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Décès de Philippe Séguin, "le plus Tunisien" des Français

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Philippe Séguin est mort dans la nuit du mercredi 6 à jeudi 7 janvier 2010 à l'âge de 66 ans suite à une crise cardiaque. Son décès a été constaté dans son domicile parisien ce matin vers 7 heures. Il était une des figures les plus considérables de la vie politique française et un grand ami de la Tunisie. Ministre des Affaires sociales de l'Emploi pendant la première cohabitation, ancien président de l'Assemblée, Philippe Séguin était né le 21 avril 1943 en Tunisie. Il était premier président de la Cour des comptes depuis 2004.
Sa carrière politique démarre avec son élection en tant que député des Vosges, mandat qu'il conservera jusqu'en 2002. Il va s’illustrer en 1992 en devenant le chef de file du « non » à Maastricht et François Mitterrand, Président de la République, accepte un débat télévisé avec lui.
En 1993, après la victoire de la droite aux élections législatives, Philippe Seguin devient président de l'Assemblée nationale. Il joue un rôle clé dans la campagne présidentielle de Jacques Chirac de 1995 et insiste pour imposer le thème de la fracture sociale. Après l'élection de Jacques Chirac, il reste à la tête de l'Assemblée nationale et prend la tête du RPR en juillet 1997.
En 2002, Philipe Seguin refuse d'intégrer l'UMP nouvellement créé et se retire de la vie politique. Il réintègre alors la Cour des comptes dont il devient premier président en juillet 2004. Il refuse un poste au gouvernement que lui propose Nicolas Sarkozy en 2007.
Philippe Seguin, qualifié du « plus Tunisien des Français », était effectivement un grand ami de la Tunisie où ses visites sont nombreuses, fréquentes et régulières aussi bien à titre officiel qu’à celui privé sachant qu’il compte de nombreux amis tunisiens.
Il était une des rares personnalités françaises à participer, à plusieurs reprises, aux forums internationaux de pensée organisés à Tunis lors des festivités du Changement du 7 Novembre.
Les mots de Philippe sont d’une grande tendresse lorsqu’il évoque « sa Tunisie ». Le Président Zine El Abidine Ben Ali avait, même, voulu lui offrir l’appartement de l’avenue de Londres à Tunis, où il passa son enfance jusqu’en 1956, Philippe Séguin, a préféré le léguer à une association, mais il continua à passer ses vacances en Tunisie. Il assistait également régulièrement au forum de pensée du RCD qui se déroule annuellement à Tunis au mois de novembre.
Il était, également et surtout, un fervent défenseur de la civilisation musulmane dont il dit qu’elle est « de la fin du 1er millénaire jusqu’au début du 2ème non pas la civilisation la plus brillante du monde, mais LA civilisation à elle seule ».
Avec son décès, la France perd un enfant, mais la Tunisie et tout le monde arabo-musulman perdent un grand Ami.
Aussitôt informé du décès de Philippe Séguin, le Président Zine El Abidine Ben Ali a exprimé sa profonde tristesse et son immense regret de perdre un ami personnel et un fidèle ami de la Tunisie, son pays natal, et l'une des plus éminentes personnalités françaises, rendant un vibrant hommage à l'illustre homme politique et intellectuel.
Le chef de l'Etat a également fait part de ses vives condoléances et de ses sincères sentiments de compassion à la famille du défunt, ainsi qu'à sa famille politique élargie, avec laquelle il partage cette douleur.
Sa carrière politique démarre avec son élection en tant que député des Vosges, mandat qu'il conservera jusqu'en 2002. Il va s’illustrer en 1992 en devenant le chef de file du « non » à Maastricht et François Mitterrand, Président de la République, accepte un débat télévisé avec lui.
En 1993, après la victoire de la droite aux élections législatives, Philippe Seguin devient président de l'Assemblée nationale. Il joue un rôle clé dans la campagne présidentielle de Jacques Chirac de 1995 et insiste pour imposer le thème de la fracture sociale. Après l'élection de Jacques Chirac, il reste à la tête de l'Assemblée nationale et prend la tête du RPR en juillet 1997.
En 2002, Philipe Seguin refuse d'intégrer l'UMP nouvellement créé et se retire de la vie politique. Il réintègre alors la Cour des comptes dont il devient premier président en juillet 2004. Il refuse un poste au gouvernement que lui propose Nicolas Sarkozy en 2007.
Philippe Seguin, qualifié du « plus Tunisien des Français », était effectivement un grand ami de la Tunisie où ses visites sont nombreuses, fréquentes et régulières aussi bien à titre officiel qu’à celui privé sachant qu’il compte de nombreux amis tunisiens.
Il était une des rares personnalités françaises à participer, à plusieurs reprises, aux forums internationaux de pensée organisés à Tunis lors des festivités du Changement du 7 Novembre.
Les mots de Philippe sont d’une grande tendresse lorsqu’il évoque « sa Tunisie ». Le Président Zine El Abidine Ben Ali avait, même, voulu lui offrir l’appartement de l’avenue de Londres à Tunis, où il passa son enfance jusqu’en 1956, Philippe Séguin, a préféré le léguer à une association, mais il continua à passer ses vacances en Tunisie. Il assistait également régulièrement au forum de pensée du RCD qui se déroule annuellement à Tunis au mois de novembre.
Il était, également et surtout, un fervent défenseur de la civilisation musulmane dont il dit qu’elle est « de la fin du 1er millénaire jusqu’au début du 2ème non pas la civilisation la plus brillante du monde, mais LA civilisation à elle seule ».
Avec son décès, la France perd un enfant, mais la Tunisie et tout le monde arabo-musulman perdent un grand Ami.
Aussitôt informé du décès de Philippe Séguin, le Président Zine El Abidine Ben Ali a exprimé sa profonde tristesse et son immense regret de perdre un ami personnel et un fidèle ami de la Tunisie, son pays natal, et l'une des plus éminentes personnalités françaises, rendant un vibrant hommage à l'illustre homme politique et intellectuel.
Le chef de l'Etat a également fait part de ses vives condoléances et de ses sincères sentiments de compassion à la famille du défunt, ainsi qu'à sa famille politique élargie, avec laquelle il partage cette douleur.
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