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Habib Essid : Je ne pense pas à démissionner
13/06/2016 | 10:30
1 min
Habib Essid : Je ne pense pas à démissionner

 

Une entrevue accordée par le chef du gouvernement, Habib Essid au site Al Arabiya a été publiée ce lundi 13 juin 2016. M. Essid a confié que l’initiative présidentielle a été pour lui une surprise compte tenu du timing et de la situation sécuritaire fragile du pays. Néanmoins, durant l’entrevue, effectuée avec le journaliste Mondher Bedhiafi,  le chef du gouvernement a manifesté un certain accord avec l’initiative déclarant qu’il était pour un large remaniement dans le gouvernement ou pour la formation d’un gouvernement d’union nationale comme le préconise le président de la République.

 

Habib Essid a également déclaré qu’il rejoignait le diagnostic du chef de l’Etat mais qu’en cette période, le rôle du gouvernement est désormais d’assurer le bon déroulement des élections municipales et la promotion du plan quinquennal à travers une grande conférence internationale en novembre prochain. Il a ensuite réitéré qu’il ne fuira pas devant ses responsabilités et que démissionner était pour lui synonyme d’un affaiblissement majeur de l’Etat soulignant au passage que durant sa dernière entrevue avec Béji Caïd Essebsi, le chef de l’Etat ne lui a pas demandé de démissionner.

 

Dans sa déclaration, Habib Essid a informé qu’il y avait de multiples scénarios prévus dans la constitution pour la démission du gouvernement.

 

S.A

 

 

13/06/2016 | 10:30
1 min
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Commentaires (10)

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Nahor
| 13-06-2016 23:12
J'avais exposé à plusieurs reprises mon avis dans les jours précédents, en particulier par un long commentaire dans l'article de Nizhar Bahloul, "L'heure de Habib Essid n'est pas encore venue".

[Cfr. Rappel à M. le Directeur de Business News Nahor| 07-06-2016 15:43]

Mon inquiétude face à un projet de "gouvernement d'unité nationale" (terme calqué sans raison sur l'impasse gouvernemental libyen), une initiative qui signifierait la nomination d'un Chef de gouvernement dans les mains du parti Ennahdha et de son gourou islamiste, était naturellement une crispation largement partagée parmi les Tunisiens patriotes.

Je découverts en suite et avec satisfaction que des articles avaient été déjà publiés dans le même sens, tel celui de Farhat Othman, juriste et ancien diplomate, sur le
Huffington Post Maghreb du 04/06/2016, qui titrait "Ce n'est pas la démission de M. Essid qui servira la patrie" et anticipait déjà:

"La démission ... au contraire, elle aggravera la situation d'incertitudes au moment où le pays n'en maque pas, avec en prime le danger terroriste qui guette. D'autant plus que le chef du gouvernement n'a pas démérité. Aussi, dans l'intérêt de la Tunisie qui seul le détermine, ainsi que l'affirme ce grand commis de l'État, il ne doit pas démissionner."

Sincèrement dit, je ne l'avais pas encore lu cet article, pour découvrir en suite que j'avais choisi presque les même mots, dans la même optique.

Dans sa tribune sur l'Économiste Maghrebin, du 9/6/2016, Hmida Ben Rodhmane fait référence, par rapport à la Tunisie, à la crise libyenne, et écrit : "Peut-être est-il absurde de demander à la diplomatie tunisienne d'avoir quelque influence sur le cours de événements en Libye, alors qu'elle n'a même pas pu mettre au clair le sort des deux journalistes,Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari, kidnappés par des groupes armés libyens depuis près de deux ans'
Le cours des événements en Libye prend une tournure d'une complexité déconcertante."

Dans ces enjeux et face au péril islamiste, que les mascarades de Rached Ghannouchi ne cachent pas du tout, une nouvelle aventure gouvernementale serait de la pure inconscience...

Il faut donc se féliciter de la décision de M. Essid, car unanimement on avait perçu le danger pour la Tunisie d'une démolition gouvernementale sans projet clair ni objectifs sociaux définis.

L'opposition anti-islamiste, laïque et progressiste ainsi que la société civile auront ainsi le temps de renforcer le projet d'une coalition forte de partis, ou la création d'un nouveau parti qui triomphera -on l'espère- de l'hydre islamiste au prochains échéances politiques.

"Nahor" - activiste des Droits Humains

Forza
| 13-06-2016 19:09
Cette histoire de changer le chef du gouvernement et toute l'équipe n'a aucun sens. L'UGTT doit faire son travail à savoir défendre les ouvriers et les chômeurs et non pas gouverner, de même pour l'UTICA. Il faut juste travailler et plus de fermeté envers les demandes irréalistes. Il est vrai que le gouvernement a fait peu en ce qui concerne les reformes nécessaires mais un nouveau gouvernement ne fera pas mieux si l'UGTT continue sur sa lancée et les entrepreneurs continuent avec leur attentisme.

