
Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, samedi 30 novembre 2024, au palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré à l'examen de plusieurs propositions et mesures accompagnant le lancement d’un programme pratique visant la simplification et la numérisation des procédures administratives.
Le chef du gouvernement a souligné que la simplification des démarches administratives et l’amélioration de l’accès des citoyens et des investisseurs aux différents services publics, conformément aux directives du président de la République, Kaïs Saïed, s’inscrivent dans le cadre des efforts pour parachever la transition numérique. Il a également mis en avant l'opportunité qu’offre cette transition pour stimuler les investissements, favoriser la relance économique et renforcer la lutte contre la corruption en adoptant des mécanismes de prévention efficaces.
Les principaux points abordés par le chef du gouvernement :
- Accélération de la mise en place des services en ligne : Kamel Maddouri a insisté sur l’importance de garantir l’interconnexion des systèmes d’information entre les différentes administrations et ministères. Cette approche vise à éviter de demander aux citoyens des documents déjà en possession de l’administration, en ciblant en priorité les services les plus sollicités et à forte valeur ajoutée. L’objectif est de simplifier les transactions, de renforcer la confiance des citoyens et de faciliter les services destinés aux entreprises.
- Gouvernance centralisée et harmonisée des projets numériques : Il a mis l’accent sur la nécessité d’une gouvernance unifiée pour les grands projets numériques sectoriels, assortie d’un calendrier précis pour leur réalisation, en se concentrant sur des projets clés tels que l’état civil, les services douaniers, l’assurance maladie et les services municipaux.
Par ailleurs, le ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, a présenté un exposé détaillant les différents axes du programme visant à simplifier et numériser les procédures administratives. L'objectif principal est de développer l’économie numérique, encourager l’innovation et soutenir l’entrepreneuriat.
Ainsi, les mesures phares adoptées lors de la réunion :
1. Mise en place d'une liste de documents non exigibles du citoyen et qui sont déjà en possession de l'administration
2. Révision des procédures de signature légalisée et suppression progressive de la copie conforme
3. Lancer une plateforme nationale regroupant tous les services administratifs sectoriels
4. Numérisation des paiements et documents administratifs
5. Élargir les services numériques accessibles via la plateforme consulaire pour inclure davantage de prestations demandées par les Tunisiens résidant à l’étranger.
6. Encourager les startups locales à proposer des solutions innovantes pour améliorer les services numériques destinés à l’administration.
7. Mettre en place un système de suivi des indicateurs, avec des tableaux de bord disponibles au niveau des ministères et de la présidence du gouvernement.
8. Simplification des autorisations administratives : Réduire ou remplacer certaines autorisations par des cahiers des charges et imposer des délais précis pour les réponses administratives, en modifiant l’arrêté n°417 de 2018 sur les autorisations des activités économiques.
9. Réforme des marchés publics : Adapter le cadre réglementaire actuel aux spécificités du secteur numérique.
S.H
ENA doit prendre le nom suivant
'?cole Nationale de l'Ingénierie Administrative...
Est ce que chaque administration et ministère a besoin de son propre système pour accomplir ses taches?
Le gouvernement peut créer un système unique et un seul point d'accès pour les services du gouvernement.
Est ce qu'on a besoin d'autant de ministères et d'administrations?
Pourquoi ne pas utiliser le même système, un identifiant et un fichier uniques pour chaque citoyens?
Pourquoi demander un document a une administration pour le remettre a une deuxième?
Le gouvernement peut utiliser ce projet comme occasion pour encourager le développement de gestion ERP, les systèmes ERP disponibles sur le marche sont trop vieux (SAP S/4 conçu dans les 1970 et Oracle ERP presque le même age). Des multinationales cherchent des alternatives a ces systèmes vendu par le duopole SAP et Oracle, leurs systèmes sont devenus un outil de pression de l'occident, e.g. SAP et Oracle ne peuvent servir leurs clients en Russie.
Les jeunes tunisiens sont biens connectes dans le développement des systèmes modernes. La société pionnière en intelligence artificielle: InstaDeep se spécialise entre autre dans l'intelligence artificielle pour les entreprises (business AI: Logistics, Energy). Les processus des entreprises sont similaires a celles des gouvernements, ce qui permet aux gouvernements d'utiliser les mêmes systèmes. L'aspect le plus développé dans l'intelligence artificielle en en ce moment est la conception de système devenu automatise dans plusieurs sous-domaines.
Donc au lieu de suivre, le pays peut dépasser (leap frog en anglais) la technologie qui existe.
" 6. Encourager les startups locales à proposer des solutions innovantes pour améliorer les services numériques destinés à l'administration."
Et il faut creer une unité de l armée ou du ministere de l interieur pour securiser et contrer les attaque cyber ennemy ou de hacker et la aussi il faut un budget .
L avantage de la paperasse c que c etait + sécurisé que la numérisation de toute la population tunisienne qui pourrait tomber dans les mains du Mossad ou cia ou dgse
Ceci permettra non seulement d'identifier les taches inutiles et en double mais aussi la mise en place la technologie qui va exécuter les processus applicatifs correspondants. C'est ce que les chinois ont fait.
Par exemple pour un demande de carte d'identité nationale,