Il est déjà 23h, voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 4 septembre 2024.
Présidentielle : l'Isie transmet le dossier d'un candidat rejeté au parquet
L'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé avoir transmis le dossier de l'un des candidats rejetés à la présidentielle du 6 octobre 2024 au ministère public pour usage de faux. Dans un communiqué du 4 septembre 2024, l'Isie a indiqué que le dossier a été transféré au parquet pour fraude et usage de faux. Le candidat en question est accusé d'avoir intentionnellement dissimulé un élément le rendant inéligible à la présidentielle. La même source a expliqué que ce candidat a dissimulé le fait qu'il avait une double nationalité et a présenté une déclaration sur l'honneur falsifiée.
Présidentielle : mandat de dépôt à l'encontre du candidat Ayachi Zammel
Dans une déclaration accordée le 4 septembre 2024 à Business News, l'avocat et membre du comité de défense du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel, Abdessatar Messaoudi, a confirmé que son client a fait l'objet d'un mandat de dépôt. L'avocat a affirmé que Ayachi Zammel a été traduit en vertu de l'article 161 de la loi organique n° 2014-16 du 26 mai 2014, relative aux élections et aux référendums telle que modifiée par le décret-loi n°2022-55 du 15 septembre 2022. Ceci signifie que Ayachi Zammel encourt une peine de prison de deux à cinq ans avec une interdiction de candidature à vie. Il est visé par des accusations de falsification de parrainages.
Le numéro de septembre de Jeune Afrique censuré en Tunisie
Jeune Afrique a annoncé, mercredi 4 septembre 2024, que son mensuel de septembre n’a pas été autorisé à la vente en Tunisie. « Quatorze ans après la chute de l’ancien président, notre mensuel daté de septembre n’a pas été autorisé à la vente en Tunisie. En cause : une enquête consacrée au président Kaïs Saïed, candidat à sa réélection le 6 octobre », précise le journal. L’enquête intitulée : “Tunisie – L’hyper-président” pointe « une élection à sens unique » sous un régime fondé sur « un autoritarisme populiste sous forme d’un coup d’État permanent »
Le plafond du financement de la campagne présidentielle du 1er tour, fixé à 150 mille dinars
Un décret de la présidence de la République a été publié dans le Journal officiel, mercredi 4 septembre 2024, indiquant que le financement de la campagne de l’élection présidentielle pour l’année 2024, se fait par l’autofinancement et le financement privé uniquement, et ce, conformément aux dispositions de l’article 75 de la loi organique n° 2014-16 du 26 mai 2014. Le décret a été conjointement signé par le président de la République, Kaïs Saïed et le chef du Gouvernement, Kamel Maddouri.
Le plafond global des dépenses de la campagne électorale présidentielle pour chaque tour et au profit de chaque candidat dont la candidature est définitivement retenue pour l’élection présidentielle, est fixé comme suit :
- cent cinquante mille dinars pour le premier tour,
- cent mille dinars pour le second tour.
Présidentielle : le PDL dépose une procédure en référé pour la suspension du processus électoral
Le membre du bureau politique du Parti Destourien Libre (PDL), Karim Krifa a considéré que la candidature de sa présidente, Abir Moussi, emprisonnée depuis octobre 2023, n'a même pas été étudiée par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). M. Krifa a appelé l'Isie à s'expliquer au sujet de la candidature de Abir Moussi. Dans une conférence de presse du 4 septembre 2024, Karim Krifa a indiqué que le P.V de l'Isie du 10 août 2024 cité par le président de cette instance Farouk Bouasker, comme étant le texte comportant la liste préliminaire des candidats, ne comportait même pas le nom de Abir Moussi