
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu dans l'après-midi du mercredi 4 juin 2025 au palais de Carthage, Sarra Zaâfrani Zanzri, cheffe du gouvernement.
Cette rencontre a abordé plusieurs axes, notamment le fonctionnement de certains services publics ainsi que la situation actuelle de nombreuses institutions et entreprises publiques.
Le chef de l'État a réaffirmé que l’administration, dans son ensemble, doit être au service de ses usagers sans discrimination. Il a insisté sur le fait que ceux qui dirigent les services publics doivent être exemplaires en matière de dévouement, de contribution et de levée des obstacles. Il a également souligné que certaines pratiques observées dans plusieurs services administratifs sont anormales et qu’elles doivent faire l’objet de sanctions légales en cas de manquement délibéré ou de négligence volontaire.
Le président a indiqué que la sagesse ne réside pas dans la multiplication des institutions ni dans le gaspillage de l'argent public, mais bien dans leur efficacité et leur capacité à atteindre les objectifs pour lesquels elles ont été créées.
Il a réitéré que la jeunesse tunisienne, animée d’enthousiasme et de patriotisme, est capable d’assumer ses responsabilités et qu’il est temps pour elle de prendre le relais. Il a estimé qu’il suffisait d’introduire de nouvelles visions, fondées sur une pensée novatrice, et de réviser certains textes juridiques pour réussir à bâtir et à reconstruire. La Tunisie vit aujourd’hui un moment de défi et de transition ; le peuple tunisien, fort de sa foi en cette étape historique et de sa volonté de franchir ce cap, y parviendra. Ceux qui ont choisi une voie contraire n'ont pas leur place dans les structures de l’État, car une révolution administrative doit suivre la révolution législative.
Le président a également réaffirmé qu’il est hors de question de céder nos institutions et entreprises publiques, et que ceux qui les ont délibérément sabotées dans l’espoir de les brader devront en assumer l’entière responsabilité juridique.
Il a souligné que le peuple tunisien mène une guerre de libération nationale et a procédé à un tri historique. L’État tunisien continuera, uni, sur la voie tracée et ouverte par le peuple, en poursuivant ses efforts tant sur le plan social qu’économique.
Parmi les projets de textes évoqués durant cette rencontre figure la couverture sociale au profit de ceux qui en ont été totalement privés durant des décennies, tels que les ouvrières agricoles, les travailleurs des chantiers et d'autres victimes de l'appauvrissement et de l'exclusion.
S.F



mais le peuple ne va plus voter donc l etat suit quelle voie , tracé par qui ?
Chaque semaine, en recevant sa subordonnée qualifiée de chef du gouvernement, il ne fait que répéter la m^me chose: révolution législative. Expression creuse.