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Le SNJT soutient Lotfi Ben Sassi : La souveraineté nationale est le prétexte des Etats policiers !
16/03/2016 | 12:08
2 min
Le SNJT soutient Lotfi Ben Sassi : La souveraineté nationale est le prétexte des Etats policiers !

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé, dans un communiqué publié ce mercredi 16 mars 2016, sa surprise de voir, revenir en Tunisie, « certaines pratiques de pression et d’oppression envers les médias et les journalistes », à l’instar de ce qui s’est récemment passé avec le caricaturiste Lotfi Ben Sassi. En effet, le caricaturiste du journal La Presse a déposé une plainte au syndicat, affirmant qu’il subit depuis le 17 février des pressions de la part du directeur de la rédaction du journal pour le pousser à apporter des modifications radicales sur ses dessins dont certains ont même été censurés. Lotfi Ben Sassi a, par ailleurs, affirmé au syndicat qu’il est menacé de sanctions administratives suite à son refus de taire les pratiques qu’il subit.

 

Le directeur de la rédaction de La Presse a souligné, pour sa part, qu’il ne s’agit pas de contrôle ou de censure mais d’un refus de publication d’images qui touchent à la souveraineté de la nation.

 

Le bureau exécutif du SNJT a estimé, après avoir pris connaissance des dessins en question, qu’une caricature est évaluée d’une manière plus flexible qu’un contenu d’information dans la mesure où elle revêt un côté artistique, critique et satirique et qu’un caricaturiste se voit donc, de ce fait, octroyer plus de liberté, au sein des institutions médiatiques, qu’un journaliste. Le SNJT a précisé que les dessins en question ne comportent aucun danger pour le public ou l’Etat, soulignant que le prétexte « toucher à la souveraineté de la nation » est le justificatif qui a toujours été utilisé par l’Etat policier pour opprimer la liberté d’expression.

 

Le Syndicat a enfin exprimé tout son soutien à Lotfi Ben Sassi et a appelé le journal La Presse à publier ses dessins, cesser le contrôle et arrêter les menaces, mettant en garde contre le retour de telles pratiques dans les institutions publiques, censées représenter la pluralité des orientations idéologiques et politiques de la société.

 

M.B.Z

16/03/2016 | 12:08
2 min
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Commentaires (10)

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travail virtuel
| 17-03-2016 14:17
La rédaction de La Presse s'indigne des propos de M. Neji Bghouri, président du Syndicat des journalistes tunisiens, et exprime son étonnement de la publication de ce communiqué tendancieux et de ses allégations sans fondement et éclaire l'opinion publique de ce qui suit :

' Il ne s'agit nullement d'un cas de censure. La Presse, depuis le 14 janvier 2011, est un journal libre et indépendant. Il n'accepte aucune instruction et ne tolère aucune directive. De ce fait, le dessin objet de controverse a été soumis au comité de rédaction restreint qui a jugé que le sujet ne cadrait pas d'abord avec l'esprit du magazine et qu'il n'était pas publiable et a mandaté le rédacteur en chef Nation de demander à Lotfi Ben Sassi de revoir le dessin en prenant en compte le contexte sécuritaire national et le respect du martyre de ses soldats. Monsieur Ben Sassi, qui ne refuse jamais de remanier ses dessins, et nous en avons la preuve, a contesté la manière et non le fond. Il a refusé de retoucher son dessin. Le comité a alors décidé de différer la publication de ce dessin qui devait paraître dimanche.

' Trois jours avant la date supposée de la publication du dessin, Lotfi Ben Sassi, qui a refusé de venir à la rédaction discuter du problème et présenter son point de vue, annonce publiquement qu'il est victime de censure!

' Il demande un congé de dix jours pour simuler une campagne de censure auprès des lecteurs et pour amplifier une campagne contre La Presse.

