
Dans des déclarations accordées à l’agence TAP, aujourd’hui lundi 13 juin 2016, plusieurs membres de la coalition au pouvoir appartenant aussi bien à Ennahdha qu’à Nidaa, Afek ou encore l’UPL, ont affirmé qu’il n’a pas été demandé à Habib Essid de présenter sa démission et qu’il peut même rempiler à la tête de l’équipe gouvernementale si un consensus se dégageait autour de son nom.
Le dirigeant à Nidaa, Abdelaziz El Kotti, a trouvé le moyen de finasser en précisant qu’il avait réclamé son changement, mais non pas sa démission, car son parti estime qu’une nouvelle personnalité devrait présider le gouvernement au vu de l’ampleur des défis à relever pour le pays.
Quant à Abdellatif El Mekki, un des barons d’Ennahdha, il a affirmé que le mouvement soutient Habib Essid avant d’ajouter qu’il faudrait plutôt procéder à une évaluation objective du gouvernement. Il a précisé que si Essid doit partir, cela doit être par la grande porte tout en veillant à ce que son successeur soit plus compétent que lui.
L’UPL est allé plus loin en affirmant, par la voix du chef de son bloc parlementaire, Tarek Fetiti, que le destin de M. Essid se trouve entre les mains des forces politiques représentées à l’ARP, seules habilitées à le démettre.
Walid Sfar, porte-parole d’Afek, a assuré, pour sa part, que son parti n’a pas de position bien déterminée concernant cette affaire et qu’il n’a aucun inconvénient s’il devait présider le prochain gouvernement d’union nationale.
Commentaires (10)
CommenterC'est BCE qui a échoué sur tous les plans
Essid est manipulé par ennahda
il faut a la tête du gouvernement un anti khwanjias ,un patriote a 1000% ce qui n'est pas le cas de tout individu proche d'ennahda .
Bien sur !
Fa bihaïthou, tout Tunisien a droit à une vie politique...
Et c'est ainsi que, pour la seconde fois, HCE a provoqué un séisme politique d'où même BCE ne sait plus comment sortir!!!
Mais les partis souhaitent le départ de BCE lui qui est réputé démissionnaire par IGNORANCE!
donc c'est AU PRESIDENT DE DEMISSIONNER!
L'article 99 est clair:
Le Président de la République peut demander à l'Assemblée des Représentants du Peuple de renouveler sa confiance au gouvernement à deux reprises au maximum durant le mandat présidentiel. La
confiance est votée à la majorité absolue des membres de l'Assemblée des représentants du Peuple. En cas de non renouvellement de la confiance, le Gouvernement est réputé démissionnaire.
Dans ce cas le Président de la République charge la personnalité la plus apte à
former un Gouvernement dans un délai ne dépassant pas les trente jours conformément aux paragraphes premier, cinquième et sixième de l'article 89.
En cas d'expiration des délais, ou en cas de non obtention par le Gouvernement de la confiance de l'Assemblée, le Président de la République peut dissoudre l'Assemblée des Représentants du Peuple et convoquer des élections législatives anticipées dans un délai de 45 jours au plus tôt et de 90 jours au plus tard.
En cas de renouvellement de la confiance à deux reprises,
le Président de la République est réputé démissionnaire!
Bande d'intelligents le depart d'Essid ne résoudra pas le probléme
Le problème ne réside pas dans le gouvernement de Habib Essid ou tel autre le problème est le suivant :
1-Comment peut-on maitriser le chômage ?
2-Comment peut réduire les inégalités entre les personnes et les régions,
Si on sait qu'un point de croissance équivaut à 17 000 postes d'emplois crées On ne peut alors parler du chômage sans parler de la reprise économique tributaire d'un climat social saint, d'une administration efficace, de responsables gouvernementaux, et d'investisseurs compétent, sérieux et sincères, des politiciens de métiers honnêtes patriotes n'ayant d'allégeance qu'à leur pays, de syndicat responsable sachant maitriser ses bases etc'.
La Tunisie dispose d'un POTENTIEL ENORME mais elle est sabotée par ses propres fils. Le bâton magique d' Essid est inefficace contre le manque de professionnalisme et patriotisme, la bêtise, l'étourdie, l'irresponsabilité, la cupidité, la stupidité, '..de certains Tunsiens
Réduire les inégalités entre régions et personne (cause de la rébellion de 2011) présume l'existence de mécanismes : UN SYSTEME FISCALE JUSTE EFFICACE ET EFFICIENT.
