
L’ancien député et dirigeant d’Attayar, Hichem Ajbouni a publié un long statut sur sa page Facebook appelant le président de la République à libérer les détenus politiques, les journalistes et les militants de la société civile qui languissent en prison sans procès ou pour des affaires d'opinion.
Dans son post, Hichem Ajbouni a indiqué : "En cette période de chaleur intense, tandis que vous jouissez de la liberté et du confort des climatiseurs, rappelez-vous qu'il y a des citoyens et citoyennes qui languissent en prison depuis plusieurs mois sans procès pour des accusations farfelues qui, en tout état de cause, ne justifient pas la détention provisoire pendant une enquête. Il y a des citoyens et des citoyennes en prison pour une parole, oui, pour une parole, qui peut ne pas vous plaire ou avec laquelle vous n'êtes pas d'accord, mais cela reste une parole, une opinion, une position, un post qui, dans les pays qui se respectent et qui sont justes, ne méritent pas l'emprisonnement".
Le dirigeant Attayar a adressé un message direct au président de la République : " je demande au président de la République, avec toute la courtoisie et la responsabilité requises, de libérer tous les prisonniers et détenus politiques, les journalistes et les militants de la société civile qui languissent en prison sans procès ou pour des affaires d'opinion ou qui sont accusés en vertu du tristement célèbre décret 54. Ce ne sont pas des bêtes qui trébuchent en Irak... Ce sont des citoyens et des citoyennes tunisiens qui partagent avec vous cette nation, dont certains ont contribué à votre accession à la présidence, et ils bénéficient de la présomption d'innocence jusqu'à preuve du contraire. Il est inconcevable et inacceptable, humainement, légalement et moralement, qu'ils soient en prison dans de telles conditions. Enfin, je ne pense pas que vous accepteriez que les historiens disent que la Tunisie, sous la présidence du professeur de droit constitutionnel Kais Saied, était une grande prison et un État d'injustice pour ses enfants. C'est malheureusement le sentiment actuel".
S.H
Nous avons vu la fin atroce des deux défunts dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, qui ont voulu eux aussi être pharaonisés à Carthage, en bordure du golfe de Tunis.
Seul le premier Régent de Carthage démocratiquement élu, le Docteur Moncef Marzouki, a quitté le pouvoir sain et sauf, avec la fluidité par laquelle il fut installé.
Le défunt ancien Régent démocratique de Carthage, Beji Caïd Essebsi, quant à lui, il a inauguré le premier départ du palais de Carthage, directement vers le cimetière.
Tout observateur politique tunisien a tendance, de ne plus voir à Carthage que de l'humanisme, que de l'humilité, que de la vraie Justice, que de la vraie équité divino-humaine et que de la vraie clémence des Grands, avec un zéro prisonnier politique en Tunisie, afin de ne pas finir comme les Beys et comme les deux défunts dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Une utopie qui semble être impossible à réaliser avec ce pauvre peuple tunisien, habitué par le bâton et par la pharaonisation de ses Régents.
Nous le connaissons tous chez l'ensemble de nos anciens enseignants. Il y a ceux qui veulent être considérés comme nos vrais parents et d'autres, qui veulent être considérés comme de vrais Pharaons. Il n'y a qu'un grand et gigantesque point d'interrogation entre les deux, qui demande :"mèn faraânèk yè Faraoun?" ou en français :"qui t'a pharaonisé O Pharaon?".
Chaque jour que ce vieillard Valeureux Savant Ouléma de l'Islam, Rached Ghannouchi âgé de 82 ans, l'un des plus pacifiques grands politiciens de la Tunisie et président légal du vrai ARP constitutionnel, par le biais duquel le président Kaïs Saïed fut instauré à Carthage, passera en cette prison du coup d'Etat du 25 juillet 2021, ne pourra qu'ancrer la vraie malédiction sur la Tunisie, sur tous les Tunisiens et surtout sur ceux qui l'emrisonnent illégalement et injustement.
Allah yostir Tounes.
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