' Face à l'indifférence totale de ses collègues journalistes à La Presse, il demande la médiation de Sofiane Ben Farhat et est venu le lundi 14 mars présenter ses excuses au directeur de la rédaction. Une méthode de travail a été convenue pour éviter à l'avenir tout malentendu. C'est pourquoi la rédaction s'étonne du rebondissement de cette affaire après son dénouement et tient à apporter les précisions suivantes :

' La rédaction refuse de subir les sautes d'humeur de Lotfi Ben Sassi qui refuse d'assister à la conférence de la rédaction qui se tient quotidiennement à 15 heures et se contente de balancer son sujet à sa guise et par mail, étant donné qu'il travaille à plein temps dans une agence de com et une chaîne TV, alors qu'il est titulaire à La Presse, qui est une entreprise publique.

' Contrairement aux propos mensongers du président du Snjt, aucune mesure disciplinaire, ni poursuites administratives n'ont été engagées contre Lotfi Ben Sassi.

' Aucune directive n'a été donnée au rédacteur en chef de La Presse News pour retirer les dessins de Lotfi Ben Sassi, contrairement à ce que laisse entendre le communiqué du Snjt.

' Le Snjt n'a pas à s'immiscer dans la ligne éditoriale du journal tout autant que les pouvoirs législatif et exécutif. La Presse dénonce toute tentative d'intimidation, fût-elle de la part du syndicat, et rappelle que le directeur de la rédaction est un journaliste élu par ses collègues et non nommé par quelque autorité que ce soit.

Notre journal, qui tire sa force morale du dévouement de ses professionnels, a pu se maintenir en dehors de tous les clivages, de toutes les tentations et de tous les courants politiques depuis le 14 janvier 2011, grâce à sa ligne éditoriale cohérente qui fédère un lectorat et lui offre un ancrage, une assise au moment où ce lectorat ne supporte plus d'être baladé au gré des modes et des vents, soumis à la dictature du doigt mouillé.

La Presse est un journal qui privilégie le propos. Il ne s'agit pas de couvrir pour couvrir, de dire pour dire. Mais par rapport à la cohérence évoquée plus haut, de savoir exactement ce qu'on dit, pourquoi on le dit, comment on le dit, en quoi il est nécessaire de le dire; en clair, pas de couverture passivement généraliste, mais priorité est donnée à nos apports spécifiques.

Si on intervient sur un sujet, c'est parce que nos informations, nos angles, nos explications ou nos prises de position apportent quelque chose de particulier et de nécessaire. C'est donc un journal qui dénonce, mais qui approuve, critique, mais aussi propose; qui ne dore pas la pilule, mais accorde toute sa place à l'espérance. Qui ne confond pas la contestation avec la méchanceté et qui peut promouvoir sans flagornerie.

Un journal qui, parce qu'il saura être souvent tendre, positif et même indulgent (et quelquefois seul), pourra aussi être terrible et féroce. Un journal qui, dans un monde qui apparaît de plus en plus opaque, redonne du sens, offre des repères, tisse des fils conducteurs, ouvre des perspectives. En somme, un journal qui respecte ses lecteurs.

La Presse saisit cette occasion pour appeler à la nécessité d'instaurer une instance de régulation de la presse écrite, seule habilitée à trancher dans ce genre de différend.

Gg
| 16-03-2016 19:07
Pour les uns il ne faut pas toucher "à la souveraineté de la nation", pour d'autres il ne faut toucher "au sacré"... et meeeeerde!

Napoleon
| 16-03-2016 18:57
J'ai commencé à lire quotidiennement La Presse, avant de commencer mes devoirs scolaires, et l'acheter pour mon père le dimanche depuis 1966, en ce temps là son prix était de 20 millimes. Je lisais les bandes dessinés : Le Fantôme (l'ombre qui marche), Popeye et Blondie (la femme de Dagobert) et mon père suivait aussi régulièrement la série d'espionnage OSS 117. Je n'ai cessé d'acheter et de lire La Presse que durant la période de mes études supérieures à l'étranger. Par ricochet, je précise, que le 7 /11/1987, j'ai acheté les 2 éditions « contradictoires » parus dans la même matinée l'une avec la photo de Bourguiba comme président et l'autre avec la photo de Ben Ali comme président et que j'ai conservées à ce jour. Aujourd'hui, les rubriques de Lotfi Ben Sassi dans le journal de La Presse sont des rayons de soleil dans la grisaille. Depuis que j'ai lu sur BN que les Books Books vont être censurés et n'ayant pas aperçu le 6/03/2016 la caricature de Ben Sassi sur la première page j'ai cessé d'acheter La Presse, d'autant plus que je ne lis dans ce journal que les titres à la Une et les rubriques de Ben Sassi. Hier, le 15/03/2016 en jetant un coup d''il sur l'étalage du marchand de journaux, j'ai vu que la caricature de Ben Sassi est réapparue j'ai acheté à nouveau La Presse.