CONQUERANT
| 13-06-2016 18:00
La man'uvre politicienne de basse facture n'aura échappé à personne. Malgré tout le battage médiatique qui lui a été consacré elle est loin d'avoir agrégé autour d'elle. Tout juste quelques chevaux de retour, éternellement à l'affût, pour revendiquer une place à la table des convives. Nul doute que les effets induits de cette initiative impacteront négativement son initiateur « Les conséquences d'un acte sont incluses dans l'acte lui-même » G. Orwell.
Par ailleurs, rappelons brièvement que la Tunisie s'est dotée en janvier 2014 d'une constitution dont l'objectif était de régir harmonieusement les rapports entre les pouvoirs publics afin d'éviter les dérives d'antan et les « faits » du « Prince » dont ce pays était malheureusement coutumier.
Dans un mouvement unanime qui va de l'extrême gauche à l'extrême droite la loi fondamentale a été louée, sacralisée et portée aux fonts baptismaux voire considérée comme un modèle du genre. Certains ont même poussé le ridicule, mais l'on sait depuis longtemps que ce dernier ne tue pas, jusqu'à la qualifier comme étant la meilleure du monde.
Pas moins.
Si tel était le cas, pourquoi l'ignorer dans ces conditions? Poussons, donc, le raisonnement pour savoir ce qu'elle prévoit en matière de démission du chef de gouvernement.
Les articles : 97, 98, 99 et 100 sont clairs, il suffit de s'y reporter pour s'en convaincre.
En d'autres termes, il existe des procédures que la constitution a énoncées si l'on veut obtenir la démission du chef de gouvernement.
Il suffit tout simplement de les appliquer.
En tout état de cause, il n'appartient pas au Président de la république de contraindre à la démission un chef de gouvernement, qu'il a lui-même coopté, en piétinant ou en ignorant la constitution dont il est sensé, théoriquement, en être le garant.

Or, tout le monde sait que Habib Essid n'a pas démérité, il a tout simplement cessé de plaire à certains lobbys influents qui mènent des intrigues en coulisse et maintenant au grand jour pour obtenir son départ forcé.
Sauf que cet homme intègre et honnête, ce travailleur infatigable et patriote ne mérite pas qu'on le traite comme un malpropre.
Habib Essid peut manquer de charisme, nul n'est parfait. En revanche, l'on ne peut pas lui faire grief de manquer de caractère ou de loyauté.
Pour l'heure, il semble résister vaillamment à cette lâche guéguerre que de fieffés courtisans lui imposent. Il ne faut pas qu'il abdique en rase campagne sauf si -constitutionnellement- l'assemblée des représentants du peuple l'y contraint, par un vote respectant l'esprit et la lettre de la constitution.



Luca
| 13-06-2016 15:59
Passez le message au service du protocole, que le drapeau avec l'inscription est destiné seulement au Président de la République.

Mounir
| 13-06-2016 15:21
rien ne va plus, Habib Essid est Premier Ministre à vie! Ça me fait penser à Ben Ali en 2011: "je vous ai compris, mais oui je viens de vous comprendre peuple de la Tunisie'"

Abel Chater
| 13-06-2016 14:17
Depuis la Valeureuse Révolution du 14 janvier 2011, qui nous a libérés des 55 années de dictature régionaliste, les "Azlems" des deux anciens régimes dictatoriaux de Bourguiba et de Ben Ali, ne cessent de nous saboter notre transition démocratique. Ils font usage de cette même démocratie qu'ils nous ont interdite notre vie durant, pour nous la détruire elle-même.
Il est temps qu'il y ait une loi de protection des acquis de notre Révolution du 14 janvier 2011 et même de restituer la ligue de la défense de la Révolution, sous l'égide de la Justice tunisienne.
Il faut couper les têtes des serpents, pour leur faire sécher leur venin.
Pourquoi donc tout ce sabotage contre le premier Ministre Habib Essid, bien qu'il soit «Sahli» comme eux, alors qu'il mène sa mission très bien avec beaucoup de succès, d'honnêteté, de confiance, de patriotisme et de neutralité?
Veulent-ils un intrigant menteur et manipulateur comme Mohsen Marzouk, pour qu'il les aide à détruire le pays et à restituer le chaos, la dictature et les révoltes populaires, afin qu'ils se sentent dans leur peau de crapauds de marécages?
Vive Habib Essid. Qu'il guide le pays avec bravoure comme il le fait à présent. Que le Tout Puissant lui offre le courage, la bonne santé et sa protection.
A ses détracteurs, je leur dis (Allah yehlek Asshaâb ech-charr). Amine ya Rabb El-Aâlamine, ya Rahmèn ya Rahime.

vieuxmilitant
| 13-06-2016 14:03
Une question qui taraude tous ceux qui suivent BN. Pourquoi aucun commentaire sur la fameuse soirée de l'inauguration du grand investissement des berges du lac à laquelle ont assisté 6 ministres et HCE? Ou bien parce qu'ils s'agit des amis de BN ? BN est désormais nu.

Bourguibiste nationaliste
| 13-06-2016 11:43
M.LE PREMIER MINISTRE: DITES-NOUS CE QUE VOUS VOULEZ
Vous nous dites: "je ne pense pas démissionner" Soit. Mais dites nous ce que vous voulez faire et avec qui ?
De toute évidence, vous n'avez plus de majorité au parlement!! Si vous êtes d'un avis contraire, alors ayez le courage de demander un vote de confiance.

citoyen
| 13-06-2016 11:10
la continuité sera assurée pour les grands choix déjà validés par les 4 partis de la coalition actuelle dont:
1- La note d'orientation du plan
2- le plan 2016-2020
3- la conférence pour la promotion des projets
4- le code des investissements
5- les grandes reformes

l'heure est à l'exécution et pour cela il faut une équipe solidaire et déterminée avec un Chef autoritaire et charismatique

A4
| 13-06-2016 10:44
Nos "dirigeants" manquent d'amour propre et de dignité:
- Bourguiba est parti à la suite d'un coup d'état médical.
- ben ali est parti à la suite d'une révolte populaire.
- la troîka est partie à la suite d'un ras-le-bol national.
- Et monsieur nous dit qu'il reste malgré son désaveu par tous ou presque ...
Peter ne s'est pas trompé avec sa théorie de "limite d'incompétence" !!!