
L'ONG Al Bawsala a publié lundi 17 octobre 2016, son rapport annuel relatif à l’activité de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Un rapport qui revient sur les différents rôles qui incombent à l’élu dans l’exercice de ses fonctions : législative, de contrôle du gouvernement, et de représentation, et qui contient l’évaluation de l’activité parlementaire durant la deuxième session ordinaire (20 octobre 2015- 31 juillet) et la session extraordinaire (6 septembre 2016-30 septembre 2016).
Sur la base de son observation, Al Bawsala a relevé plusieurs dysfonctionnements à partir desquels des recommandations ont été formulées et notamment sur le respect du règlement intérieur et la nécessité d’adopter la loi sur l’autonomie administrative et financière de l’assemblée, la détermination de priorités législatives claires et le renforcement du rôle de contrôle gouvernemental et de représentation dans les régions et la garantie de la transparence et du respect des délais de publication des rapports et des listes de présence au sein des commissions.
Ces dysfonctionnements concernent, en effet, selon le rapport, le non respect de certaines règles de la transparence et notamment au cours de certains travaux de l’Assemblée dont les rapports n’ont pas été publiés ou alors pas dans les délais.
Al Bawsala pointe, par ailleurs, la situation irrégulière et inconstitutionnelle de la commission des consensus et l’absence de mesures de l’organisation de l’entrée à l’ARP ainsi que l’ambigüité dans les normes de soumission, aux commissions, des projets de lois par le bureau du conseil.
L’association, qui avait dénoncé cela dans ses précédents rapports, soulève cette année encore le problème de l’absentéisme des députés et souligne que de nombreuses absences et non participation aux votes, ont été enregistrées, que ce soit dans les plénières ou dans les réunions des commissions. A ce titre, elle précise que les réunions ne démarrent jamais à l’heure et enregistrent un retard moyen de 30mn dû à l’absence du quorum nécessaire, ce qui entrave les travaux du conseil.
M.B.Z
Commentaires (8)
Commenter@el manchou| 19-10-2016 13:54
@Mansour Lahyani : on ne mord pas la main qui vous nourrit
@el manchou| 19-10-2016 09:11
Et je continue à ne pas voir ce que Soros et Cie ont bien pu soutirer subrepticement de l'activité de contrôle parlementaire accomplie par El Bawsala... Vous seriez bien inspiré, vous qui n'êtes pas un bisonours - il s'en faudrait...- de mettre sous l'éteignoir, même momentanément, votre ironie si dévastatrice pour nous expliquer les bénéfices que les Soros pourraient retirer de ce complot dont El Bawsala est le candide outil...
@Mansour Lahyani : oui el bawsla n'a aucune crédibilité
Ce financement remet totalement en cause cette ONG boudourou.
Le pompier sauve des vies et on sait tous qu'il est financé par le gouvernement.
Pour continuer votre métaphore, je dirai qu'el Basla joue au pompier pyromane : ils déclenchent la révolution Bouazizienne et gèrent ensuite l'assemblée illégitime qu'est ettafsissi.
@Tounsi | 17-10-2016 19:22
Encore une fois, la métaphore du pompier s'impose ici : ne lui demandez pas ses papiers, profitez de son intervention, surtout qu'il n'a aucun bénèf à en retirer...
Ras le bol de ces ONG financées de l'étranger !!!
Je ne défends nullement les dépassements de nos députés mais il n'appartient pas à ces "taupes" de faire la police de nos institutions élus par le peuple !!!!
Il faut légifère contre ces organisations fantoches Tartouriennes ayant proliféré après le maudit 14 janvier !!!!!
@el manchou| 17-10-2016 16:27
Et à quand un rapport sur les financement d'el basla ?
On voudrait avoir plus d'information sur leurs financements occultes et le rôle joué par leur ex présidente dans le coup d'état du 14 janvier contre le président légitime zine el abidine ben ali.