
Lors de son interview sur les ondes d’Express FM ce lundi du 13 mars 2017, M. Gherab, le président de La Fédération Nationale du Textile (Fenatex), a annoncé que la décision de FENATEX de quitter l’UTICA et de devenir une structure indépendante est la conséquence de l’accumulation des problèmes constatés depuis des mois. Il a ajouté que l’accord d’augmentation des salaires dans le secteur privé, signé le vendredi 10 mars 2017 sans consulter la Fenatex, était la goutte qui a fait déborder le vase.
« Lors du démarrage des négociations, nous avons mis une ligne rouge à ne pas dépasser mais celle-ci a été complètement débordée…Même le président de la commission des affaires économiques au sein de l'UTICA qui est également vice-président de la Fenatex, Nefâa Ennaifar, n’était pas au courant de cet accord » a-t-il déclaré.
Belhassen Gherab a précisé, à l’occasion, que l’accord va se traduire par une augmentation de la masse salariale dans les entreprises de textile de 12,36%, à partir de mai 2017, après celle de 6% devant être servie avec un effet rétroactif à partir du mois d’août 2016. Cette augmentation va faire perdre au secteur du textile 100.000 emplois et causer la faillite de plusieurs entreprises, a-t-il affirmé, ajoutant que cet accord est un désastre pour l’économie tunisienne qui souffre d’une inflation persistante, d’une productivité en régression et d’une perte de compétitivité.
Selon M. Gherab, l’Utica est devenu le porte-drapeau des importateurs, des commerçants et du business ; le secteur industriel ne faisant plus partie de ses préoccupations.
F.Z.O
Commentaires (23)
Commenterle textile au Rwanda
@TMT et @Tata
@TMT
Je ne connais pas ce monsieur Textile.
Mais si jamais (hypothèse) seules les entreprises tunisiennes respectent les règles et pas les importateurs alors dans ce cas il y a une distorsion dans la concurrence ( plus d'équité) et les industriels tunisiens se trouvent pénaliser.Mais vous dites que "le ver est dans le fruit" effectivement dans ce cas vous avez raison.
La dictature Bourguiba-Ben Ali a favorisé deux secteurs qui se sont avérés aujourd'hui un handicap.
Un secteur touristique basé essentiellement sur des centaines d'hôtels sur la Cote qui nous coutent, aujourd'hui, les yeux de la tète . Ce secteur est 5 fois plus endetté que l'agriculture et il ne remboursera jamais ses dettes. Parce que ce secteur a été développé au profit d'une minorité corrompue et oisive.
Un secteur textile qui a le désavantage d'avoir une faible valeur ajoutée et d'être un secteur de sous-traitance plus qu'une véritable industrie nationale créatrice et innovante.
La dictature n'a jamais investi dans les secteurs nouveaux et créateurs de richesse, avec une mentalité de samsar, (high-tech et technologie) parce que cela supposait qu'à la tète de l'Etat se trouvaient des dirigeants qui pensaient à l'interet du pays et des tunisiens avant le leur. Ce que n'était pas le cas.
Avec un système aussi corrompu que le notre, avec toute la bonne volonté qui vous anime, vous ne pouvez pas percer créer innover produire de la qualité dans ce pays. Pourquoi ? Car à un moment ou un autre vous vous trouverez bloqués par toutes ces pratiques corrompues. Vous allez vous heurter à tous ces vieux clous rouillés et suceurs de sang.
Tant qu'il n y a pas une véritable politique anti-corruption, nous ne sortirons pas. Nous mendierons de plus en plus et l'avenir s'assombrit davantage.
Le seul salut c'est un sursaut du peuple tunisien qui impose un changement profond dans la gestion du pays. Le jour où nous verrons les gros corrompus, qui aujourd'hui font la pluie et le beau temps, répondre de leurs crimes devant la justice, là on pourra dire que nous sommes sur la bonne voie.
@Tata
Sil y a des nahdhaoui qui sont corrompus il faut les traduire devant la justice comme tout le monde.
Tout proportion gardée; La Troïka a gouverné 2 ans sur 60 ( indépendance en 1956) . Juste pour vous dire que nous avons connu les meilleurs indicateurs économiques après 2011 ( croissance, emploi, nombre de touristes...).
Depuis le départ de la Troïka tous ces chiffres sont à la baisse.Les problèmes que nous avons aujourd'hui sont d'ordre structurels, ils datent depuis la dictature corrompue, Bien-sure certains se sont amplifiés après 2011.
Salutations
Analyse micro.
Historiquement, un taux entre 5% et 6% sur le salaire de base.
Arrêtez la manipulation...
Secteur Textile détruit par les islamistes
Le textile : secteur détruit avec l'importation sauvages de la camelote en provenance de la Turquie , le sponsor du parti des khwenjia de la Tunisie
Le tourisme : secteur vu d'un ongle immorale pour les barbus donc détruit par les attentats terroristes à jamais.
