En effet, force est de constater que les 5/6 partis politiques (les plus émergents) s'agrègent dans une dynamique de pourrissement à mes yeux « volontaire » qui risque de prendre le roussi.
Quand à leur « projet indigent» et à leurs discours à l'emporte pièce, ils ne cessent de se transformer en pacotille à la recherche désespérément de preneurs naïfs. Malheureusement pour eux les temps ont changé.
Incontestablement, l'amère réalité est omniprésente. Tous les gouvernements « post révolution » ont subi des échecs et des revers cuisants.
Et, chaque jour le pays s'enfonce dans l'inconnu puisque toutes les tentatives pour sortir de ce « marasme-blocage » se sont avérées plus nuisibles qu'utiles.
L'espace politique est fortement pollué et il ne cesse de se rétrécir par manque d'expérience et par naïveté en pensant que la « populace » finira par admettre ce fait accompli en se courbant l'échine pour un bail de soumission à durée indéterminée.
D'ailleurs nombreux politiques mesquins « aguerris théoriquement » tentent sans cesse à aguicher une « populace » presque mouise dans une sorte de fourberies sans lendemain.
D'échec après échec, le pouvoir actuel ne sait plus à quel saint se fier surtout que la situation générale est plus qu'aigrie.
Le manque flagrant d'une définition claire de lignes de démarcation entre le législatif et l'exécutif, dans la gestion du pouvoir, l'absence d'un vrai grand projet sociétal global, l'absence d'un contre pouvoir de poids,'renforcent hélas cette fuite en avant de la faillite de l'état et du système.
La myriade de partis politiques (plus de 200), avec à sa tête une « mygale -connivence» dirigée par une main « propre !» par les islamistes et les anciens de la « destourie » risque de nous accoucher à tout moment d'un nouveau « naja » qui aura forcément la tentation de nous imposer un régime à la « Pinochet ».
Le dernier remue-ménage au sein du pouvoir nous prouve le retour programmé et progressif aux vieux démons. La nomination de nombreux anciens sbires, dans le énième gouvernement, en est la preuve irréfutable d'une tentation vers une normalisation d'avant janvier 2011.
Pour un pouvoir incapable d'organiser les élections municipales indispensables pour « x » raisons, parler aujourd'hui de changement de régime c'est un peu passer du coq à l'âne.
Certes, il faut y gamberger et y travailler mais pas dans l'immédiat car le pays a d'autres chats à fouetter et « fissaa fissaa » car le torchon brûle et le feu risque de s'embraser.
Triste de mon pays.