Oh on va se voir sûrement dans un Hotel à sousse ou à Hammamet comme tous les ans.

Le membre du bureau exécutif de l’UTICA, Hamadi Kooli, est revenu sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation économique du pays. «Il faut que les Tunisiens comprennent qu’on traverse une crise économique grave», a-t-il martelé ajoutant que vu la situation actuelle, «on devrait zapper les vacances».
En réponse à une question de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso sur Express Fm, M. Kooli a estimé, ce vendredi, qu’il y a deux dossiers brûlants pour la prochaine rentée. Selon lui, il est important de savoir, en premier lieu, s'il y aura ou non un remanient ministériel, pour éviter l'attentisme qui règne actuellement.
Le deuxième concerne la gestion de la crise économique, qui ne peut se faire, selon lui, qu’en « se remettant sérieusement au travail ». Il pense que l’année 2018 sera difficile, et même plus difficile que 2017, notamment avec les actuelles difficultés à boucler le budget de l’Etat. Certes, le gouvernement a annoncé qu’il n’y aura pas de participations exceptionnelles en 2018 mais il y aura probablement une augmentation de la TVA.
Le membre du bureau exécutif de l’UTICA a précisé que, selon le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale, les rentrées fiscales de la Tunisie sont excellentes par rapport à des économies comparées. Tout le monde parle des recettes mais ne parle jamais des dépenses, explique-t-il. Pour lui, les dépenses sont le grand problème de la Tunisie : elles doivent être revues pour être rationnalisées. Il faut que le commerce illégal (parallèle à travers la contrebande ou l’évasion et la fraude fiscales) qui représente 50% du commerce en Tunisie, contribue aussi aux caisses de l’Etat.
Hamadi Kooli recommande, ainsi, d’élargir la base et de baisser le taux d’imposition. Car pour l’instant, les recettes de l’Etat sont en train de se reposer sur la moitié de l’économie tunisienne à savoir les entreprises en règle et organisées qui sont en train de suffoquer. Le marché parallèle, représentant l'autre moitié de l'économie, étant épargné et ne payant aucune taxe ou impôt à l'Etat.
Par ailleurs, en sa qualité de président de la Fédération des exportations, Hamadi Kooli a indiqué qu’il faut augmenter les exportations, l’objectif étant d’atteindre un total de 100 milliards de dinars d’ici 2023 à 2025, au lieu des 43 milliards de dinars de 2016.
Autre sujet, Hamadi Kooli estime que les Tunisiens doivent apprendre à réaliser des études de projets afin de mieux les vendre. En tant que président du conseil d'affaires tuniso-saoudien, il aprécisé que l’une des plus importantes décisions prises par le Conseil d'affaires tuniso-saoudien, qui s’est tenu le 26 juillet 2017, est la création de sociétés d’études. Cette société aura un capital compris entre 5 et 10 millions de dollars et réalisera des études d’investissements en Tunisie et en Arabie Saoudite. Le prochain Conseil se teindra entre fin octobre et début novembre en Arabie Saoudite, a-t-il indiqué.
I.N
Commentaires (9)
CommenterYa Hamadi
Oh on va se voir sûrement dans un Hotel à sousse ou à Hammamet comme tous les ans.
il n'est pas interdit de rêver!!
Oui et oui
Un mot d'ordre: créer du boulot partout! et la machine redémarrera.
De l'autre côté je suis totalement d'accord avec Mr Kooli: en matière de fiscalité:les gouvernements successifs ne se rabattent que sur les payeurs,c'est tellement plus facile, et paient de plus en plus, insupportable dans cette phase difficile; au même moment, les fraudeurs qui détiennent 50% de notre économie continuent à "nager dans le miel" ; le FMI et la BM nous félicitent des 50% des recettes fiscales provenant des patentés, qui ne sont pas aussi mauvais qu'on le dise finalement; quoi dire si le gouvernement réussit à faire rentrer dans les caisses, les autres 50% de l'économie parallèle qui lui échappents liquidités, il est grand temps de bien gérer le peu de recettes de l'Etat ( donner un coup d'arrêt au gaspillage de tout genre: le pléthore de fonctionnaires qui sont payés à ne rien faire, ou dans les meilleurs des cas, ceux qui ne travaillent que 5 mn par jour; réception des travaux publics hors normes, mains tremblantes face aux réformes indispensables, incapacité d'infléchir l'inflation et le glissement du dinar qui coûtent déjà cher pour nous...etc) en attendant des jours meilleurs qui ne vont pas tarder, car on n'est que 11 millions d'âmes, et ce n'est pas la mer à boire pour les faire vivre dans l'aisance et pour qu'ils ne soient pas un fardeau sur la société mondiale.
@ Gg| 28-07-2017 13:47
Nooon! vous ne le faites pas, le ramadan? vous qui avez convolé avec une arabo-musulmane?... C'est du propre!...Seriez-vous un mounafik, par hasard?
Je cherche encore La constitution tunisienne ..
Lors de ma dernière visite en Tunisie, j' ai essayé d´acheter un exemplaire de notre constitution, malheureusement je n´est pas pu obtenir un seul dans les librairies à Sousse!
Naturellement les librairies sont pleins de livres de romance et thriller
au-delà , je n´ ai pas trouvé un seul collègue qui en possède un ( aussi notre parlementaire non plus) !
Malheureusement, ce n'est pas possible de convaincre la politique de la nécessité de limiter ou réduire les horaires d´ouverture des cafés ou ce qu´on appelle cafés.
Nous perdons des générations (énegie- et intelligence humaine). Vous pouvez rester assis une heure dans un café et vous comprendrez de quoi il s´agit:
Presque toujours on parle trés haut, désinvolte, avec arrogance indescriptible et même insupportable. Ils sont tous fumeurs et sales; c´est horrible..
La moitié des sujets discutés, le football en premier lieu, un quart des discussions porte sur le sexe et les femmes, et Le dernier quart de leurs préoccupations
bien sûr c´est discuter de la religion (ISLAM). Les Cafés sont plus dangereux que les mosquées envahis par les extremistes dangereux.
Ainsi, l'activité cérébrale de la plupart de notre population masculine peut se résumer ainsi ( naturellement c´est subjectif):
la moitié du cerveau presque exclusivement pour le football, un quart pour les femmes et un quart pour la réligion.
Ainsi, il n´y a plus de place pour le quotidient : travail, famille, enfants, lire (!), du sport..
Bon soir á tous d´allemagne.
pistez le en Tunisie..... pour savoir s'il s'applique ça à lui-même !
Déjà, militez contre la séance unique.. cette hérésie économique datant d'un autre siècle.