
Dans un contexte marqué par une montée des restrictions sur les libertés publiques, plusieurs organisations tunisiennes ont dénoncé, dans un communiqué commun, l’escalade des poursuites judiciaires et sécuritaires contre des militants, des syndicalistes et des citoyens engagés. Ces poursuites, perçues comme une tentative de criminaliser le droit à la protestation pacifique et à la liberté d’expression, suscitent une vive inquiétude.
Vingt associations ont critiqué la convocation récente de Asrar ben Jouira, Saif Ayadi, Wael Naouar, Maher Kouki, Khalil Zghidi, Nawres Douzi, Asma Moatemri, Rahma Khachnaoui, Mohamed Yassine Jelassi et Khaoula Bourki pour avoir participé à la manifestation du 18 juillet 2022.
Durant la même période, le secrétaire général du bureau local de l'UGTT de Sbikha (gouvernorat de Kairouan), Jamel Cherif ainsi qu'un groupe d'ouvriers lors d'une manifestation portant sur des licenciements abusifs. Les associations ont considéré que le pouvoir en place donnait, par cet acte, raison à l'investisseur étranger propriétaire de l'usine en question.
De plus, quatre agriculteurs, dont certains ayant plus de 70 ans, ont été traduits en justice et ont comparu devant la cour d'appel de Siliana pour avoir participé à une manifestation tenue en opposition à l'octroi d'un permis de forage d'eau. Les agriculteurs avaient contesté une telle décision en temps de stress hydrique et de dégradation de la production agricole en raison de l'assèchement des nappes phréatiques dans la région.
Le communiqué évoque, également, les poursuites judiciaires visant des activistes soutenant la cause palestinienne et libanaise. Ces derniers, selon la même source, ont tout simplement manifesté de façon pacifique leur soutien à ces causes et à la résistance palestinienne et libanaise. Les associations ont indiqué que les poursuites visant ces derniers étaient en complète opposition avec l'opinion publique.
La même source a mentionné la détention du président de l'association Enfants de la Lune, Abdallah Saïd dans le cadre d'une affaire liée à son engagement civique et associatif.
Les vingt associations ont considéré que ces poursuites s'inscrivaient dans le cadre du ciblage des libertés de manifester et d'expression et avaient pour but d'apeurer les jeunes militants. Elles ont exprimé leur soutien inconditionnel envers toute personne faisant l'objet de poursuites en lien avec l'exercice de leurs droits et ont dénoncé le recours à des textes de loi utilisés pour réprimer le mouvement de libération en temps d'occupation française et sous l'ère de Ben Ali.
Le communiqué a exprimé l'attachement des associations aux droits des Tunisiens et aux acquis de la révolution et a appelé les forces démocratiques et les activistes politiques, civils et syndicalistes à se mobiliser dans le but de mettre fin à la criminalisation de l'exercice des citoyens de leurs droits.
Les signataires du communiqué sont :
-La Ligue tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH)
-L'Union générale tunisienne du travail (UGTT)
-Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)
-L’Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD)
-Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)
-L'Union générale des étudiants tunisiens (UGET)
-Intersection pour les droits et les libertés
-Adli
-Le Front pour l'égalité et les droits des femmes,
-Beity
-Damj
-La Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM)
-Nomad 8
-L'Instance nationale de défense des libertés et de la démocratie,
-Taqallam
-Avocats sans frontières
-Amnesty international
-L'Organisation contre la torture en Tunisie
- EuroMed
-L'Organisation mondiale contre la torture (OMCT).
S.G
Les chameliers imposteurs traitres charognards, sont passés par là !!
C'est ce qui a provoqué leur chute, verticale.
Essayez d'imaginer un peu, winne kénou ces gens, et kiféch ouwalléouw, toute cette bande de chacals, ces chléyék, avec Bouchleka et les Abbou, en tête, mais aussi Zitoun, Daimi, Badi, Zoghlemi, Ben Salem, Ben Hmidene, Marzoukiki & Co....
El-Flouss, t'jahill.
Galou, sid'na el cheikh.
Bagla t'hizhom el kol, ouwéhid, ouwéhid !
C'est systématique, quand il s'agit de parvenus, affamés de naissance !!!
L'état va faire son boulot ,j'entends par là, le ministère de l'intérieur (sûreté de l'état), le fisc et puis la justice pour neutraliser les vermines qui pour une poignée d'euros ou de dinars trahissent leur propre pays....
On veut des enquêtes rapides sur les fortunes ,le train de vie de ses responsables ai si que leurs proches....ils brassent beaucoup trop de thunes pour des bons à rien...
Il sera trop tard pour venir pleurnicher au Tunistan de la dictature de K.S.
Aujourd'hui, les 20 organisations nuisibles du pays dénoncent je ne sais pas quoi.
Aujourd'hui, la Tunisie travaille, elle n'a pas de temps à perdre avec les nuisibles