Dans le cadre du droit de réponse, Rachid Khechana a fait parvenir à Business News cette mise au point suite à la parution sur notre site d’un article qu'il estime  "préjudiciable à son endroit". Nous le publions en intégralité.

Intitulé "Le candidat de Moncef Marzouki écarté, la Tunisie perd la direction générale de l’ASBU", l’article, qui traitait des résultats des récentes élections pour le poste de directeur général de l’Asbu, a été publié, le 9 décembre 2012. Cet article requiert deux éclairages.

Premièrement, contrairement à ce que l’auteur de l’article prétend, je n’ai jamais été le candidat de Moncef Marzouki. Ma candidature a été retenue, parmi quatre autres, après des consultations intenses entre le Premier ministère, le Ministère des Affaires étrangères et la présidence provisoire de la République sur la base de critères purement professionnels. Elle n’a été sélectionnée à l’unanimité que parce qu’elle bénéficiait de l’accord des trois institutions.

Deuxièmement, l’opinion publique se doit de savoir que la candidature tunisienne n’a pas été retenue pour deux raisons principales. Primo, elle était mal engagée. Elle était transmise très en retard. Elle n’a été présentée officiellement aux instances concernées qu’au mois d’avril 2014, c’est à dire avec le gouvernement Mehdi Jomâa alors qu’elle devait être transmise aux instances concernées, au mois de janvier 2014. Si j’étais vraiment le candidat de Moncef Marzouki, ce dernier aurait pu accélérer la procédure au moment où il avait tous les pouvoirs.

Secundo, il est vrai que le candidat tunisien a recueilli juste quatre voix sur un total de vingt, mais cela est du en grande partie à la volte-face, lors du vote, de quatre pays importants qui s’étaient engagés, auparavant et par lettres officielles, à voter pour la Tunisie. N’eut-été ce désengagement à la dernière minute, le candidat tunisien aurait été élu premier devant les trois autres concurrents.

Réponse de la rédaction : Notre confrère Rachid Khechana proteste, finalement, une seule phrase dans l’article, celle où l’on mentionne qu’il était le candidat de Moncef Marzouki.
Plusieurs sources concordantes ayant traité de près le dossier nous ont confirmé, et confirment encore ce point, en dépit de ce que croit notre confrère et ami. La présidence s’est bien basée sur des critères professionnels pour ce soutien. L’historique militant de M. Khechana joue pleinement en sa faveur et son passage à Al Jazeera n’a fait qu’encourager la présidence de la République à le soutenir davantage.