Je serais fort bien heureux de savoir que la Valeureuse Sihèm Ben Sédrine à la tête de l'IVD, trouve un compromis avec les états-majors de notre merveilleuse armée tunisienne, pour encadrer cette affaire au sein de la jurisprudence militaire, afin qu'on ne fasse pas mal à toute une Institution militaire, dont on est reconnaissant pour toute notre joie postrévolution.
Justice, oui. Eclairer les crimes, oui. Appeler les criminels à rendre compte de leurs crimes, oui. Rendre équité aux victimes de ces crimes, oui. Mais incriminer toute l'armée tunisienne, malgré la pression qu'elle fut obligée de subir pour garder la sécurité de chaque mère-carré du territoire tunisien, ça c'est une injustice et une ingratitude contre notre propre armée tunisienne, qui a mené son rôle comme étant la meilleure armée du monde. Son professionnalisme demeure une des fiertés primordiales d'appartenir à cette merveilleuse patrie tunisienne.
Je crois qu'il n'est pas lucide du tout, de la part de l'IVD, de discuter des fautes de notre armée tunisienne en public. On peut tout régler entre les services compétents, mais surtout pas par les médias, qui en ferait d'un moustique, un éléphant.
Et encore ! Avec tout ce gigantesque travail fait par notre Valeureuse armée, comment ne pas lui tolérer quelques fautes. Des fautes qui devront bien sûr être éclairées dans la transparence totale, afin d'indemniser les victimes. Mais, n'oublions pas que celui qui ne veut pas faire de fautes, ne doit rien faire. Et c'est ce que nos forces de l'ordre avaient fait en remettant leurs armés à l'armée tunisienne, l'ayant laissée presque seule à garder la sécurité de tout le pays, tout en ayant déserté leurs postes brûlés et dévastés. Une attitude à louer et à combler d'éloges, parce que nos forces de l'ordre ne pouvaient tuer leurs propres concitoyens, comme le font les Egyptiens, les Syriens, les Yéménites et même nos frères les Libyens.
Vive la Tunisie. Vive notre deuxième République de régime parlementaire. A bas le régime présidentiel dans n'importe quelle république sur cette terre.