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Tunisie – Le SMT décrète une grève de deux jours

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Après la décision de l’AMT de décréter une grève les 19 et 20 novembre courant, le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) annonce, pour sa part, dans un communiqué daté de ce samedi 16 novembre 2013 et rapporté par la TAP, une grève de deux jours dont la date sera fixée ultérieurement, pour dénoncer les atteintes permanentes à l'indépendance de la magistrature
Le conseil d'administration du SMT, qui s’est réuni vendredi, a réaffirmé sa position de principe en faveur d'une Instance provisoire de l'ordre judiciaire formée strictement de magistrats et qui aura la compétence exclusive de décider de la carrière professionnelle des magistrats.
Ainsi, le SMT invoque, dans ce document, l'urgence d'amender le statut des magistrats et la loi portant création de l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire, l'objectif étant d'éviter toute interférence du pouvoir exécutif dans l'appareil judiciaire.
Tout en exhortant l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire à suspendre toute activité, le syndicat estime que l'instance ne doit reprendre ses activités qu'après amendement de la loi la régissant et obtention de l'exclusivité de décider de la carrière professionnelle des magistrats. Il s'agit, également, de mettre fin à toute interférence du pouvoir exécutif et plus particulièrement du ministre de la Justice dans le pouvoir judiciaire et de revenir sur les décrets émis par chef du gouvernement provisoire, précise le communiqué.
Au cours de cette rencontre, le SMT a convoqué en urgence une réunion entre l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire et les structures représentant les magistrats pour définir les différentes formes de militantisme destinées à contrecarrer l'attaque «méthodique» orchestrée contre le pouvoir judiciaire et l'aspiration du peuple tunisien à un pouvoir judiciaire indépendant.
Le conseil d'administration du SMT, qui s’est réuni vendredi, a réaffirmé sa position de principe en faveur d'une Instance provisoire de l'ordre judiciaire formée strictement de magistrats et qui aura la compétence exclusive de décider de la carrière professionnelle des magistrats.
Ainsi, le SMT invoque, dans ce document, l'urgence d'amender le statut des magistrats et la loi portant création de l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire, l'objectif étant d'éviter toute interférence du pouvoir exécutif dans l'appareil judiciaire.
Tout en exhortant l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire à suspendre toute activité, le syndicat estime que l'instance ne doit reprendre ses activités qu'après amendement de la loi la régissant et obtention de l'exclusivité de décider de la carrière professionnelle des magistrats. Il s'agit, également, de mettre fin à toute interférence du pouvoir exécutif et plus particulièrement du ministre de la Justice dans le pouvoir judiciaire et de revenir sur les décrets émis par chef du gouvernement provisoire, précise le communiqué.
Au cours de cette rencontre, le SMT a convoqué en urgence une réunion entre l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire et les structures représentant les magistrats pour définir les différentes formes de militantisme destinées à contrecarrer l'attaque «méthodique» orchestrée contre le pouvoir judiciaire et l'aspiration du peuple tunisien à un pouvoir judiciaire indépendant.
D’après TAP
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