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Sayida Ounissi aux jeunes : Il faut sauter le pas et avoir confiance pour devenir entrepreneur !
02/03/2017 | 22:54
3 min
Sayida Ounissi aux jeunes : Il faut sauter le pas et avoir confiance pour devenir entrepreneur !

 

Le principal handicap des jeunes pour le lancement de leurs projets est le manque de confiance en soi, a confié Sayida Ounissi, secrétaire d'Etat à la Formation professionnelle en charge de l'initiative privée, dans une déclaration à Business News.

Pour elle, il faut sauter le pas et avoir confiance en soi pour devenir entrepreneur : «Tout le monde, à partir de 5.000 dinars,  peut lancer un projet», a-t-elle affirmé, en précisant que les financements sont disponibles aujourd’hui que cela soit par les structures de microfinances ou par les Fonds d’investissement.

 

Pour remédier à ce manque de confiance et encourager les Tunisiens à faire le grand saut de l’entreprenariat, une stratégie nationale de l’entrepreneuriat a été mise en place, regroupant une dizaine de ministères, avec un plan d’action complet. Un plan qui va des plateformes en ligne pour informer et créer des entreprises, jusqu’à la formation sur le long terme, l’accompagnement durant deux années, l’accompagnement dans l’accès au financement et dans l’accès au marché, la facilitation des procédures administratives et la modernisation du cadre législatif.

 

En outre et pour faire connaitre les outils disponibles aux jeunes entrepreneurs, le coup d’envoi officiel de la campagne nationale « Innajim » a été donné, ce jeudi 2 mars 2017. Son objectif est de guider les entrepreneurs et porteurs de projets dans leurs démarches ainsi que porter à leur connaissance les mécanismes de financement et d’accompagnement à leur disposition.

Ainsi, dans le cadre de la campagne, le ministère assurera une série de formation dans les espaces « Entreprendre » qui font partie des bureaux d’emploi dans chaque régions, outre celles proposées par l’APII, l’APIA, les pépinières d’entreprises et les technopoles, qui sont complétement prises en charge par le service public. Chaque année, 15.000 jeunes sont formés à la création de leur entreprise, précise Mme Ounissi

Cette campagne, qui a démarré d’aujourd’hui, se poursuivra sur 7 semaines, alors que celle engagée sur Facebook se poursuivra sur 2 ans, avec un community management qui va répondre aux interrogations des jeunes.

 

 

Autre point important de la stratégie, la modernisation du cadre législatif. Ainsi, le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle, en collaboration avec plusieurs autres ministères, est en train de préparer un projet de loi pour la promotion de l’innovation, et qui devrait être déposé au parlement à partir de cet été, indique Sayida Ounissi.

La finalité de cette loi est de faire en sorte qu’il y ait des mesures exceptionnelles pour les jeunes qui veulent lancer des projets, notamment à haute valeur ajoutée : l’objectif étant de permettre aux startups technologiques d’exister et de pouvoir se développer, notamment à l’international, explique-t-elle.

«Les mesure vont à la fois de l’accès à l’information et à l’accompagnement jusqu’à des mesures fiscales, d’accompagnement juridiques, de disposer de l’accès aux autorisations de la création du projet en plus de pouvoir s’internationaliser et d’exister au-delà des frontières de la Tunisie», précise Mme Ounissi.

Elle a affirmé en réponse à Business News, que «l’un de nos combats aujourd’hui est d’avoir une politique monétaire permettant aux jeunes de lancer leurs projets, même en devises et de pouvoir aller tout de suite à l’international». C’est dans ce cadre que le ministère a engagé un débat et un dialogue avec la Banque centrale.

 

Plus tôt dans la journée, la secrétaire d’Etat avait annoncé que 4 milliards de dinars ont été affectés à la réforme du dispositif de la formation professionnelle et que ce chantier se poursuivra jusqu’à 2030.

 

Face au chômage et à son budget privé, le gouvernement n’a d’autre choix que la promotion de l’initiative privée. Avec une simple idée, on peut réussir. Google, Facebook, Skype et autres n’étaient que de petites startups à leur démarrage. Aujourd’hui, ces sociétés pèsent des milliards. Les jeunes n’ont plus d’excuse, une idée peut changer leur vie, il ne reste plus qu’à sauter le pas !