Le système économique du Président ZABA a su crée des richesses mais il n'a pas su les distribuer équitablement, ce qui a engendré des écarts énormes entre les classes sociales Tunisienne, entres les régions (Nord-Sud, Est Ouest)
on ne peut parler de justice social lorsque plus de 80 % des recettes fiscales sont payées uniquement par les salariés, lorsque plus de 60 % de l'économie Tunisienne est une économie parallèle qui en profite à fond du système et ne paye pas un sou à l'Etat.
Cette économie parallèle a su corrompre tous les mécanismes de l'Etat (douane, administration fiscale, '.) La combattre, vous oppose à la pire riposte de la mafia Tunisienne. Politiciens, media, syndicats,'..vous mèneront une guerre sans merci .C'EST-CE QU'ENDURE ACTUELLEMENT ESSID ET SON EQUIPE A CHAQUE FOIS QU'IL TOUCHE AU VOLET DE LA REFORME FISCALE !!!!
Une bonne nouvelle pour la bande de HCE, LE FMI A IMPOSE UN ULTIMATUM POUR LA CONDUITE DES REFORMES FISCALES (Décembre 2016) Donc le départ de H Essid n'arrangera pas vos plans.
Tous nos partis politiques sont de bons oligarques!
Beaucoup de Tunisiens croient que de nos jours la politique est faite, comme le prétendent nos médias, par les conflits entre les islamistes et les anti-islamistes, en particulier entre Ennahdha et Nidaa Tounes, entre Mr. Rached Ghanouchi et Mr. Béji Caid Essbis alors que jadis entre les communistes et les capitalistes' Ce sont les grandes fausses catégories dans lesquelles on nous entraîne à classer tous les événements qui se déroulent dans le monde politique et socio-économique en Tunisie. Le fait que le parti politique Ennahdha fasse souvent la politique la plus oligarque (que le prétendu dictateur Ben Ali) passe souvent inaperçu, ce qui montre ainsi à quel point les grandes classifications politiques en Tunisie sont fausses car elles ne vont pas au fond des choses.
Tous nos partis politiques sont de bons oligarques:
Nous vivons en Tunisie et ceci depuis 2011 une bataille d'idées, tous nos partis politiques maitrisent l'art de diviser/ segmenter afin de régner, contrôlant plusieurs options à la fois afin de s'assurer le maitrise d'une situation. Même les petits manipulateurs/illusionnistes de la politique tunisienne savent qu'il n'y a rien de mieux pour manipuler un peuple que de lui proposer plusieurs options apparemment différentes, mais qui conduisent toutes la victime a épouser le choix de son bourreau. Choisir Ennahdha, Nidaa Tounes, les communistes ou le dictateur Ben Ali abouti toujours à un régime et à un gouvernement oligarque.
Je donne un exemple, au temps de Ben Ali, durant la dictature, l'oligarchie tunisienne a eu des crédits hors des conditions du marché de quelques centaines de Millions qu'elle n'a jamais remboursés. Par contre le gouvernement de Mr. Essid voulait recapitaliser des banques appartenant en grande partie à l'oligarchie tunisienne sans contrepartie:
http://www.businessnews.com.tn/a-quoi-servira-largent-de-la-recapitalisation-de-la-bh-et-de-la-stb-,519,58040,3
D'après le lien http ci-dessus, le gouvernement de Mr. Essid voulait accorder 757 MDT à la STB afin qu'elle puisse créer quelques nouvelles agences, moderniser 70 autres, envoyer 1120 agents à la retraite anticipée et recruter 1700 personnes dans différentes spécialités. On offre ainsi les 3/4 d'un Milliard de dinars à une banque en grande partie appartenant à l'oligarchie pour qu'elle fasse une légère retouche cosmétique à ses agences. Certaines de nos banques ont un capital propre négatif autour de 5000 Millions de dinars, et ceci sans prendre en compte les créances douteuses qui pourraient dépasser les 6000 MDT (des prêts qui ne valent rien et qui devraient sortir du bilan). Certaines de nos banques privées sont à jamais non récupérables. En effet, si elles soustrayaient les créances douteuses de leur propre capital, on se rendrait compte qu'elles ne pourraient jamais rembourser les dépôts, notre argent que l'on a déposé en toute confiance. Dans ce cas ça ne sert à rien de recapitaliser, ces banques devraient être tout simplement fermées par les régulateurs ou nationalisées à 100% avant d'y injecter des millions de dinars.
