
Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, est intervenu mercredi 25 décembre 2024 sur les ondes de Jawhara FM au sujet de la loi relative aux chèques et de son entrée en vigueur en 2025.
« En Tunisie, nous ne disposons pas de lois préventives, mais uniquement de lois répressives », a déclaré l'invité de Hatem Ben Amara. Il a précisé que cette loi n'est qu'une "tempête législative dans un verre d'eau" et que les banques refusent de faire des efforts dans le cadre de la législation sur les chèques, car elles en tirent des profits colossaux.
« En France, lorsque vous souhaitez acquérir une voiture, les banques accordent facilement des prêts. En Tunisie, en revanche, obtenir un prêt bancaire est extrêmement difficile », a expliqué Ridha Chkoundali, en rappelant que le pouvoir d'achat des Tunisiens est au plus bas.
« Il existe une véritable crise de confiance entre les citoyens et les banques », a-t-il ajouté lors de son intervention dans l'émission Sbeh El Ward. Il a expliqué que les réformes ne peuvent aboutir dans un climat dépourvu de confiance entre les citoyens et les institutions. « Le chèque est utilisé comme un moyen de paiement différé et non comme un moyen de paiement immédiat », a poursuivi M. Chkoundali, en soulignant que cet outil facilite l'activité de consommation, laquelle est intrinsèquement liée à la consommation globale.
Par ailleurs, il a critiqué les projections économiques des autorités : « Pour 2025, elles ont fixé un taux de croissance à 3,6 %, mais en bloquant les commerces, cet objectif devient irréalisable », a-t-il déclaré. Ridha Chkoundali a également rappelé que la classe moyenne est déjà fortement impactée par la Loi de finances et que la nouvelle loi sur les chèques risque d'aggraver davantage la situation.
H.K
Espérons que B.N ne changera pas le titre en 'la loi des chèques est un SEISME OU TSUNAMI en TUNISIE.(je pense qu B.N change le titre après chaque commentaire envoyé et censuré comme quoi l'article n'existe plus!!!!).
NOTA : DEMAIN JE NE FERAIS PAS DE COMMENTAIRES.
Les changements sont un pas vers le bon sens. C'est un début de solution pour reformer le secteur bancaire et financier en Tunisie. Les banques Tunisiennes manquent de capital, la majorité du capital ne circule pas bien. L'état s'accapare 40% des épargnes pour alimenter un secteur public non productif. Le secteur bancaire a apporté 34,9 milliards de dinars pour le financement de l'?tat et ses institutions sur un total de 86,6 milliards.
La Tunisie n'a pas suffisamment de banques et le nombre de Tunisiens bancarisés est faible (la moitie de ce qu'il devrait être).
La création de banques et de nouvelles institutions financières est plus compliquée que nécessaire, une complication motivée par le désir de protéger les banques en limitant la compétition.
En ignorant l'évolution des services financiers le gouvernement et les institutions officielles risquent de perdre le contrôle. Un pays ou l'economie parallèle constitue plus de 50% de l'économie, échappe au contrôle.
Le 'choc' prévu par Chkondali sera un épisode et non un phénomène permanent, la population va s'adapter a ce changement et inventer d'autres moyens pour le contourner. Les épiciers se débarbouillaient bien avec leurs cahiers avant les chèques sans provision.
Ce n'est pas ici le changement en soi, peut-être positif à long terme, qui est critiqué mais l'absence de solutions proposées comme alternative à cette méthode de paiement établie et qui bénéficie d'un certain consensus chez tous les acteurs économiques, du consommateur final jusqu'aux chefs d'entreprises et en passant par les banques.
Une réforme du secteur bancaire n'a aucun rapport avec cette thématique du chèques antidatés. C'est un faux débat, les gars !
And hello back to our big khobza, the SALIM, the mantouk, the real one !
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