L'agriculture : un secteur en voie rapide de destruction...commençant par la sécheresse et l'absence de l'entretien des barrages (leurs nettoyage) de 2011 jusqu'à 2017 passant par l'importation des glibettes turcs et le lait slovène et les moutons roumains par la fille du gourou de la secte....
TUNISIENS L'HEURE EST GRAVE...ON VA PERDRE NOTRE PAYS A JAMAIS !!
@Tata
Il faut critiquer objectivement et ça ne sert pas les intérêts du pays et des Tunisiens de chercher toujours des pseudo-excuses à la médiocrité de certains choix socio-économiques de certains partis politiques! « Tata
Bonjour Tata,
Bien que le message soit adressé à deux intervenants, me permettriez-vous d'abord de vous féliciter pour la justesse de vos propos critiques ?
Vous avez parfaitement résumé le piège mortifère dans lequel les partis politiques dominants ont mis la population active, comme dans un traquenard ou un guet à pan.
Tout pays (normalement constitué) se doit d'avoir une économie sur laquelle il puit s'appuyer, se renforcer et se développer, c'est ce qu'on appelle l'industrie industrialisante.
Or pour la Tunisie, cette industrie industrialisante a été tuée au profit des lobbys de l'importation.
Alors que le secteur textile avait dans ses plus belles périodes, été , sous-traitant de haut de gamme pour le prêt à porter de luxe, aujourd'hui il est réduit à la portion congrue, à peau de chagrin par la pression des importateurs qui préfèrent tuer la poule aux o e u f s d'or et se reposer sur le gain facile de l'importation quelles qu'en soient les conséquences économiques.
Il n'y a pas de solutions autres que celles de remettre en route l'industrie textile pour une production nationale de l'industrie textile.
Quand les dirigeants de ce pays auront compris ce principe de base de l'économie, peut-être alors, nous pourrons aborder d'autres thèmes telles que l'agriculture, l'éducation, l'hygiène publique, la corruption et sujet tabou parmi les tabous le marché parallèle qui vit ses plus belles années depuis près de cinq années.
@TMT et @Observateur
il faut être objectifs, sinon ça devient de l'hypocrisie!
La faute est à qui, si "Un textilien devient importateur de tissu, un confectionneur importateur de produits finis", oui la faute est à nos politiciens et à ceux qui ont permis à nos producteurs de devenir des affairistes!
Ce n'est pas parce que nous sommes des musulmans pratiquants que nous ne devons pas critiquer la politique socio-économique misérable du parti politique Ennahdha!
Il faut critiquer objectivement et ça ne sert pas les intérêts du pays et des Tunisiens de chercher toujours des pseudo-excuses à la médiocrité de certains choix socio-économiques de certains partis politiques!
Très Cordialement
IL A RAISON : DES SALAIRES EN "MONTEE VERTICALE" ET DES REVENUS POUR LES ENTREPRISES STAGNANTS, VOIRE MEME EN REGRESSION = CATASTROPHE ANNONCEE !
Et ça ne tardera pas.
...
Et là "niet" salaire ! Nous serons dans la M**de, comme en Grèce quelques années en arrière.
...
Des employés sans salaire pendant des mois.
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Et là, que ferions nous ?
Une autre pétasse de révolution ?
...
NON ! Nous n'aurons, alors, plus qu'à fermer nos grosses gueules de revendicateurs de l"UGTT et commencerons alors à gémir comme des "kleb" et a tendre la main en faisant "la manche" avec des :
"amman"
"aichek"
"min fadhlek"
comme des nigauds, à implorer la charité, sans honneur et sans aucun amour propre !
...
Nous n'aurions eus que ce dont à quoi nous aurions eus du mérite : La misère !
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Effectivement, une de nos propres caractéristiques, à nous autres Tunisiens, est de faire passer l'intérêt personnel à des années-lumière loin devant l'intérêt national, ce qui pour nous, équivaut à une dandinement de "chocottes" !
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- "Mais qu'est-ce que ça peut bien me branler que l'état soit en faillite finançière" ? pensons nous.
- "L'important, c'est que j'amasse de l'argent" ! c'est malheureusement ainsi que nous pensons, dans notre grande majorité.
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Hé oui, la vérité est bien dure à entendre, parfois ...
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URMAX
@Observateur
Un textilien devient importateur de tissu,un confectionneur importateur de produits finis..ils ont des devises,des clients et un marché..
Fini le casse-tête des ouvriers ,de l'importation temporaire,des décharges des imports..rien que du beef.
Trouillard, il faut des couilles pour faire de l'industrie.
Ce gars est déjà en faillite, les marques qu'il produit (***) c'est de la camelote, c'est entre autre la cause de son acharnement sur les importateurs.
C'est une erreur de l'avoir mis à la tête du secteur, depuis la Tunisie a pris du retard et le secteur est en déclin et il en est pour quelque chose.
C normal ,!

