Dernières news
Eric Besson : Paris souhaite que toutes les entreprises françaises restent en Tunisie, mais…
{legende_image}
La multiplication des visites des membres du gouvernement français en Tunisie a pour origine la demande que leur a faite le président Nicolas Sarkozy afin de se rendre chez nous afin de prendre connaissance de ses besoins et des possibilités d’aide pour accompagner sa marche dans le processus démocratique.
C’est ce qu’a déclaré Eric Besson, ministre français de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, lors de la conférence de presse tenue, vendredi après-midi 25 mars 2011 à la résidence de l’ambassadeur de France à la Marsa.
Venant d’une visite sur le terrain au Kef où il venait d’avoir une d'une rencontre avec les cadres régionaux et des représentants du milieu associatif régional, M. Besson a annoncé le financement par l’Agence française de développement (AFD) d’un projet d'extension du réseau du gaz naturel dans le pays, touchant, notamment les zones du Nord-Ouest et du Sud-ouest (Béja, Jendouba, Le Kef, Kasserine et Gafsa), et ce pour une enveloppe de 150 millions d’euros, soit environ 300 millions de dinars.
« Je retourne en France, plus optimiste qu’avant ma venue en Tunisie » a dit en substance le ministre français avant de rendre hommage aux ministres tunisiens pour leurs qualités et pour le travail remarquable qu’ils sont en train d’accomplir.
Frappé par les qualités et le potentiel humain énorme, Eric Besson a réitéré la volonté de la France de contribuer à la réussite de cette phase décisive en Tunisie.
Concernant la question des discussions sur les augmentations salariales dans nombre d’entreprises étrangères, dont notamment celles françaises, en Tunisie et les répercussions qu’elles auront sur l’avenir de ces sociétés dans notre pays, M. Besson a répondu que le gouvernement de Paris souhaitait vivement que les entreprises françaises restent et se développent en Tunisie, mais que la décision finale revient aux investisseurs et aux chefs d’entreprises.
Les entreprises françaises se sont installées en Tunisie pour des motifs bien précis, à savoir, la qualification et le coût de la main d’œuvre. Et c’est finalement le facteur de la compétitivité qui sera déterminant. La discussion transversale et le dialogue par secteurs permettront de trancher ce volet.
A noter que pour certaines questions, comme celle concernant les retombées de la Révolution tunisienne sur le gouvernement français, les frappes aériennes françaises contre la Libye ou encore l’émigration, Eric Besson a eu des propos assez secs et fermes dont il a, lui-même, reconnu le « ton cru ».
sur le fil
Commentaires