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L'expert international Achraf Ayadi dresse un bilan alarmiste des indicateurs économiques de la Tunisie (vidéo)

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L’expert international tunisien en finance, notamment auprès des banques européennes, Achraf Ayadi, a analysé, dans une déclaration à Shems Fm le 12 septembre, plusieurs indicateurs économiques de la Tunisie.
M. Ayadi a indiqué qu’à la lumière des chiffres annoncés, il s’attend à ce que le déficit budgétaire dépasse les 7% en 2013, un record pour la Tunisie. Le déficit commercial lui aussi va atteindre un nouveau record après celui de l’année dernière, a-t-il précisé. Il a noté, aussi, l’inflation inquiétante qui n’a pas baissé en dessous de 6%, depuis presque 2 ans (alors qu’elle s’établissait entre 3 et 4%) qui a des répercussions directes sur le pouvoir d’achat du tunisien.
L’inflation se répercute sur la hausse des prix mais également sur la dévaluation du dinar tunisien par rapport aux devises qu’on empreinte. La dévaluation du dinar augmente la charge de la dette sur le pays. L’expert précise que le taux d’endettement du pays dépassera les 47% et pourra même dépasser les 50%, ce qui représente une zone rouge, la moitié de la richesse créée par le pays devrait être alloué pour le remboursement de la dette ce qui est énorme.
Concernant le taux de croissance, M. Ayadi a expliqué son scepticisme lors de l’annonce des prévisions de 4,5%, notant que les prévisions revues à 3,6% restent difficilement réalisables, à cause de la situation politique du pays qui empêche n’importe quel gouvernement de stabiliser la situation générale du pays.
Concernant la faillite du pays, Achraf Ayadi est d’accord avec les experts Moez Joudi et Mourad Hattab sur la possibilité que la Tunisie soit en situation de cessation de paiement.
M. Ayadi a indiqué qu’à la lumière des chiffres annoncés, il s’attend à ce que le déficit budgétaire dépasse les 7% en 2013, un record pour la Tunisie. Le déficit commercial lui aussi va atteindre un nouveau record après celui de l’année dernière, a-t-il précisé. Il a noté, aussi, l’inflation inquiétante qui n’a pas baissé en dessous de 6%, depuis presque 2 ans (alors qu’elle s’établissait entre 3 et 4%) qui a des répercussions directes sur le pouvoir d’achat du tunisien.
L’inflation se répercute sur la hausse des prix mais également sur la dévaluation du dinar tunisien par rapport aux devises qu’on empreinte. La dévaluation du dinar augmente la charge de la dette sur le pays. L’expert précise que le taux d’endettement du pays dépassera les 47% et pourra même dépasser les 50%, ce qui représente une zone rouge, la moitié de la richesse créée par le pays devrait être alloué pour le remboursement de la dette ce qui est énorme.
Concernant le taux de croissance, M. Ayadi a expliqué son scepticisme lors de l’annonce des prévisions de 4,5%, notant que les prévisions revues à 3,6% restent difficilement réalisables, à cause de la situation politique du pays qui empêche n’importe quel gouvernement de stabiliser la situation générale du pays.
Concernant la faillite du pays, Achraf Ayadi est d’accord avec les experts Moez Joudi et Mourad Hattab sur la possibilité que la Tunisie soit en situation de cessation de paiement.
I.N
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