nazou
| 16-03-2016 18:46
Par quel miracle, l'article sur mrs bo9bo9 à récolté une centaine de com.
Et aujourd'hui six malheureux com ?

Les voix de la virtualité sont impénétrables !

Aaaameeen !!!

((-°°-))
| 16-03-2016 16:38
Nahdha, Nida c'est l'arbre qui cache la forêt. La forêt c'est USA, Israël, L'Arabie sa, Le Qatar, La Turquie.... et Daech en général. L'Intelligentsia Tunisoise n'évoque jamais cette question et Lotfi Ben SASSI n'est pas plus intelligent, je suppose! Alors il faut le finir n'est-ce pas?

kiko
| 16-03-2016 15:53
C'est une honte ce syndicat? Poursuivi il soutient quelqu'un qui ne travaille même pas pour mériter son salaire. Ce Monsieur qui joue les Héros à le titre de rédacteur en chef à la Presse et il ne vient qu'une fois par mois pour prendre les bons. Tout le monde sait qu'il travaille directeur artistique à Nessma depuis des années et personne n'a rien fait parce que c'est le rizk el bilik à la Presse qui est un journal Public. Dans cette société la SNIPE il n'est pas le seul qui perçoit un salaire sans travailler ou même mettre les pieds dans le locale. C'est l'armée mexicaine et de nombreux rédacteurs en chef à la presse et à Essahafa jouissent de tous les avantages sans travailler, alors qu'ils travaillent ailleurs au vu et au su de tout le monde dont Sofien Ben Farhat, Hassen Ben Othamen, Zied El Heni, Jamel Arfaoui et ce doyen du syndicat des journalistes Néji bghouri. Pourquoi vous ne les dénoncer pas. Est ce le double te le triple emploi n'est pas interdit par la loi?Ce n'est pas du Fassad? C'est une honte

Mohamed
| 16-03-2016 14:32
Une belle citation de François Mitterrand:
'La liberté et la démocratie exigent un effort permanent. Impossible à qui les aime de s'endormir'.
En Turquie actuellement les défenseurs des libertés sont en train de s'assoupir.

Mohamed
| 16-03-2016 14:25
Le combat pour les libertés n'est jamais terminé.
Sortira toujours quelqu'un qui voudra reprendre la censure. Ca ne finira jamais. Au début ce sera toujours pour "défendre" de causes nobles: souveraineté nationale par ex. Ainsi la censure sera mieux acceptée.
Pour finir graduellement par tout censurer.

berber
| 16-03-2016 14:20
ugtt, snjt, associations civiles, droits de l'homme arrêtez cette mascarade et bouclez-là et travailler BGHOURI ABASSI HAJI SSSSSSSSSSSSSTTTTTTTOOOOOOOPPPPPPPP
EL LOUMI s'est bien exprimé MRS LES TRIOS PROCLAMEZ L'ETAT D'URGENCE ECONOMIQUE nous sommes dans le creux de la vague ALERTE SOS AU SECOURS C'EST LA FAILLITE AVEC SES SLOGANS JOURNALISTIQUES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

takilas
| 16-03-2016 12:44
Le R.C.D. arnaquait et dupait les citoyens sans que personne n'osait riposter ; tandis que nahdha dupe et arnaque pareillement mais s'en fout éperdument des ripostes » ;
« kan iijbik walla taier garnek »