres activités aggravant ainsi le chômage.
"et puis curieusement, vous applaudissez leur mise hors d'état de nuire par Kais Saïed, tout en dénonçant son coup de force ?
Soyez cohérent mon ami! ".
Il n'y a aucune cohérence.
La seule règle en cours : Aucune règle, surtout s'il s'agit de tirer à boulets rouges sur Kaissoune, l'antéchrist de cette mafia sans foi ni loi, qui a mis la NATION à poil, tout en la transformant en un gigantesque vivier d'ignares et d'incultes.
Eh oui, ainsi va la vie chez bougnoules qui croient être émancipés.
La mémoire est courte et les gens oublient déjà que les échecs économiques, sociaux, et politiques du pays sont le résultat direct de la politique et des choix d'Ennahdha. Le piège du recrutement de centaines de milliers de bureaucrates est difficile a renverser. Une bureaucratie de 656 000 avec une masse salariale de 22 milliards de dinars fait que les gouvernements successifs sont emprisonnes dans le piège de la course du financement du budget pour payer les sinecures des supporters d'Ennahdha. La dette est en progression continue, le service de la dette de plus en plus onéreux. Rien ne reste pour investir ou maintenir l'infrastructure. La STEG réduit sa production, la SONEDE n'est plus capable d'assurer un service fiable, l'économie stagne...
C'est à croire que cette racaille n'a cure du châtiment divin ! et dire qu'ils se considèrent élus d'Allah pour guider le peuple tunisien..
Seulement vous omettez en dernier lieu de noter le plus terrible des crimes contre le petit peuple:
Ce boulet qu'ils nous ont légués pour les générations à venir:
1) les milliers de rentiers recrutés dans la fonction publique et les entreprises publiques,
2) Les faux retraités qui vont continuer d'émarger indûment à la CNSS et à la CNRPS
3) les faux diplômés qui vont bloquer les compétents de travailler
aucune solution n'est imaginable pour se libérer de ce fardeau....
et puis curieusement, vous applaudissez leur mise hors d'état de nuire par Kais Saïed, tout en dénonçant son coup de force ?
Soyez cohérent mon ami!
Face à ces injustices, l'absence de liberté, l'économie à l'arrêt, un mouton a un prix triple,... je sais pas si on peut dire que la Tunisie serait meilleure!
Franchement le titre de l'article est faux, mais si on a pu éradiquer ennahdha démocratiquement je serai beaucoup plus heureux!
Mais là on a ni liberté, ni parties, ni élections, ni développement, ni viande,... beaaaa!
Sans Ennahdha pas de KS
et paradoxalement KS est le seul qui eu la force et l'intelligence de mettre de coté cette formation sectaire.
Merci monsieur Bahaloul, la ligne du journal est claire.