 

Imen Nouira

 

02/03/2017 | 22:54
3 min
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Commentaires (6)

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Rationnel
| 03-03-2017 21:14
Les jeunes sont chanceux de vivre dans une période où tout va changer et les opportunités sont illimitées, il suffit de penser et de créer. Tout est en train de changer ou va changer:
- Le commerce, Amazon, Alibaba, Aliexpress dominent le commerce par internet et une grande partie des achats se font par internet. C'est un domaine ou il y a encore une opportunité en Tunisie.
- Les voitures: une transition vers l'électrique, c'est toute une nouvelle industrie qui va voir le jour. Les autos self-driving, une autre grande opportunité.
- Le papier domine encore l'administration et la gestion des entreprises en Tunisie, la transition vers l'électronique arrivera un jour.
- Les énergies renouvelables, solaire et éolien.
- L'agriculture, plein de potentiel pour innover avec les cultures des olives très forte densité, les nouvelles presse, l'huile d'olives extra-virgin pour l'export.
- La robotique, les imprimantes 3D, les machines CNC.
- La Fintech et la modernisation des finances et des banques
- La biotech
- L'intelligence artificielle qui envahit tous les domaines et promet l'automatisation de tout même la médecine.
Tunis est classée parmi les meilleur villes pour les start-ups par TechCrunch et Forbes ( https://techcrunch.com/2016/02/11/tunisia-is-becoming-mena-next-startup-hub/ ), le seul obstacle: les mentalités, nos jeunes préfèrent une carrière dans une fonction publique plus que saturée.

hassib
| 03-03-2017 19:51
la femme en hujab qui donne des leçons de volonté et gestion pour la femme tunisienne !!!j aime pas ces tètes en hidjab de ces nanas islamistes mouillées dans les crimes commis en Syrie et en Irak au nom de l'islam ,quel culot ,des nanas du parti islamiste integriste ,casses toi connasse ,,le jihad nikah on s'en fout !!!allez vous autres nous on reste chez nous ...le sang syrien des enfants ,femmes et vieillards vous hantera toute votre sale vie d'islamistes .
pfffff on aura tout vu !

observator
| 03-03-2017 10:57
Ce n'est pas mieux que de nous sortir la farce du Bourguibisme qui nous tire vers l'arrière.

Un jour j'écoutais une émission sur Radio régionale ou une jeune cadre d'une institution qui aide les jeunes à créer leur propre affaire, demandait des bénévoles spécialistes dans la création des petites entreprises.
Je me suis dis tiens c'est une occasion pour donner un coup de main pour utiliser un language près du terrain.
J'ai pris contact avec elle qui m'avait reçu chaleureusement avec d'autres jeunes. Je leur ai expliqué ce que je pouvais leur apporter et elle était très enthousiaste.
On s'est séparé avec l'idée qu'elle devrait me recontacter et depuis aucune nouvelle.
Elle m'avait présenté son patron un monsieur d'un certain age qui avait du mal à me regarder dans les yeux et m'a salué très froidement. J'ai senti tout de suite que le courant ne passait pas passé malgré ma bonne humeur.
Je pense maintenant avec du recul que peut être ma présence le dérangeait.
Vous savez tous "ces vieux" qui ont grandi dans un syteme figé ou tout est cadenassé sans uncun risque aucune audace ont du mal à accepter des changements. Ils ont leur routine.... leurs vieilles habitudes . Ils sont hostiles au changement. C'est le système en vigueur depuis 60 ans.
Alors que ces jeunes étaient très contents de ce que je leurs proposais.
En plus gratuitement, juste j'ai voulu aider les jeunes de ma région.
Et je ne suis pas le seul dans ce cas.
Beaucoup de Tunisiens qui ont des compétences ou un savoir-faire sont prêts à aider les jeunes à comprendre qu'il est possible, dans ce pays, de s'en sortir et que le chômage et le désespoir ne sont pas une fatalité qu'ils sont obligés de subir.
Ce que vous proposer aux jeunes c'est bien. Vous êtes dans le vif du sujet mais ça reste encore des promesses, vont ils vous laisser faire... Mais êtes-vous sure d'avoir les moyens surtout humains ?.
Des lois des lois oui mais souvent dans les pays qui ont avancé c'est l'économique qui oblige le juridique a s'adapter.
Trop de formalisme tue l'initiative.

l oeil du diable
| 03-03-2017 10:54
Il faut absolument creer un veritable silicon vallee Tunisien pour nos jeunes chercheurs et mettre a leur disposition tous les instruments et les moyens pour creer des startups.Voila un veritable projet ministeriel,a vous de batailler pour le realiser.Les Indiens ont crees leur Startup village et les israelien leur silicon vallee et les resultats ne se sont fait pas attendre,plus qu esperes.Les startups s arrachent a coup de milliards de dollards....

déja-vu
| 03-03-2017 10:17
Encore à tenter d'emboiter des carrés dans des cercles?!

Les start-ups, c'est une culture, un environnement propice, une législation qui protège la propriété intellectuelle.... Ce n'est pas uniquement 5000d qui ne suffirons pas aux frais de l'étude. Ce projet de loi mettra des années pour se concrétiser.

Faites une trouvaille en bled copier-coller. Dans 24h, elle sera recopiée à l'identique, à l'infinie. Billou et consorts n'auraient jamais percé en Tunisie.

Son garage, il y a longtemps qu'il y aurait installé une pompe à essence ... libyen.

hé3hé3hé3...9atlou start-up...

show
| 02-03-2017 23:29
notre économie actuelle ne peut pas supporter plus que 20 milles projets(PME) par an avec un risque d'échec de 50 / 50 dite nous alors qu'elle est la solution pour les 620milles chômeurs restants