
Le conseil de la Choura du mouvement Ennahdha a été élu dans la soirée de dimanche 22 mai 2016, par les congressistes. Dans la liste publiée par le mouvement, on relèvera l’absence des noms de Abdelfatteh Mourou et de Ameur Laârayedh.
On notera, toutefois, l’entrée du fils d’Ali Laârayedh, Hichem Laârayedh et le maintien de Samir Dilou, malgré son absence des travaux du congrès.
Ci-joint la liste des membres du conseil de la Choura :
1. Fethi Ayadi
2. Karim Harouni
3. Abdelmajid Najjar
4. Abdellatif Mekki
5. Ali Laârayedh
6. Samir Dilou
7. Mehrezia Laâbidi
8. Noureddine Bhiri
9. Abdelhamid Jelassi
10. Sadok Chourou
11. Ridha Saidi
12. Noureddine Arbaoui
13. Mohamed Mohsen Soudani
14. Habib Ellouz
15. Imed Hammami
16. Rached Ghannouchi
17. Kalthoum Badreddine
18. Sahbi Atig
19. Abderraouf Najjar
20. Mohamed Ben Salem
21. Yamina Zoghlami
22. Nejmeddine Hamrouni
23. Farida Laâbidi
24. Zied Laâdheri
25. Mohamed Akrout
26. Rafik Abdessalem
27. Monia Brahim
28. Abderraouf Bédoui
29. Ridha Barouni
30. Amel Azzouz
31. Zied Doulatli
32. Ridha Driss
33. Mohamed Ben Aoun
34. Salah Mtiraoui
35. Mohamed Kalaoui
36. Oussama Ben Salem
37. Abdelaziz Temimi
38. Larbi Gasmi
39. Salah Ben Abdallah
40. Mohmed Chammam
41. Ferjani Doghmane
42. Sadok Arfaoui
43. Zied Boumekhla
44. Riadh Bettaieb
45. Jawhra Ettiss
46. Zoubeir Chhoudi
47. Ali El Euchi
48. Kamel Hajjam
49. Ahmed Mechergui
50. Mokhtar Lammouchi
51. Hamza Hamza
52. Abdessatar Ben Rejeb
53. Houcine Jaziri
54. Lotfi Zitoun
55. Walid Bannani
56. Fethi Ennaas
57. Sadok Sghiri
58. Hichem Larayehd
59. Lassad Jouhri
60. Tahar Boubahri
61. Lotfi Amdouni
62. Neji Jmel
63. Syaed Ferjani
64. Imed Khemiri
65. Mohamed Mokdad Arbaoui
66. Fitouri Berriche
67. Mohamed Sghaier Yousfi
68. Ahmed Lamari
69. Sana Mersni
70. Rached Kahlani
71. Jamila Ksiksi Debbeche
72. Ridha Boukadi
73. Abdelfettah Trimeche
74. Wassila Zoghlami
75. Mohmed Salah Guissouma
76. Ali Tabib
77. Mohsen Nouichi
78. Chokri Zoghlami
79. Jaleddine Rouis
80. Néjib Gharbi
81. Hamdi Zouari
82. Ahmed Gaaloul
83. Jamel El Aoui
84. Selma Sarsout
85. Jalel Ouergui
86. Mohamed Mahjoub
87. Mohamed Ghannouchi
88. Mohamed Toumi Ben Nejma
89. Mounir Galloul
90. Mohamed Sami Trigui
91. Faouzi Jaballah
92. Mohamed Ennouri
93. Abdessalem Khammari
94. Mohamed Chamli
95. Mahmoud Jaballah
96. Aissa Hajlani
97. Hedi ben Brahim
98. Emna Dridi
99. Hédi Triki
100. Montasser Zenaidia
Commentaires (4)
Commenterjohn wayn futur president
à quoi servent ils au juste ?
pauvre Tunisie !
que Mourou n'y soit pas !ça veut dire quoi?
il va créer son propre Parti ? ce serait bien que la division dans le parti soit consommée
GOD BLESS TUNISIA
GOD BLESS TUNISIANS
peu de femmes
ISLAM, SIONISME, ET COLONIALISME : LECON 22
Le gouvernement de Kamel Atatürk procèdera en effet à une abolition du Califat-Sultanat et de ses juridictions religieuses, ainsi qu'a une proclamation de la République Turque qui sera suivie par la liquidation des biens habous.
Cette révolution Kémaliste subira une hostilité globale du monde Arabo-musulman.
En 1923, dans la revue « Tunis-Socialiste », l'on pouvait lire les déclarations suivantes :
« Le seul remède à la situation déplorable de la Tunisie et des Tunisiens est la création d'une législation laïque susceptible d'être remaniée à l'infini.
C'est ce qu'ont compris les Etats Européens et ce que, sous la pression des besoins nés de la civilisation moderne, les musulmans commencent à ressentir confusément depuis un siècle.
L'exemple de la Turquie doit être médité par les Musulmans tunisiens.
Devant une constatation aussi probante, ceux-ci devraient comprendre la nécessité de reléguer dans le domaine de la conscience individuelle une foi qui peut être belle, pourvu qu'elle soit sincère, au lieu d'en faire un dada qu'on enfourche a tout propos et surtout hors de propos.
Et pour commencer, qu'ils rejettent toutes ces pratiques qui n'ont même pas la justification de leur conformité a la loi religieuse et auxquelles des exploiteurs intéressés, encouragés il est vrai par une politique irrationnelle, ont seuls donné une importance aussi considérable.
Les Tunisiens veulent des droits qui les mettent au niveau des autres hommes, ceux des nations évoluées.
Qu'ils commencent par ne plus croire que le sort du monde est lié a la bave d'un Sidi Hanache ou aux hurlements d'un Sidi Amor El Fayache !
Qu'ils regardent la Turquie et qu'ils se souviennent que l'avenir de l'Islam est dans la laïcité ! »
« Ce pays musulman qu'est la Tunisie est encore enfoncé dans un passé archaïque ; il n'est pas encore tout à fait évadé de certaines formes économiques médiévales : féodalisme, patriarcat, nomadisme, autant d'obstacles a l'élan libérateur. L'esprit des Tunisiens est à reformer. Les Tunisiens doivent être éduqués en termes de différence entre le spirituel et le temporel, en termes de vérités scientifiques, en termes de traditions et de superstitions subies et jamais discutées. »
BIBLIOGRAPHIE :
Tunis-Socialiste, 331, 20 Octobre 1923, « L'avenir de l'Islam est dans la laïcité » par un musulman.
Tunis-Socialiste, 333, 22 Octobre 1923, « Nationalisme Indigène » par A. Cattan.
F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.