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Un second Tunisien arrêté par le FBI dans l'affaire du complot déjoué au Canada

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Le FBI a arrêté un Tunisien nommé Ahmed Abassi impliqué dans l’affaire du complot déjoué visant un train de passagers au Canada, à l'aéroport JFK de New York le 22 avril, selon de nouveaux documents dévoilés par les autorités américaines et rapportés par le journal canadien La Presse.ca. Les accusations, qui ont été déposées le 2 mai à la Cour fédérale dans le district sud de l'Etat de New York, sont demeurées sous scellé jusqu'à jeudi 9 mai 2013 dans l’après-midi.
Selon ce qu'avance le FBI, Ahmed Abassi est responsable de la «radicalisation» de Chiheb Esseghaier, l’un des deux individus arrêtés en avril pour avoir fomenté l’attentat du train de passagers : il était son mentor. Il l'aurait d'ailleurs admis en interrogatoire. Chiheb Esseghaier aurait, ensuite, reçu un entraînement à l'étranger selon le document déposé au tribunal américain.
Ahmed Abassi vivait, encore il y a à peine quelques mois, au Québec. Il s'est installé à New York dans l'espoir de créer un réseau international de terroristes.
Considéré comme un danger potentiel, il est demeuré sous la surveillance permanente de la police. Le FBI l'a vu rencontrer Chiheb Esseghaier à New York récemment.
Dans le document publié jeudi, George Venizelos, un cadre du FBI, a expliqué que «M. Abassi est venu aux Etats-Unis pour mener des activités terroristes et soutenir d'autres personnes pour les mêmes desseins. Ce que M. Abassi ne savait pas, c'était qu'un de ses associés, au courant des détails de son plan, était un agent infiltré du FBI».
L'agent infiltré du FBI aurait enregistré des conversations dans lesquelles Abassi parlait à Esseghaier de son désir d'attaquer des cibles aux Etats-Unis et dans d'autres pays. Il aurait aussi fait part de son intention de fournir de l'assistance et du financement à Al-Qaïda en Irak ainsi que de recruter des complices pour planifier des attentats. Abassi aurait jugé que les plans d'Esseghaier étaient «bons», mais que le moment était mal choisi pour agir. Il lui aurait suggéré d’empoisonner un réservoir d'eau potable et de «tuer 100.000 personnes», mais l'idée a ensuite été abandonnée.
En outre et toujours selon le FBI, Abassi aurait donné à l'agent infiltré les noms de plusieurs de ses connaissances qui partageaient ses valeurs radicales et qui, selon lui, pouvaient souhaiter participer à des activités terroristes.
Pour sa part, le procureur fédéral chargé de l’affaire, Preet Bharara, souligne que Ahmed Abassi avait un but maléfique pour tenter de rester aux Etats-Unis : commettre des actes de terreur, créer un réseau de terroristes ici et utiliser ce pays comme base pour soutenir les efforts de terroristes ailleurs dans le monde».
D’autre part, Sabrina Shroff, avocate de la défense de New York représentant Ahmed Abassi a affirmé que les accusations américaines sont très discutables. « nie catégoriquement ces allégations », ajoutant que son client «n'est pas inculpé d'une quelconque infraction de terrorisme. Il est, juste, accusé d'infractions pour l'obtention d'un visa».
Crédit photo MYFOXNY
Selon ce qu'avance le FBI, Ahmed Abassi est responsable de la «radicalisation» de Chiheb Esseghaier, l’un des deux individus arrêtés en avril pour avoir fomenté l’attentat du train de passagers : il était son mentor. Il l'aurait d'ailleurs admis en interrogatoire. Chiheb Esseghaier aurait, ensuite, reçu un entraînement à l'étranger selon le document déposé au tribunal américain.
Ahmed Abassi vivait, encore il y a à peine quelques mois, au Québec. Il s'est installé à New York dans l'espoir de créer un réseau international de terroristes.
Considéré comme un danger potentiel, il est demeuré sous la surveillance permanente de la police. Le FBI l'a vu rencontrer Chiheb Esseghaier à New York récemment.
Dans le document publié jeudi, George Venizelos, un cadre du FBI, a expliqué que «M. Abassi est venu aux Etats-Unis pour mener des activités terroristes et soutenir d'autres personnes pour les mêmes desseins. Ce que M. Abassi ne savait pas, c'était qu'un de ses associés, au courant des détails de son plan, était un agent infiltré du FBI».
L'agent infiltré du FBI aurait enregistré des conversations dans lesquelles Abassi parlait à Esseghaier de son désir d'attaquer des cibles aux Etats-Unis et dans d'autres pays. Il aurait aussi fait part de son intention de fournir de l'assistance et du financement à Al-Qaïda en Irak ainsi que de recruter des complices pour planifier des attentats. Abassi aurait jugé que les plans d'Esseghaier étaient «bons», mais que le moment était mal choisi pour agir. Il lui aurait suggéré d’empoisonner un réservoir d'eau potable et de «tuer 100.000 personnes», mais l'idée a ensuite été abandonnée.
En outre et toujours selon le FBI, Abassi aurait donné à l'agent infiltré les noms de plusieurs de ses connaissances qui partageaient ses valeurs radicales et qui, selon lui, pouvaient souhaiter participer à des activités terroristes.
Pour sa part, le procureur fédéral chargé de l’affaire, Preet Bharara, souligne que Ahmed Abassi avait un but maléfique pour tenter de rester aux Etats-Unis : commettre des actes de terreur, créer un réseau de terroristes ici et utiliser ce pays comme base pour soutenir les efforts de terroristes ailleurs dans le monde».
D’autre part, Sabrina Shroff, avocate de la défense de New York représentant Ahmed Abassi a affirmé que les accusations américaines sont très discutables. « nie catégoriquement ces allégations », ajoutant que son client «n'est pas inculpé d'une quelconque infraction de terrorisme. Il est, juste, accusé d'infractions pour l'obtention d'un visa».
Crédit photo MYFOXNY
Synthèse I.N.
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