
La réforme du secteur médical et la mise en place d’une loi attestant de la spécificité du travail médical sont deux chantiers urgents, a estimé Habiba Mizouni, secrétaire générale du Syndicat des médecins, médecins dentistes et pharmaciens hospitalo-universitaires (SMMDPHU), lors d’une déclaration faite ce vendredi 24 mars 2017 à La Matinale de Hamza Belloumi sur Shems Fm.
La syndicaliste a martelé que les médecins respectent la justice. Elle pense que le problème aujourd’hui n’est pas les magistrats mais une législation qui est dépassée. D’ailleurs, elle a précisé que les revendications des médecins ont toujours été orientées vers la demande d’une loi qui remplit les vides juridiques.
Mme Mizouni a indiqué que les médecins ont été choqués et terrorisés, suite à la condamnation du médecin anesthésiste Slim Hamrouni à un an de prison pour faute médicale. Ils ont peur non seulement pour eux mais pour l’avenir de la médecine en Tunisie. Cependant, elle a estimé que malgré ceci, la réaction des médecins a été très responsable : «Nous nous sommes réunis. Nous avons discuté. Nous continuons à travailler normalement», tout en soulignant qu’ils vont «continuer à défendre leur métier et à défendre le projet de loi de la responsabilité médicale».
Concernant la réaction du médecin anesthésiste Maher Abbes, Mme Mizouni a jugé que sa position de jeune médecin est bonne à entendre, mais n’est pas la position officielle des médecins.
Maher Abbes avait a décidé de demander le retrait de son nom de l’ordre des médecins, pour exprimer sa colère, sa peur et sa frustration face à la condamnation de son collègue à un an de prison par la justice. Il a considéré que c’est aux magistrats, qui ont condamné son collègue alors qu’un rapport l’innocentait, de soigner les malades à la place des médecins.
I.N
Commentaires (16)
Commenter@mohamed 102
Choqués oui terrorisés non et jamais
commentaire
Question
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Différence entre un pays développé et un pays sous-développé
la jaousie et la haine d el mancho
justice de la honte
Houda doit prendre des cours d'orthographe et de ponctuation
Les médecins Tunisiens qui veulent s'inscrire à l'ordres des médecins en France doivent faire une équivalence, qui est loin d'un simple concours "3 fois rien".
C'est un concours difficile à avoir parce qu'il y a des quotas.
Donc beaucoup de Tunisiens diplômés restent sous un statut de "stagiaire" pendant des années à faire des gardes dans des hôpitaux où personne ne veut aller ( banlieue Parisienne craignos ...).
Ils restent des années à être payés au rabais le temps qu'ils réussissent le fameux concours d'équivalence.