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La riposte de Souha Arafat, sous forme d'un livre à scandales contre les Ben Ali

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Aux accusations portées à son encontre, Souha Arafat clame son innocence et déclare même qu’elle aurait l’intention de publier un livre à scandale dans lequel elle aborderait les corruptions de la famille Ben Ali et révélerait des vérités, pour la première fois, au public, écrit le journal Le Maghreb en langue arabe dans sa livraison du mercredi 2 novembre 2011.
Mme Arafat affirme avoir été une victime des « malversations de la famille Ben Ali » dans cette affaire de l’école privée de Carthage, un projet dont elle s’est entièrement désengagée à travers la cession de ses parts, en 2007, à Asma Mahjoub, nièce de Leïla Ben Ali.
Les parts de Souha Arafat dans ce projet, créé par cette dernière dans le but d’offrir un soutien scolaire aux plus démunis, auraient été financées par un crédit bancaire d’un montant de 300.000 DT, contracté auprès de la Banque de l’Habitat. Leïla Ben Ali aurait insisté pour faire partie de ce projet.
Souha Arafat ne comprend pas le timing choisi par la justice tunisienne pour aborder l’affaire, vu qu’elle estime « ne plus avoir affaire avec le projet de l’école privée de Carthage ». Elle déclare également avoir en sa possession des documents prouvant son total désengagement de ce projet, documents qui auraient été, selon ses dires, cachés par Leïla Ben Ali et manqueraient au dossier actuel détenu par les autorités tunisiennes.
Souha Afarat nie tout lien intime avec les membres de la famille Ben Ali, avec lesquels les relations se limitaient à « des courtoisies diplomatiques ».
« Je n’aurai jamais imaginé qu’un procès allait être intenté contre moi par les tribunaux tunisiens et je pensais que le fait de me retirer complétement de ce projet était suffisant pour rompre tout lien avec l’affaire. Il est dommage que la victime soit aujourd’hui considérée comme une coupable et accusée à tort. »
Souha Arafat avoue également avoir fait l’objet de pressions de la part des services de renseignement européens, qui l’auraient « dissuadée » de se prononcer sur toute affaire ayant un lien avec la famille Ben Ali, notamment, concernant les affaires de terrorisme.
La veuve de l’ancien dirigeant palestinien exprime également son souhait de reprendre sa nationalité tunisienne, une nationalité chère à son cœur, compte tenu de son attachement à la Tunisie et au peuple tunisien.
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