Non, On ne recapitalise pas des banques qui appartiennent en grande partie à l'oligarchie et à la bourgeoisie avec l'épargne de la masse pauvre sans les avoir nationalisées à 100% auparavant. C'est injuste et c'est immoral.
Pourquoi l'Allemagne a eu le courage de nationaliser entièrement l'une de ses plus grandes banques la Hypo Real Estate avant d'y injecter de l'argent, alors que notre gouvernement oligarque injecte inconditionnellement des Millions de dinars dans le système bancaire tunisien à 50% oligarque.
En Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les Etats régionaux). C'est horrible qu'en Tunisie il n'y a plus de banques qui n'appartiennent pas en grande partie à la bourgeoisie ou aux milliardaires Tunisiens qui refusent de recapitaliser par leurs propres moyens!
La nationalisation entière des banques tunisiennes en faillites aurait déjà dû être faite en 2011. Toute autre solution (sans la nationalisation ou la fermeture) coûtera plus chère aux Tunisiens!
Oui, tous nos partis politiques sont des oligarques, les personnalités de premier plan du monde des affaires ont directement/indirectement le pouvoir politique en Tunisie.
Et si ma mère, ma grand-mère, mes tantes et mes oncles ont tous voté Ennahdha en 2011, c'est parce qu'ils croyaient naïvement que Ennhdha n'était pas un parti politique oligarque'
Les dirigeants du parti politique Nidaa Tounes reflètent de par leur famille et leur naissance, la mentalité oligarchique, par contre je suis très surpris que Mr. Rached Ghanouchi qui n'a jamais appartenu au côté privilégié de la société tunisienne devient du jour au lendemain oligarque, et a placé l'oligarchie arriviste dans les hauts postes de commandement de son parti politique.
Jamel Tazarki
Tous nos partis politiques sont de bons oligarques!
Je termine mon commentaire par un extrait de l'ouvrage "La République" de Platon qui reflété la vie socio-économique de la Tunisie d'après la révolution du jasmin: "l'homme juste a partout le dessous vis à vis de l'homme injuste. D'abord dans les conventions où ils s'associent l'un à l'autre, jamais tu ne trouveras, à la dissolution de la société, que le juste ait gagné au marché; tu trouveras au contraire qu'il y a perdu; ensuite dans les affaires publiques, s'il faut payer des contributions, le juste, à égalité de biens, contribue davantage, l'autre moins; s'agit-il de recevoir, l'un ne remporte rien, l'autre remporte beaucoup. Que l'un et l'autre exercent quelque charge, le juste est sûr, s'il n'a pas d'autre dommage à subir, de laisser tout au moins péricliter ses affaires domestiques, parce qu'il ne peut s'en occuper, et de ne rien gagner sur le public, parce qu'il est juste. En outre il se fait des ennemis de ses parents et connaissances en refusant de les servir au détriment de la justice. C'est tout le contraire pour l'homme injuste, j'entends celui qui, comme je le disais tout à l'heure, est capable de s'arroger de grands avantages sur les autres"
Je suis plutôt pour un monde politique sans aucune influence oligarchique, où l'homme juste a partout le dessus vis à vis de l'homme injuste et où la politique n'est pas au service exclusif de l'oligarchie au nom de la création d'emploi'
Jamel Tazarki
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Emeli Sandé - Read All About It
https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0
Qui souhaite son depart a Nidaa...
C'est toujours et avant tout l'interet de la nation qui prime.
Si le premier ministre actuel a bien accompli son role tout en etant conscient de tout ce que le pays a connu jusqu'a aujourd'hui depuis sa nomination tout en sachant les moments difficiles vecus,surtout avec les maudites attaques terroristes et autres,alors pourquoi le remplacer par quelqu'un d'autre.
Peut-etre,il serait sage de le garder dans son poste.