
Le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, a présidé, jeudi 29 février 2024, une réunion au siège du comité général du travail et des relations professionnelles, consacrée à l'examen des dossiers de la sous-traitance et de l'emploi précaire.
Dans le but de "renforcer le rôle déterminant des inspecteurs du travail dans la promotion des principes du travail décent et la surveillance des droits fondamentaux au travail", selon le communiqué du ministère, le ministre des Affaires sociales a donné des instructions nécessaires :
- Élaborer un inventaire actualisé et urgent du nombre d'entreprises de sous-traitance et du nombre d'employés à l'échelle nationale.
- Intensifier les campagnes contre l'emploi précaire et suivre de près les conditions de travail décentes.
- Élaborer des perspectives sur les mécanismes juridiques permettant de lutter contre toutes les formes de travail précaire et de proposer des solutions juridiques qui intègrent les nouveaux modèles de travail.
- Appliquer la loi et renforcer le contrôle des conditions de santé et de sécurité sur les sites de travail.
- Poursuivre la campagne portant sur l'emploi des personnes handicapées afin de promouvoir un travail décent pour cette catégorie de travailleurs.
- Examiner les problématiques liées au code du travail, en particulier en ce qui concerne la sous-traitance et l'adaptation aux nouveaux modèles de travail.
Le président de la République, Kaïs Saïed, avait reçu, jeudi 22 février 2024, le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Lotfi Dhiab. Kaïs Saïed a appelé à mettre fin à la sous-traitance considérant qu’il s’agit d’une forme de commerce d’êtres humains.
Le président de la République a également appelé à mettre fin aux contrats à durée déterminée (CDD) car chaque travailleur a droit à la stabilité et il est de son droit d’avoir un « horizon clair ».
S.H
Au lieu de s'agiter à la marge, Saied l'omniscient devrait attaquer sauvagement ses administrations. On pense bien sûr aux jeunes, dynamiques et compétents, qui voient leurs iniatives et actions systématiquement détruites par ces administrations d'un autre âge, totalement déconnectées de la modernité.
Par exemple, la société de paiement en ligne qui se bat depuis 2 ans pour exister, alors qu'elle a des clients et qu'elle fonctionne comme elle peut malgré les entraves.
Saied l'omniscient et omniprésent devrait taper du poing sur la table et donner injonction aux administrations de régler les problèmes sous 8 jours. Sinon, mises à la porte massive des cadres, et sans indemnités.