
Nous avons appris que le Tribunal de première instance de Tunis a condamné l’ancien président Ben Ali et l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Lazhar Bououni, à six ans de prison ferme. Hamed Mlika, ancien conseiller auprès du président de la République, et Sahbi Amri, ancien médecin et ex-militant islamiste, ont écopé, quant à eux, de quatre ans de prison ferme, chacun.
Le quatuor, accusé dans une affaire d’intervention pour une réorientation universitaire en faveur de la fille de Sahbi Amri, a été jugé conformément à l’article 96 du Code pénal stipulant, notamment, qu’il est « puni jusqu’à de dix ans d'emprisonnement et d'une amende égale à l'avantage reçu ou le préjudice subi par l'administration, tout fonctionnaire public ou assimilé, tout directeur, membre ou employé d'une collectivité publique locale, d'un établissement public ou assimilé, qui use de sa qualité et de ce fait se procure à lui-même ou procure à un tiers un avantage injustifié… ».
Commentaires (21)
CommenterAli Baba et les 40 voleurs.
@ Ben: Le texte complet de l'article 96 du code pénal
Est puni de dix ans d'emprisonnement et d'une amende égale à l'avantage reçu ou le préjudice subi par l'administration tout fonctionnaire public ou assimilé tout directeur, membre ou employé d'une collectivité publique locale, d'une association d'intérêt national,
d'un établissement public à caractère industriel et commercial, d'une société dans laquelle l'État détient directement ou indirectement une part quelconque du capital, ou d'une société
appartenant à une collectivité publique locale, chargé de par sa fonction de la vente, l'achat, la fabrication, l'administration ou la garde de biens quelconques, qui use de sa qualité et de ce fait se procure à lui-même ou procure à un tiers un avantage injustifié, cause un préjudice à l'administration ou contrevient aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l'avantage ou de préjudice précités.
Vous avez bien raison de dire que les conditions de l'application de l'article 96 du Code Pénal ne sont pas réunis; l'abus de pouvoir portant sur une orientation au bac et non sur l'un des actes énumérés à titre limitatifs à l'article indiqué dont la vente, l'achat, la fabrication.
Nos juges perdent une chance de se ressaisir par une bonne application de la loi dans des procès montés de toutes pièces.
Une justice inique: Les magistrats finiront par être désavoués!
Ce principe est la conséquence naturelle d'un principe plus important qui constitue la pierre angulaire de la loi pénale à savoir le principe de la légalité des délits et des peines en vertu duquel aucune personne ne peut être poursuivi que pour des faits érigés en infraction par la loi.
En l'absence de qualité de " chargé de par sa fonction de la vente,l'achat,
la fabrication, l'administration ou
la garde de biens quelconques", comme l'a si bien indiqué Ben dans son post,les éléments constitutifs de l'infraction de l'article 96 du Code Pénal ne sont pas réunis.
Avec de tels jugements iniques, les magistrats finiront par être désavoués!
La justice sans conscience est plus dangereuse que tous les maux du pays réunis.
ZABA EST DEVENU LE JOKER PARFAIT
des mafieux détenant officieusement le pouvoir.
Il est le bouc émissaire par excellence, quand il s'agit de créer des diversions, pour étouffer les affaires douteuses relatant les tribulations des chléyék pouilleux affamés (2011-2013), remontent à la surface.
Que Dieu te bénisse pour leur avoir fait bien mordre la poussière durant sa gouvernance.
Et dire que je ne t'appréciais pas trop, car à l'époque j'étais aveugle.
Le débarquement anarchique, en flux tendu des bagla-liha "brouettistes", m'avait ouvert les yeux .
Que Dieu me pardonne.
ZABA ya ghoul.
10 janvier 2011
Retour donc au 10 janvier 2011.Il manque aux juges juste la barbe et le coran .
Très mauvaise application de l'article 96 du CP
Ce texte dispose dans son intégralité qu"Est puni de dix ans d'emprisonnement et d'une amende égale à l'avantage reçu ou le préjudice subi par l'administration tout fonctionnaire public ou assimilé, tout directeur,
membre ou employé d'une collectivité publique locale, d'une association d'intérêt national, d'un établissement public à caractère industriel et commercial, d'une société dans laquelle
l'État détient directement ou indirectement une part quelconque du capital, ou d'une société appartenant à une collectivité publique locale,chargé de par sa fonction de la vente,l'achat,
la fabrication, l'administration ou
la garde de biens quelconques, qui
use de sa qualité et de ce fait se procure à lui-même ou procure à un tiers un avantage injustifié, cause un préjudice à l'administration ou contrevient aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l'avantage ou de préjudice précité, qui use de sa qualité et de ce fait se procure à lui-même ou procure à un tiers un avantage injustifié, cause un préjudice à l'administration ou contrevient aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l'avantage ou de préjudice précité.
Il ressort d'une simple lecture de ce texte que l'une des conditions de son application consiste à établir la qualité de "chargé de par sa fonction de la vente,l'achat, la fabrication, l'administration ou la garde de biens quelconque" chez les prévenus dont le président Ben Ali.
Cette qualité étant inexistante, il y avait lieu de relaxer tous les prévenus.
De la justice dite de Ben Ali on est passé à la justice d'Ali Baba ou plutôt de Rahmouni &company.
Allah Yosster libled.
Oh !!! les responsables de la Nahdha, ....Ne quittez plus le pouvoir..Tant que un 96, un 69 ou un 15 (6+9) est en circulation !!!
Alors ! Ne répétez pas la même connerie!!!
Rien à dire ,,,,,,,,
A boire et à manger
@Aux autres : S'il y a des responsabilités et que les faits ne sont pas prescrits, il faut juger et condamner. Que cela soit pire désormais n'est pas une raison pour fermer les yeux. Si des personnes, ont profité d'une réorientation indue, c'est qu'elles ont pris la place de quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre a droit à voir son préjudice réparé... Il n'est jamais trop tard pour bien faire.