Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit s'exprimer mardi soir après une réunion du cabinet de sécurité israélien consacrée à l'examen d'un projet de cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah au Liban, au moment où l'armée israélienne pilonne le cœur de Beyrouth, et sa banlieue sud. Annonçant cette intervention, les services du Premier ministre n'ont pas précisé sur quoi elle porterait.
Au cours de la réunion du cabinet de sécurité, « il doit y avoir (...) une discussion, une décision. Il pourrait aussi y avoir un vote », avait plus tôt affirmé la vice-ministre des Affaires étrangères, Sharren Haskel.
Les États-Unis ont évoqué un accord « proche », tout en appelant à la prudence, sur une trêve entre Israël et le mouvement libanais soutenu par l'Iran, entrés en guerre ouverte fin septembre en marge de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Mais à l'heure où les pressions diplomatiques s'intensifient, Israël a multiplié mardi ses bombardements aériens sur le centre de Beyouth et sa banlieue sud, bastion du Hezbollah, après des appels à évacuer.
En fin d'après-midi, elle a mené de nouvelles frappes dans des quartiers en plein coeur de la capitale, fuis dans la panique par les habitants.
Elle y avait bombardé plus tôt un immeuble abritant des déplacés, faisant au moins sept morts selon les autorités libanaises.
Un député du Hezbollah, Amin Cherri, a accusé Israël de vouloir « se venger des Libanais » avant un possible cessez-le-feu.
L'armée israélienne a fait état dans l'après-midi de plus de vingt projectiles tirés du Liban contre Israël. Elle a aussi fait part de frappes dans le sud du Liban et d'une opération terrestre dans « la région du fleuve Litani », au nord duquel Israël dit vouloir repousser le Hezbollah.
Israël n'a « pas d'excuse » pour refuser un cessez-le-feu, a déclaré mardi le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, les ministres des Affaires Etrangères du G7 exprimant leur soutien à « un cessez-le-feu immédiat », jugé « à portée de main » par Berlin.
L'ONU a de son côté réitéré son appel à un « cessez-le-feu permanent » au Liban, en Israël et à Gaza.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a toutefois prévenu que son pays agirait « avec force » en cas de violation d'un accord.
"Pas digne de confiance"
La guerre qui fait rage depuis octobre 2023 dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas s'est propagée au Liban après un an d'échanges de tirs de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, qui ont déplacé des dizaines de milliers de civils dans les deux pays.
Selon le site d'information américain Axios, l'accord est basé sur un projet américain prévoyant une trêve de soixante jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.
Il inclut la mise en place d'un comité international pour surveiller son application, a ajouté Axios, précisant que les États-Unis auraient donné des assurances sur leur soutien à une action militaire israélienne en cas d'actes hostiles du Hezbollah.
La médiation prend pour base la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.
Le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, allié d'extrême droite de M. Netanyahu, a estimé qu'un cessez-le-feu serait « une grosse erreur ».
Pour Nahum Donita, un habitant de Tel-Aviv de soixante ans, « il est clair que l'on ne peut pas faire confiance au Hezbollah. Mais le gouvernement israélien n'est pas digne de confiance non plus ».
Israël affirme vouloir neutraliser le Hezbollah dans le sud du Liban pour protéger sa population. Le mouvement chiite, durement frappé depuis septembre, a assuré qu'il combattrait Israël tant que se poursuivrait l'offensive à Gaza contre son allié du Hamas, tout en se disant ouvert à un cessez-le-feu.
Selon le ministère de la Santé, près de 3.800 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.
Côté israélien, 82 militaires et 47 civils ont été tués en treize mois.
22 morts à Gaza
L'armée israélienne poursuit également ses frappes sur la bande de Gaza assiégée, où au moins 22 personnes ont été tuées mardi, selon la Défense civile, dont onze dans une école abritant des déplacés dans le nord.
En ce début d'hiver, des milliers de déplacés tentent, avec des moyens dérisoires, de se protéger de la pluie et du froid.
« On essaie autant qu'on peut d'empêcher l'eau de pluie de s'infiltrer dans les tentes pour que les enfants ne soient pas trempés », raconte Ayman Siam, un père de famille réfugié à Gaza-ville, dans le nord.
L'hiver va être « horrible », a prévenu Louise Wateridge, une porte-parole de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), alors que les Gazaouis « n'ont pas les choses les plus basiques depuis treize mois : ni nourriture, ni eau, ni abri ».
La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.207 personnes côté israélien, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.
L'offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 44.249 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
© Agence France-Presse
Photo : IBRAHIM AMRO / AFP
Je deviens fatigant pour vous et pour vos juifs genocidaires de Gaza!!!
C'est l'objectivité de nos écritures et de nos vérités qui renversent le monde entier contre les juifs genocidaires de Gaza occupants de la Palestine. Si vous voulez nous museler, sachez que nos écritures paressent partout dans le monde francophone et germanique.
Partout le même langage véridique en forme de lutte contre les criminels juifs genocidaires de Gaza occupants de la Palestine.
Hasbounè Allah wè Niima Al-Wakil.
Certainement parce que les ayatollahs ne veulent pas engager une vraie guerre contre les USA.
Il y a fort à parier que les hamas et hezbollah ne vont pas le respecter, et qu'il ne tiendra pas.
Maintenant au tour des mollahs.
Allah Akbar .
Et si ceux-ci cessaient dd fournir les avions, les bombes et les pièces dd rechange, les nazis israéliens ne pourraient plus tuer, détruire, et semer la terreur partout.
C'est cela ce monde.
Et si le hamas et le hezbollah cessaient de se planquer parmi la population, il n'y aurait pas de "génocide".
Et si tu nous lâchais un peu les baskets sur BN pour t'occuper plutôt de la merde autour de toi,à la maison et dans la rue,tu n'en serais pas à écouter oussakh ouédhnik (va leur demander de te traduire)
L'appel de rêve des Palestiniens:"Yè Saddam yè Habib, adhrèb, adhrèb Telabib", devient un quotidien véridique des juifs génocidaires de Gaza occupants de la Palestine.
Bien sûr qu'ils vont maintenant mentir rétrospectivement pour transformer leur défaite, en une victoire américaine!!!
Tozz et mille fois Tozz fihèm.
La Palestine vivra, La Palestine vaincra.